Ne me lâche pas (En pause)

Chapitre 20

Une fois dans le couloir, je marchai doucement pour ne pas faire trop de bruit. Quelques mètres plus tard, je me trouvai près des toilettes, mais mes jambes en décidèrent autrement, elles me laissèrent m'écrouler sur le sol. Je tombai violemment. Tout à coup, je me souvins du rêve que j'avais lors de ma dernière nuit à l'hôpital. Qu'est ce qui m'arrive ? Je ne veux pas, elle ne peuvent pas me faire ça. Pas maintenant, pas après tout ce que je viens de vivre. Non, non, c'est pas possible.

~

Cela fait maintenant au moins cinq bonnes minutes que je suis dans la même position, incapable de me relever. Lola a raison, ça devient inquiétant. Je pris avec difficultés mon téléphone qui se trouvait dans la poche arrière de mon Jeans. Je décidai d'envoyer un message à Lola pour qu'elle vienne m'aider. Je sais pertinemment qu'elle n'écoute rien au cours du prof et qu'elle préfère aller sur son téléphone.

"Lola, viens, j'ai besoin de toi."

Elle me répondit 30 secondes plus tard.

" Qu'est-ce qui se passe ?? J'arrive tout de suite.

- J'ai un gros problème."

Elle ne se fît pas prier, j'entendis déjà sa démarche au loin.

- Emy ? Tu vas bien ?

Je regardai mes jambes.

- Je suis encore tombée, je n'arrive plus à me relever.

La sonnerie retentît.

- Bordel Lola ! Il faut que je me relève. J'ai pas envie qu'ils me voient, pas comme ça.

Elle me tendit sa main.

- Ne panique pas, viens.

Je pris sa main, pris appuie sur mes bras, mais mes jambes ne bougeaient toujours pas, donc impossible pour moi de faire quoi que ce soit. Je lâchai sa main, car ça ne servait que je l'a lui tienne plus longtemps.
Je respirai plus rapidement, je commençai sérieusement à paniquer. Je cherchai désespérément de l'air, une quinte de toux fît son apparition. Je fermai les yeux pour pouvoir me calmer malgré la toux qui se faisait de plus en plus présente.

- Emy !

Je l'a regardai les larmes au bord des yeux dû à ma crise.

- Ta main !

Je l'a regarda aussitôt, elle était recouverte de sang, de mon propre sang. Les larmes coulaient de plus en plus rapidement.

- Tu ressens à nouveau tes jambes ?

J'hochai de la tête, je voulais limiter les dégâts en essayant de ne plus parler. Lola me tendit un mouchoir pour essuyer ma main ensanglanté.
Elle m'aida à me relever, me redonna mes béquilles et on prît la direction des toilettes.
Une fois devant le robinet, elle me dit :

- Reste là. Je vais prévenir l'infirmière.

Je nus le temps de lui dire de ne rien annoncer à l'infirmière, car je savais que c'était juste passager, mais elle était déjà partie la voir. Je me regardai dans le miroir, dégouté par mon propre visage, mais la toux fît son retour. Je crû cracher mes poumons. À chaque toux, il y avait de plus en plus de sang. Le blanc de l'évier avait disparu pour laisser place au rouge, qui virait presque au noir. J'ouvrai le robinet pour cacher toutes preuves, mais je savais que Lola lui avait sûrement tout expliqué, donc ça ne servait probablement plus à rien de tout masquer.