Chapitre 18

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Pdv Thomas

La pauvre chérie ça a dû être tellement dure pour elle de vivre tout ça.

- Tout le monde était au petit soin pour moi, mais je souffrais tellement. Mon mariage était fini, je portais enfin l'enfant que j'avais tant désiré, mais nous ne serions jamais réunis tous les trois. Ces larmes coulaient maintenant sur ces joues, je tentais de les essuyer mais elle détourna le visage. Thomas ce qu'il faut que tu sache c'est que Max n'est pas le père de Zellie. Nous n'avions plus de relations depuis plusieurs semaines avant notre séparation.

Je ne comprends pas. Max n'est pas son père mais c'était son mari, avec qui a-t-elle couché pour avoir cet enfant ? Oh mon dieu !!!!

Je me lève d'un coup du canapé et commence à faire les cent pas dans le salon, en prenant ma tête entre mes mains.

Ce n'est pas possible ... je ne peux pas ... ça ne peut pas être moi ... je la regarde elle n'a pas bougé de sa place. Son regard est fixé sur moi ou plutôt sur mes réactions. Je ne sais pas quoi dire.

- Je suis son père c'est ça que tu essayes de me dire.

- Oui. Je suis vraiment désolée Thomas. Quand j'ai appris que j'étais enceinte, j'ai tout de suite su que tu étais son père. Il n'en était pas possible autrement. Mais j'ai aussi compris que nous ne pourrions jamais être une famille, c'est cette conclusion qui m'a mis dans la dépression la plus totale.

- Et du coup tu pensais ne jamais me dire que j'avais une fille ?

- À ce moment-là non. Tu étais beaucoup trop jeune pour être père. Et tu as horreur des enfants.

- Pourquoi me le dire maintenant alors ?

- Je ne sais pas, c'est un peu égoïste de ma part je pense. Je ne pense plus qu'à ça depuis que nous nous sommes revus. Ça me prend la tête et de te voir avec elle, m'a encore plus rendu folle.

Je ne sais pas quoi en penser. J'ai une fille. Zellie est ma fille. Bordel. Ma fille est absolument adorable en plus. Elle est trop belle, va falloir que je la surveille à cause des garçons. Quoi !! Mais qu'est-ce que je raconte-moi. Je soupire. J'ai une fille. Avec Lex. Je regarde cette femme adorable dans sa petite robe rose qui lui va si bien. Ces magnifiques yeux noisette paraissent ambrés à cause de ces larmes. J'ai un enfant avec cette femme magnifique. Et dire qu'il y quelques jours j'aurais tué l'homme avec qui elle avait eu cette petite fille.

- Thomas dit quelque chose s'il te plait. Insulte-moi-même, si ça peut te soulager mais s'il te plait dit quelque chose. Elle me supplie mais plus aucun son ne sort de ma bouche. Je ne sais pas quoi dire.

Moi, ce soir, ce que j'aurais voulu c'était, flirter avec elle, voir l'embrasser, la prendre dans mes bras, la faire rire. On aurait parlé toute la nuit de nos vies, de nos familles. Bon j'avoue que nous l'avons fait en début de soirée. Mais tout le reste on ne peut plus. Enfin je ne peux plus. J'avais envie d'être avec elle d'une telle force, mais maintenant quand je la regarde je vois une femme qui m'a menti, pendant plus de 4 ans, et qui m'a fait souffrir en m'évinçant de sa vie.

- Je crois que j'ai besoin d'un peu de temps pour digérer tout ça. Merci pour ce soir c'était très bon. Je me dirige vers la porte.

- Thomas attend, elle me retient par le bras, si jamais tu ne veux pas faire partie de la vie de Zellie, et juste rester son tonton, il n'y a aucun problème. Je ne dis pas ça pour te blesser, je veux juste que tu sache que tu as tout ton temps pour prendre une décision. Elle me caresse la joue tendrement. Je suis tellement désolée de t'avoir fait ça ... mais en même temps je te serais éternellement reconnaissante, de m'avoir fait un aussi beau cadeau. Le fait que tu sois son père est un vrai bonheur pour moi, tu n'imagines pas à quel point. Elle se met sur la pointe des pieds et m'embrasse tendrement sur la bouche. Je ferme les yeux savourant ce moment. Elle effleure à peine mes lèvres.

Sans m'en rendre compte je l'ai prise dans mes bras. Je renifle l'odeur de son cou. Elle sanglote contre moi. Je quitte ces bras et la maison sans me retourner.

De retour dans mon appartement je me sers un verre et le boit d'un trait je m'affale sur le canapé et relâche la pression.

Pourquoi tout est toujours aussi compliquer ? Qu'est-ce que je vais faire maintenant ? Je découvre que je suis amoureux d'une femme magnifique, pour la première fois de ma vie, et elle m'annonce que je suis le père de sa fille. J'aurais sans doute été ravie de l'apprendre dans d'autres circonstances, mais là j'ai beaucoup de mal à avaler la pilule. Mais je dois dire que je ne sais pas trop pourquoi. Je suis sûr que si elle m'en avait parler je l'aurais envoyé chier, mais au moins j'aurais été au courant. Et je m'en serais voulu de ne rien faire pour elle. D'un côté je comprends son résonnement mais en même temps, je suis super en colère qu'elle ne m'ait rien dit. Je n'ai rien pu lui dire quand elle me l'a annoncé. J'ai eu peur de lui dire des choses que je ne pensais pas. Elle avait l'air déjà tellement mal de m'avouer tout ça. Je ne sais pas quoi faire.

Il faut que je parte j'ai besoin de réfléchir. Je prépare vite un sac y jette quelques affaires, prends les clés de ma voiture et pars en claquant la porte.

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