Chapitre 1 : La bonne nouvelle

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Je ouvris la porte de ma chambre et descendis les escaliers. Je me dirigeais ensuite vers le bureau de la directrice. Quand je fus devant la porte, je toquais.

La directrice : Oui entre, dit elle avec une voix froide comme si elle savait que c'était moi,

Enfin c'est elle qui m'a appelé alors elle doit le savoir. Je ouvrais doucement la porte et je m'inclinais devant elle, si je ne le faisais pas je risquerai une punition "sévère" comme elle le disait.

Moi : Bonjour madame la directrice.

La directrice : Alors j'ai une très bonne nouvelle pour toi, surtout pour moi, dit-elle avec un sourire et sans dire bonjour. Toujours aussi poli je vous jure.

Moi : Oui madame la directrice, je vous écoute.

La directrice : Ma bonne nouvelle c'est que tu vas partir d'ici, tu va aller dans une famille d'accueil. Elle veut bien t'accueillir chez eux, chez monsieur et madame Byun avec leur fils. Je leur ai dit bonne chance pour eux.

OOOUUUIII!!! Enfin je vais partir de là ! J'en peu plus, ils vont me tuer !

La directrice : Tu pars dans 3 jours. Ils viendront te chercher, tu dois être prêt quand ils seront là. Tu as bien compris ?

Moi : Oui, madame la directrice

La directrice : Très bien. Va préparer tes affaires tout de suite comme ça tu n'oublieras rien le jour où tu pars. Je n'ai pas envie aller te voir pour rendre tes affaires. Part maintenant !

Moi : D'accord, madame la directrice. Au revoir.

Je m'inclinais devant elle et me retournais pour me dirige vers la porte. Je sortais enfin de son bureau et je fermai la porte derrière moi. Un grand sourire se dessine enfin sur mon visage. Je voulais crier ma joie, j'allais enfin partir de là, de cet endroit pourri. Je me calmais finalement, après tout il me restait trois jours encore dans cet enfer. J' allai préparer mes affaires histoire de m'ennuyer comme je le faisais si bien ici.

J'avais mis toutes mes affaires dans ma valise et dans mes sacs. Bien sûr pas tous mes vêtements, il me restait encore trois jours. J'avais quand même trois valise, même j'avais beaucoup de vêtements ils ont du m'acheter deux autre valises. Ils n'avaient qu'a pas me dégager comme ça, enfin ça me dérange pas après tout ! Je suis bien mieux sans eux, je ne veux pas de ces gens affreux !

Après une heure et demie pour faire mes valises, je descendais pour aller manger. En bas des escaliers un groupe de garçons s'arrêtaient devant moi. Tout mes pas ça, au secours par pitié de l'aide !

Ces garçons s'amusent à me tabasser depuis que je suis là. Je dois être trop beau pour eux. Cela doit être pour ça. Non mais ce n'est pas une raison, laissez moi ! Je ne peux pas me défendre, ils sont trois contre un. Ils m'insultent souvent de tous les noms possibles et imaginables mais leur favori reste « tapette » depuis qu'ils ont appris que j'étais gay. Et alors qu'est ce que ça peut leur foutre ? Laissez les gens vivre leur vie tranquille, merde ! HonGo, le leader de la bande s'avançait vers moi, un regard de défiance sur son visage. Son arrogance est même percevable dans ses yeux.

HonGo : Alors, on a appris que tu partais ! C'est une super nouvelle, dis moi !

Moi : ...

HonGo : Quoi ? Tu voulais rester, c'est ça ?

Moi : Non

HonGo : Ah, j'avais cru que tu avais perdu ta voix. On va un peut s'amuser avant que tu partes. C'est dommage de perdre un si précieux jouet ! Tu es d'accord ?

Moi : Quoi ? Non je veux p...

Je n'avais pas pu fini ma phrase qu'il me donna un coup de poing au niveau du ventre. Je vous dire que ça ne fais pas de bien, ça fait même très mal. PUTAIN! Puis ils continuèrent d'abimer mon visage et mon ventre. C'était tout mon corps qui servait de punching ball. J'en pouvais plus, je m'étalais sur le sol comme une merde, le dos à celui ci. Leurs rires se font entendre pendant que je prends le temps de fermer mes yeux sous la douleur est m'est insupportable. Aidez-moi ! Mais j'oubliais, il y a jamais personne.

Soudain, une très grande douleur se fait sentir dans l'un de mes bras. Je hurlais de toutes mes forces la terrible douleur qui traversait mon bras blessé. Je pris mon courage à deux mains pour ouvrir les yeux. Un des trois avait à présent une batte de baseball dans les mains ! Ne me demandez pas pourquoi il avait subitement ça et d'où cela sortait, je n'en n'avais aucune idée. Les deux garçons me tenaient au sol et l'autre débile continuait à frapper mon bras blessé. Je continuais à hurler ma souffrance. Ces salops m'avaient cassé le bras.

? : Eh, que se passe t-il ?

Une des femmes de ménage, me vit au sol ainsi que les autres qui me tabassaient.

Femme de ménage : Dégagez de la tout de suite !

Je voulais me lever mais je ne pouvais pas. J'avais bien trop mal, et mon bras me faisait atrocement mal.

Promet moi. {HunHan} (TOME 1)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant