Ne me lâche pas (En pause)

Chapitre 14

Louise vint vers nous essoufflé :

- Note à moi-même : ne plus m'amuser sur des jeux pour petits enfants, je sens plus mon fessier.

On rigola.

- Bah, c'est ça de faire du "tap cul" pendant 10 minutes non stop.

Elle se leva, alla en ma direction et s'agenouilla en face de moi :

- Tu sais ce qu'on fait aux gens qui ne peuvent pas faire du "tap cul" ?

Je fronça les sourcils.

- Nan ?

Elle approcha ses mains de mes côtes. Elle me chatouilla. Je lui supplia d'arrêter mais elle continua. Elle afficha un large sourire de satisfaction sur son visage. Elle avait réussi la mission que lui avait donné Éléna ; pouvoir me faire passer une journée en dehors de ma chambre tout en m'amusant. C'était largement réussi.

~

Un rayon de soleil traversa la pièce, annonçant la fin de journée. L'hôpital devint plus calme. Louise était en train de prendre sa douche, je l'attendais pour qu'on aille rejoindre Lola au réfectoire, mais elle était déjà là à attendre devant la porte.

- Tu peux rentrer Lola, Louise n'est pas prête de finir.

Elle vint à côté de moi, sur mon lit. On resta là, à regarder le ciel rosé par le soleil qui ne tarda pas à disparaître. Tout à coup elle me posa une question :

- Ça te dis, si on fait une petite escapade en dehors de l'hosto cette nuit ?

Je la regardai dubitative, pas convaincue.

- T'inquiètes, on risque rien. Je l'ai déjà fait, y'a pas de soucis, si on sort assez tard, le temps de la transition des infirmières de jour et de nuit.

- Bon, si on ce fait pas chopper, moi ça me va.

- Cool ! dit-elle toute souriante.

Louise sortit au même moment de la salle de bain avec une serviette sur la tête.

- Alors on sort ce soir ? Je peux m'incruster ?

Lola rigola.

- Bien évidemment que tu peux venir.

*

Une fois le repas du soir terminé, nous allâmes dans nos chambres nous préparer pour notre expédition. Louise me donna sa grosse doudoune pour ne pas que j'aille froid, malgré la température élevé à l'extérieur. Lola nous avait dit de l'attendre devant notre chambre.

21h34

Lola courut jusqu'à notre chambre, nous annonçant le départ de notre fugue. Je pris mes béquilles, mais pour ne pas faire trop de bruit, c'est Louise qui me servira d'appui jusqu'au hall. On marcha tranquillement mais discrètement dans le couloir qui desservait notre chambre et les ascenseurs.
Tout à coup, mes jambes me lâchèrent, entraînant Louise dans ma chute. Lola se retourna surprise par le bruit.

- Merde, je suis désolée Louise.

- T'inquiète pas, c'est rien, et toi ça va, au moins ? dit-elle en se relevant.

- Je crois.

On reprit notre route, Louise m'avait laissé à mes béquilles et Lola était à l'avant pour nous guider jusqu'à la sortie. Je marcha normalement quand tout à coup, je ne sentis plus mes jambes, encore une fois. Un bruit sourd se fît entendre, j'étais encore tombée. Lola fit demi-tour et elle me balança :