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Chapitre 16

Pdv Alexie

Le lendemain je prépare Zellie pour qu'elle aille chez son père. Et moi j'ai encore quelques courses à faire pour ce soir.

J'ai prévu de lui faire un filet mignon et des pommes de terre avec en dessert un tiramisu fruits rouges chocolat noir.

J'espère que ça l'apaisera avant la grande nouvelle.

15h mon repas est prêt, je n'ai plus qu'à m'occuper de moi. Je me glisse dans mon bain et profite autant que je peux du calme qui règne encore ici. Je n'arrive pas à empêcher mon cerveau, d'échafauder toute sorte d'hypothèse sur comment va se dérouler la soirée. Je me rase les jambes. J'ai prévu de mettre une robe ce soir, ça fait longtemps que je ne me suis pas préparée pour un homme. Je suis devant le miroir de ma salle de bain, vêtu de mes sous-vêtements neufs. Je les ai achetés toute à l'heure. Un soutien-gorge sans bretelles noir et un tanga de la même couleur évidemment. Quand je vous dis que j'ai sorti le grand jeu, je ne plaisante pas.

Je suis en train de me maquiller quand mon téléphone bipe. C'est un message de Max, il me souhaite bon courage et me demande s'il peut m'appeler quand même, quand viendra l'heure du coucher de la petite. Je lui réponds par l'affirmative.

J'applique soigneusement mon khôl noir, ainsi qu'un trait eye liner noir également. Je mets du mascara et un peu de rouge à lèvres rose plutôt discret.

Il ne me reste que ma robe a enfilé. J'ai choisi une robe rose à fine bretelles. Plutôt fluide sans trop de chichi, juste ce qu'il faut.

J'enfile mes chaussures et descend à la salle à manger pour mettre la table. Je suis un peu nerveuse.

Pdv Thomas

Ces deux derniers jours ont été un enfer. Je n'ai pas cessé d'être distrait, je n'ai fait que des conneries, je n'avais envie que d'une chose c'était d'être déjà samedi et de pouvoir la revoir.

Elle me manque tellement. Je ne sais pas comment l'expliquer. Je vais finir par croire ce qu'Arnaud m'a dit que je suis peut-être amoureux d'elle.

Putain c'est vrai que ce serait tellement plus simple. Mais je me connais dès qu'une autre viendra tendre son cul devant moi, je ne pourrais pas m'en empêcher. Je ne veux pas faire de mal à Lex, elle est tellement géniale comme fille.

J'ai terminé le travail à 17h, mais voilà bientôt trois quarts d'heure que je suis sous la douche, à me poser ces questions stupides.

- Allez bouge-toi un peu, ou tu vas finir par être en retard, me dis-je pour moi-même.

Je sors de la douche enroule une serviette autour de ma taille et me dirige dans ma chambre. Je choisis mes vêtements, une chemise blanche ainsi qu'une paire de jean bleu denim. Lorsque je suis prêt, je me parfume enfile mes chaussures et pars en direction de chez ma princesse. Putain mais écoutez moi un peu, je délire.

Je lui ai acheté des fleurs sur la route, j'espère qu'elles lui plairont. Décidément je ne sais vraiment plus ce que je fais. Je me gare à la même place que ce soir-là. C'est bizarre.

Je sors de la voiture et sonne à sa porte. Je ne suis jamais rentré chez elle non plus. Merde ça y est je suis nerveux. J'ai les mains moites. J'entends la serrure de la porte se déverrouillée, la porte s'ouvre.

Je suis sidéré par la vision qui se présente devant moi. Lex porte une petite robe rose qui la fait presque ressembler à un ange. Je suis sans voix quand je vois ces lèvres s'étirer dans un énorme sourire, quand son regard se pose sur moi. Putain j'aime cette femme, cette fois-ci c'est sûr et certain.

- Bonsoir Thomas ! me dit-elle avec une joie non dissimulée dans la voix. Tu vas bien ? Je continu à lui sourire comme un idiot sans qu'aucun son ne sorte de ma bouche. Entre je t'en prie, elle se décale sur le côté et j'entre.

- Tiens c'est pour toi, dis-je en lui tendant le bouquet de fleurs.

- Merci elles sont magnifiques, elle se rapproche de moi et pose un tendre baiser sur ma joue. J'en rougirais presque.

Elle, en tout cas, ne se gêne pas. Ces pommettes ont pris une légère teinte rosée. Je n'arrive pas à détacher mon regard d'elle. Je suis chacun de ces mouvements.

- Installe toi sur le canapé, je vais mettre les fleurs dans un vase. Tu veux boire quelque chose ? Elle se dirige vers la cuisine.

- Attends je viens t'aider, je la suis dans la cuisine.

Elle sort un vase d'un placard, qu'elle remplit d'eau et y met les fleurs dedans. Ce n'est pas très intéressant mais je n'en louperais pas une miette. Elle est magnifique, la voir évoluer comme ça dans sa cuisine est un pur plaisir. Je suis pathétique.

- Dis est-ce que tu veux boire quelque chose ? Avant de passer à table. Une bière ?

Je hoche la tête. Tiens revoilà le muet. Dis quelque chose merde. Je me racle la gorge.

- Ton papa va mieux ? elle me sourit largement.

- Oh oui beaucoup mieux merci, il y a plus de peur que de mal. Il est plutôt coriace habituellement c'est pour ça que Colline, sa femme, m'a appelé.

- Dis-moi ils habitent où tes parents ? demandais-je innocemment. J'avale une gorgée de ma bière.

- A Milan, dit-elle simplement, j'avale de travers.

- Quoi ? Tu veux dire que tu es allée jusqu'en Italie pour aller voir ton père ? Tu es italienne ?

- Oui bien sûr ! Pourquoi n'y serais-je pas aller ? C'est mon père ! Oui et non, dit-elle soudain gêner.

Je la regarde sans comprendre.

- Tu ne voudrais pas qu'on s'installe au salon on serait mieux ? Je la suis sur le canapé et en profite pour mater ses fesses. Nom de dieu, elle est vraiment sexy dans cette robe. Mi-ange Mi-démon.

- Marco n'est pas vraiment mon père. Il a obtenu ma garde après que mes parents ont été tués dans un accident de voiture. Il était le meilleur ami de mes parents ainsi que mon parrain. Quand ils sont morts, il m'a emmené avec lui en Italie et m'a élevé comme sa fille. Plus tard il a rencontré Colline et nous avons formé une famille. Je suis revenue en France à 18 ans.

Je l'écoute parler et je suis complètement subjugué par ce qu'elle me raconte.

- Tu avais quel âge quand tes parents sont morts ?

- J'avais 6 ans. Elle porte la main sur le collier qu'elle porte autour du cou. Je n'y avais pas encore prêté attention, pourtant il tombe très bas dans le décolleté de sa robe. Elle le sort et au bout pendent 2 alliances. Ce sont les leur, je les ai toujours sur moi. Son regard s'est assombri, la nostalgie la gagne, je dois changer de sujet et vite.

- En tout cas, c'est terriblement sexy de t'entendre parler en italien, lui dis-je en lui faisant un clin d'œil.

- Grazie giovanotto è sempre un piacere parlare in questa bellissima lingua ! Elle me sourit et je fonds complètement, elle est trop belle.

- Humm un bonheur ! Cependant je n'ai rien compris. Elle rit, comme c'est agréable, j'aime bien l'entendre rire.

- Ça signifie : merci jeune homme, c'est toujours un plaisir de parler dans cette belle langue ! Elle est gênée, et rougis légèrement. Elle enchaîne rapidement pour cacher son trouble. On passe à table je meurs de faim, dit-elle en se levant.