Chapitre 3:

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"That should be me

Holdin' your hand

That should be me

Makin' you laugh

That should be me

This is so sad

That should be me (...)

Feelin' your kiss

That should be me

Buyin' you gifts

This is so wrong,

I can't go on,

Till you believe that

That should be me

I need to know, should I fight for love or disarm

it's getting harder to shield

this pain in my heart" Justin Bieber

David:

Lorsque la respiration d'Elisa se fit régulière et que je fus certain qu'elle s'était endormie, je me redressai doucement pour ne pas la réveiller. Encore une fois, je n'avais pas eu le courage de faire ce pourquoi j'étais venu : je m'étais promis de lui dire toute la vérité sur son père naturel mais elle avait déjà assez de problèmes comme ça.

Je devais absolument parler à Justin pour m'assurer que cet imbécile avait bien l'intention de me laisser tranquille, ainsi que mes amis. Mon frère était imprévisible et me haïssait plus que tout.

Je soupirai, appuyant mon menton sur mes poignets. Etait-ce normal que tout prenne une tournure dramatique ? Parce que clairement, si je devais résumer la situation, ça ressemblait à ça : j'étais dingue de la petite amie de mon meilleur copain qui était peut-être sa sœur, et s'était fait agresser par mon frère. Ma vie était vraiment un grand bordel.

Je me levai et sortis pour rentrer chez moi, préférant m'éloigner d'Elisa qui m'avait déjà assez vu pour aujourd'hui.

***

- Oh, mon petit-frère préféré. » s'exclama Justin depuis le salon alors que je refermai la porte d'entrée. Je retirai mon sweatshirt et le posai sur une chaise :

- Où sont papa et maman ? » Il continua de mâcher son chewing-gum, se concentrant sur la console et la manette de jeu qu'il tenait entre ses mains.

- Ils sont partis rendre visite à des vieux. Ils rentrent dans environ 2 heures. » répondit-il à l'arrache.

« Parfait » pensai-je, car ça me laissait largement le temps d'avoir une petite conversation avec cet adorable personnage.

- Si on parlait ? » Ma question était plutôt un ordre car aussitôt que j'eus prononcé ces mots, je lui arrachai sa manette des mains et éteignis la télé. Il se leva sans me jeter un regard, l'air excédé :

- Qu'est-ce que tu veux ?

- T'as fini tes conneries, si tu vois ce que je veux dire ? T'as déjà assez foutu la merde, tu touches plus à mes potes. » Le pire c'était que le mot « toucher » s'appliquait aussi bien au sens figuré qu'au sens propre. Vraiment dégueulasse.

- Je t'ai déjà dit que non. Mais je ne vois pas pourquoi ça t'énerve autant, Elisa n'est pas ta meuf. » Je fermai les yeux : il le faisait exprès, avec son air vicieux et sadique. Il méritait d'être enterré vivant avec sa drogue et ses joints.

Can't Live Without YouOù les histoires vivent. Découvrez maintenant