34. Un souffle de mort

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PDV Julien (Nt)

Une pièce noire à nouveau. J'ai vraiment l'impression d'alterner entre noir et blanc..

Aucun rebond à faire, aucune voix, aucune silhouette, aucun arbre, rien du tout. J'étais enfermé entre 4 murs noirs.

Tout du moins, j'étais bloqué dans quelque chose au milieu d'une salle sombre.

Je pris un moment à comprendre que j'avais quelque chose sur mon bras. Un mot en phosphorescent.

" Merveille "

Ça me fit directement pensé à Alice.

Je prononçai haut et fort ce mot, et je me retrouvais dans ce qu'il semblait être deux portails, un de chaque côté.

Un portail noir. Un portail blanc.

Qu'est ce que ça signifiait ?

Je n'en sais strictement rien..
Je sais juste que c'était assez étrange pour être dans ma tête.

Je passais ma tête et uniquement ma tête dans chacun des côtés. Aucun indice. Uniquement du blanc ou du noir.

Le noir. C'est sûrement la fin de tout, le noir. On porte du noir aux enterrements, les gothiques portent du noir. Le noir, c'est bien le noir.

Je m'avançais doucement, fixant toujours le portail blanc qui rétrécissait au point qu'il disparut.

Je continuais à marcher.

Je failli tomber sur quelque chose. J'identifiai assez rapidement qu'il s'agissait d'un escalier. J'entrepris donc d'aller au bout.

Au bout, tout était redevenu blanc. La seule chose restant noire était l'escalier.

Il s'arrêtait, comme un plongeoir. Il faut que je saute. Une dernière fois et ça sera la fin.

Je regardai derrière moi. Adieu, mon étrange dans ma tête..

Je pris de l'élan et sautai.

PDV Sébastien

J'étais assis sur mon lit, toujours pensif sur ce que Brioche m'avait dit il y a quelques heures, lorsque plusieurs médecins et infirmières se mirent à courir dans le couloir.

Je réussis à interpeller l'infirmière qui était dans ma chambre à mon réveil il y a quelques jours.

" Qu'est ce qui se passe ?
- C'est le patient de la chambre 537.
Une vision d'horreur me traversa l'esprit lorsque j'entendis le numéro de la chambre de Julien
- Qu'est ce qu'il y a ?
- Il s'est réveillé. "

Un frisson parcouru mon corps. Il.. Il est réveillé..
Dieu merci, je ne l'ai pas tué..

Je restai accoudé contre le mur du couloir quand Brioche sorti de sa chambre, encore tout endormi.

" Bon matin..
Je ne pus m'empêcher de rire
- Bonjour la québécoise !
Il me sourit
- Comment ça va ? "

Il se rapprocha de moi et je l'invitai à entrer, ce qu'il accepta. Je refermai derrière lui.

" Pas trop la gueule de bois ?
- Nan ça va, franchement ça va.. Et toi ?
- Ça va. "

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