Can't Live Without You

Chapitre 9:

"It's been said and done,

Every beautiful thought's been already sung

And I guess right now here's another one

So your melody will play on and on, with the best of 'em.

You are beautiful, like a dream come alive, incredible

A centerfold, miracle, lyrical

You saved my life again,

And I want you to know baby

I, I love you like a love song, baby." Selena Gomez

- T'étais où ? » s'enquit Brian en m'ouvrant la porte, les lèvres serrées et le regard sévère. J'allais entrer tête baissée mais il me barra le passage avec son bras, encadrant l'entrée de sa taille imposante. Piégée.

- Nulle part. Ce n'est pas important... Laisse-moi passer ! » dis-je en poussant sur son bras pour forcer le passage mais il ne bougea pas et joignit ses sourcils :

- Je répète ma question : tu étais où ? » Son haleine empestait toujours l'alcool, ses yeux étaient rougis suite à une énième nuit sans sommeil et une coupure traversait sa joue gauche. Ce n'était décidément pas mon jour, ni le sien apparemment.

Je fermai les yeux pour tenter de conserver mon calme et ne pas répondre n'importe quoi. Je savais déjà que nous allions nous disputer, c'était déjà arrivé mais à chaque fois c'était à cause de lui et il finissait par l'avouer. Sauf que là, le problème venait de nous deux :

- Je n'ai pas à te dire où j'étais, tu n'as pas à te justifier pour ton délire habituel d'hier soir. Ca ne devrait pas marcher comme ça ? » Il pouvait bien faire un effort, j'en faisais depuis des mois.

- Tu sais où je vais, tu sais tout sur moi, j'ai le droit de savoir où tu étais. » répliqua-t-il, s'acharnant sur moi.

- A l'université, avec Abby. » mentis-je.

- C'est aussi elle qui t'as prêté cette chemise d'homme ? » Oh putain... Evidemment qu'en tant qu'artiste il était beaucoup plus observateur :

- Son copain. Je peux passer maintenant ? » Il détourna le regard et le leva les yeux au ciel, un sourire triste se dessinant sur ses lèvres :

- Pourquoi tu me mens ? » Je me mordis les lèvres. En général il n'insistait pas, mais apparemment il était plus au courant de ce qu'il se passait aujourd'hui « J'ai appelé Abby hier soir. Je ne savais pas où t'étais et je m'inquiétais. » Les battements de mon cœur s'accélérèrent. Je ne savais absolument pas ce que je devais dire, faire ou inventer « Elle m'a dit que tu n'étais pas avec elle. » Il me regarda de nouveau, cette fois en colère « Tu as été le voir, c'es ça.

- Mais de qui...

- Tu sais très bien de qui je parle. » me coupa-t-il sèchement « Je vois bien qu'il y a eu un truc entre vous. C'est ton ex, non ? Vous avez...

- Ta gueule Brian. Tu ne sais rien, tu ne sais rien sur moi. Tout ce que je voulais c'était t'aider et je pensais que toi aussi. Mais je ne t'appartiens pas ! Je ne suis pas un objet ! » criai-je « Tu n'as pas besoin de moi, tu as juste besoin d'un antidépresseur. Mais désolé, je ne veux plus et ne peux plus faire ça pour toi ! » Je ne savais pas pourquoi il fallait en arriver là aujourd'hui mais ça devait finir par arriver. Parfois tout ce qu'on a à dire devient beaucoup trop lourd... Et j'avais besoin de le lui dire.

Il sembla d'autant plus furieux :

- Ne commence pas à faire la fille aux problèmes. Tu as absolument tout ce que tu veux... » Je fis glisser encore une fois mon gilet sur mes bras :