Chapitre 6

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ÉLIPSE D'UNE SEMAINE

- Ilona ! crie-je enthousiaste et surexcité quand elle entra dans ma chambre.

- Emy !! Comment tu vas ?

Pendant une semaine Ilona était partie de l'hôpital pour se changer les idées. Elle m'en avait parlé le lendemain de mon opération, sans aucune hésitation j'ai accepté qu'elle parte, je n'avais aucunes envies qu'elle reste dans cet état là. Partir chez sa sœur dans le sud était plus que bénéfique niveau moral pour elle.

- Je pète la forme ! C'est aujourd'hui qui m'enlève ce putain de drain !

- Peut-être que drain seulement aurait suffit, hein.

- Chut, t'as rien entendu.

Ilona savait que j'allais mieux niveau santé et moral, et ça, ça la rendait plus qu'heureuse de me voir comme ça. Ça lui faisait oublier tout ce qu'elle avait vécu la semaine dernière.

- Et alors, chez ta sœur, ça c'est bien passé ?

- Super bien, j'en ai beaucoup profité.

- Tant mieux ! dis-je le sourire au lèvres.

5 minutes plus tard, le médecin entra dans la chambre.

- Bonjour Emy ! Madame.

- Bonjour monsieur.

- Alors, prête pour qu'on enlève ce drain ?

- Plus que jamais !

Le médecin me mit sous méopa (c'est un gaz qu'on te fait respirer à travers un masque, ça a les mêmes effets que des sédattif, mais c'est un petit plus puissant que ceux-ci) et commença à enlever le drain.

*

Après avoir fini, le médecin m'annonça :

- J'ai prévenu les infirmières qu'elles te remontent en chambre après le repas. Dès que tu auras fini, elles viendront immédiatement te chercher.

- Mais, je manges toujours aussi peu...

- C'est pas grave, ce n'est pas un problème, je ne vais pas te laisser là éternellement. Tu prendras ce que tu voudras, on te forcera pas.

- Merci.

- On se reverra tout à l'heure dans ta nouvelle chambre.

- À tout à l'heure.

Le médecin alla prévenir les infirmières devaient m'apporter mon plateau dans ma chambre avant 13h30, c'est-à-dire dans dix minutes.
Je posai une question à Ilona :

- Tu re fumes ? dis-je d'un ton grave.

- Comment tu le sais ?

- Je le sens, j'ai l'habitude, Noamie fumait en cachette dans ma chambre et mes parents fument aussi. Donc, je le sais. Depuis quand tu as repris ?

- La semaine dernière, quand tu te faisais opérer, pourquoi tu veux savoir ?

- Non, juste comme ça, je m'inquiète pour toi.

Elle me regarda droit dans les yeux :

- Tu rigoles ? C'est moi qui devrait être plus inquiète pour toi, pour moi, tu n'as pas à tant faire, je vais très bien.

Ne me lâche pas (En pause)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant