Chapitre 18

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Les sirènes du samu retentirent, annonçant leurs arrivées. J'essuyai mes larmes et dis à Louise que je devais la laisser car le samu était là. Je raccrochai, ils me demandèrent où était Emy. Je les accompagnai jusqu'au lieu où elle se trouvait.

Ils l'a prirent et l'a mirent sur un brancard, l'a branchèrent sous poche de sang, perfusions et aussi sous un électrocardiogramme.

2 minutes s'écoulèrent, tout se passait pour le mieux, quand tout à coup, un bruit strident provint de la machine. 

Un médecin s'écria :

- Bordel, on est en train de la perdre !

~

Pdv Emy

Je me réveillai difficilement, avec un goût amer dans la bouche. Ce goût c'était la défaite, je ne l'avais pas réussi, pourtant je croyais l'avoir gagné, le repos éternel. Tant pis, j'essaierai une autre fois, si on peut me laisser tranquille, je l'espère.

J'étais de retour à l'hôpital, celui là m'était inconnu. Il y a avait mes parents juste à côté de mon lit, je sursautai à cause de la sonde qui me traversai la gorge, cependant je reconnus cette sensation. Tout s'accumula d'un seul coup, les images de mon passé vint par flash. Je criai suppliant que tout ça s'arrête, l'image qui m'acheva c'était celle d'Ilona, souriante, quand elle m'avait annoncé que je pouvais passer chez elle avant que mon accident se produit. Où est elle maintenant ?! J'ai besoin d'elle !

Une voix me dit de me calmer. Je revins à la réalité, c'était sûrement mon médecin. Plusieurs infirmières étaient à mon chevet essayant de me canaliser et de m'enlever le respirateur, elles n'avaient plus d'autres choix que de m'administrer des calmants pour pouvoir le faire.
Le médecin m'expliqua ce qu'il m'était arrivé, quand je fus débarrasser de tout ce qui était tuyaux .

- Tu as essayé de mettre fin à tes jours. Je pense que ce n'est pas le souhait de tes proches, surtout de ton amie, Lola, elle s'est donnée corps et âme pour que tu restes avec elle. Elle t'a sauvé la vie Emy.

Il s'adressa à mes parents.

- Quand le samu s'occupaient d'elle, Emy a fait un arrêt cardiaque. Elle est aussi restée au moins pendant 10 minutes inconsciente. C'est un miracle si elle s'en est sortie.

Ma mère pleurait à chaude larmes, elle prit la décision de sortir prendre l'air un moment, elle ne savait pas que "son bébé" voulait autant partir de ce monde. Mon père partit l'accompagner. Ils me laissèrent en tête avec mon médecin.

- Tu veux vraiment partir d'ici ?

Qui veut rester ici en même temps ?

- Je veux bien te laisser partir mais à certaines conditions.

Je le regardai droit dans le yeux.

- Je veux quand même te garder en observation pendant deux jours et je veux que tu ailles voir un psy au moins 1 fois par semaine.

Je soupirai, c'était quand même la seule solution si je voulais partir de cette prison.

- Ok, de toute façon je n'ai pas le choix.

- Exactement, on se voit tout à l'heure.

Il partît et prît soin de fermer la porte.

Je n'en revenais pas, enfin, je ne comprenais pas ce qu'il m'arrivait. Certes, j'avais fait une tentative de suicide, mais je n'avais pas réfléchi aux conséquences. Du mal que je pouvais infliger à mes proches. Au jour d'aujourd'hui, c'était à Lola et à mes parents. Ils attendent mes excuses. Je culpabilisai, je m'en voulais. Ce qui est fait, est fait. On ne peut plus faire machine arrière. J'en voulais le plus à Luna. Pourquoi elle agit comme ça, alors qu'on a passé plein de choses ensemble. Je suis sûre qu'au fond d'elle, elle voulait me faire le coup. En gros, elle jouait le jeu depuis longtemps. Elle me dégoûte. Pourquoi il y a des gens aussi malsains dans ce monde.

Mon téléphone se trouvait juste sur ma table de chevet, j'appréhendai, j'avais peur des messages que j'avais sûrement.

"3 nouveaux messages de Lola. Ouvrir ?"

"Salut Emy, j'espère que tout va bien pour toi, et que tu vas bientôt revenir en cours."

"Tes longs cheveux blonds me manquent un peu quand même."

"Je suis désolée au fait."

Je m'empressai de l'appeler.

- Allô ?

Sa voix était tremblante.

- Je suis désolée Lola. Je... Merci, merci d'être venue attend. Je te dois beaucoup, je ne te remercierai jamais assez. Je ne sais pas ce qu'il m'a pris. Je n'ai pas pensé au mal que je pouvais faire en faisant ça. Je suis horrible. Je suis impardonnable.

- Tu n'as pas à t'excuser, je ne t'en veux pas non plus, je ne savais pas que tu étais aussi mal. J'aurais dû être dans le bus avec toi ce matin, mais j'ai loupé mon réveil. J'aurais pu t'en empêcher.

- Je suis tellement désolée.

- Tant que tu vas bien c'est le principal. Je dois te laisser ça vient de sonner. Reposes toi.

Elle raccrocha. Je nus le temps de lui dire que je revenais jeudi. Ce n'est pas grave, je vais la laisser se reposer, elle aussi.

Je dormis au moins pendant deux bonnes heures. Je fus réveiller par mes coupures aux bras qui me faisaient mal. Je pris mon mal en patience, la douleur partît d'elle même au bout de quelques temps.

Je préoccupai beaucoup d'Ilona. Je m'imaginais son visage, mais à force d'y penser, je perdais quelques petits détails de son visage. Au fil du temps, son visage me paraissait de plus en plus flou. Ça faisait longtemps qu'on ne s'était pas envoyé de message. Le dernier datait de plusieurs semaines, sans aucunes réponses.
Je décidai de retenter ma chance en l'appelant. J'espère que cette fois-ci, elle va répondre.
Je composai son numéro.

"Appeler Ilona ?"

Je pris mon courage à deux mains et cliquai sur le bouton vert. Malheureusement pour moi, ça sonnai plusieurs fois sans réponse. Je tombai directement sur sa messagerie.

- Salut Ilo. Hum... Comment te dire très franchement ? Moi, ça va pas trop et, j'aimerai qu'on se revoit. Je ne t'ai pas vu au lycée, j'espère que tu vas bien. Tu me manques vraiment, nos conneries et tout le reste aussi. J'aurai aimé aussi te le dire plus tard, mais en fait, c'est comme si... Pour moi... La vie n'avait plus aucun goût pour moi. C'est devenu difficile d'être moi, alors que ta seule envie c'est de disparaître. Enfin voilà... J'espère que là où tu es, tu es heureuse. Te revoir me ferait sûrement du bien, mais on ne force pas les gens. Alors, à bientôt, sinon je te souhaite que du bonheur.

A tous nos moments passés ensembles ma belle.

Gros poutous.

Je raccrochai. "Gros poutous" était notre mot, dû à un certain délire. C'est à cause de cela que je me mis à pleurer à la fin de cette phrase, me remémorant tout ce qu'on pouvait inventer, avant. Elle me manquait réellement.

Mes parents étaient revenus, je levai la tête en m'excusant. Ils vénèrent me faire un câlin en disant qu'eux aussi étaient désolés.

Aloha ! ^-^

Comment allez vous ? 

J'espère que ce chapitre vous a plus (le retour d'Ilona ? 8) )

Passez une bonne soirée.

A la prochaine, pour le futur chapitre !

Gros poutous !

Ne me lâche pas (En pause)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant