Chapitre 9:

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"No one love you like I love you

I never cheated, never lied

I never put no one above you

I gave you space and time.

And now you're telling me you miss me

And I'm still on your mind

We were one in a million

Our love is hard to find

Do you stay up late

Just so you don't dream?" Selena Gomez

Elisa:

Je repris ma respiration en séchant mes larmes. Je ne savais même plus comment j'avais atterri là. Il fallait que je mette de l'ordre dans mes pensées : je venais de vomir dans les toilettes, il y avait de la musique de l'autre côté de la porte. Donc, j'étais à la soirée de fin d'année et j'avais trop bu, encore. Pourquoi j'avais bu ? Pour oublier quelque chose, très certainement... Qui était ?

Je m'affalai sur le sol : et voilà, je me souvenais. Putain d'alcool inutile. Non sérieusement, ces boissons n'avaient aucune inutilité à part me faire faire n'importe quoi. Ce n'étaient que des distractions qui avaient une durée de temps limité sur mon système et cette durée de temps était bien trop courte.

Je posai une main sur mon front douloureux, insupportée par ces mots de têtes. J'en avais tellement marre de pleurer, c'était insupportable et me faisait sentir faible. Je l'avais tellement fait que les larmes ne sortaient plus et je n'arrivais pas à me sentir mieux. Mais je ne pouvais pas être faible dans un monde où les autres essayaient de m'écraser. J'aurais dû mourir, je voulais mourir. Pourquoi j'étais là ?

Je voulais être avec mon enfant. Et oui j'avais bientôt 18 ans et je ne devrais pas penser à ça, mais c'était comme ça que ça se passait. J'avais voulu mourir avec lui, mais j'étais restée toute seule. Et toute ma vie je devrais me rappeler de ça.

Je serrai les lèvres et fermai les yeux, ignorant ce vide que j'avais au fond de moi

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Je serrai les lèvres et fermai les yeux, ignorant ce vide que j'avais au fond de moi. Pourquoi il fallait que je ressente ça ? J'avais toujours voulu vivre une vie pleinement, peu importe ce qu'il se passe, je souriais et riais toujours, mais je n'arrivais même plus à faire ça. Parce que mon trop plein d'émotions venait de se retourner contre moi. Parce que trop ressentir c'était trop aimer mais aussi avoir trop mal.

Etalée sur le sol, je sortis mon téléphone de la poche de mon short : il était 23h45. Ca faisait environ une demi-heure que j'étais là. Mais je ne voulais même pas retourner dans le salon ou prendre ce putain d'avion, parce qu'au fond je continuais d'espérer que quelqu'un viendrait. Quelqu'un viendrait me dire de rester, que je n'avais pas vécu en vain.

Je savais que tout le monde avait besoin d'une personne qui le soutienne, mais je n'avais même pas ça. Et j'avais besoin d'aimer, j'avais besoin de donner mon trop plein d'amour à quelqu'un. Et c'était ce que je faisais. Mais c'était une erreur.

Can't Live Without YouOù les histoires vivent. Découvrez maintenant