VI - Badge

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                                    Ça avait surpris tout le monde. L'ambiance était festive, tous acclamaient leur champion, Cédric Diggory pour Poudlard, Fleur Delacourt pour Beauxbâtons et Viktor Krum pour Durmstrong. Mais alors, la coupe de feu se r'alluma, crachant une flamme cramoisie, et un morceau de parchemin aux bords calcinés. Surpris, le directeur attrape le morceau de papier. Et alors, ce fut le nom de son ami qui fut prononcé. Harry Potter. Par un procédé encore inconnu, Harry est devenu le second champion de Poudlard, malgré son âge inférieur à la limite imposée. Certains parlent de magie noire, d'autres d'hypocrisie de la part du jeune homme. Mais une chose est sûre, il devra faire face aux dangereuses tâches du Tournoi. C'est ce qui créa une tension entre Harry et Ron. Tout est devenu plus difficile depuis ce moment-ci.

                                    Il commençait à faire froid. Le vent affirmait la fin du mois de novembre, et la neige menaçait peu à peu. Les arbres avaient perdus leurs feuilles, et l'herbe verte en devenait humide. Le paysage semblait glacé, les engelures s'accaparant peu à peu le terrain, et une fumée blanchâtre s'échappant des lèvres à chaque souffle. Les oiseaux au loin s'en allaient vers les pays chauds, prenaient congé. Emmitouflée dans son écharpe émeraude et acier ainsi que dans sa robe d'hiver, elle marchait aux cotés de Dimitri, l'élève de Durmstrong, qui habitué au froid, se portait comme un charme dans son manteau de fourrure. Ensemble, ils se promenaient dans le jardin proche du chemin menant à Pré-au-Lard, entre le forêt interdite et la cabane d'Hagrid, le garde-chasse. Une invitation de la part du jeune homme qui disait vouloir apprendre à la connaitre. 

<<-Malgré la réputation de notre école, nous ne sommes pas tous des mages noirs ou des dangers.

-Je le pense bien, y répond Acylia. Nous, chez les Sepentards, on nous prend pour les méchants de service. Ils oublient que le premier critère de notre maison est l'ambition, la finesse et la ruse. >>

Elle se tourne un instant vers lui, le nez et les joues rougis par le froid, ce qui lui donnait un air enfantin. Lui, restait impassible face au froid, mais de tout les élèves de cette école slave, elle l'estimait être le plus joviale et celui dont la palette d'émotion était la plus varié; il souriait plus souvent. 

<<-Tu apprend l'anglais? Je veux dire, tu à l'air de le parler suffisamment couramment.

-Oui, c'est une langue que j'ai toujours trouvé utile et plutôt élégante. Mais parles moi de toi. >>

Elle en sourit. Puis, embarrassée. Elle ne sait pas vraiment quoi dire. Et un silence s'installe. La tête baissée, le regard rivé sur ses bottes, elle cherche désespérément ses mots. 

<<-Je ne parle pas souvent de moi, elle avoue. Je ne sais pas vraiment ce que je suis censée raconter.>>

Alors qu'elle craignait qu'il la prenne pour une simple idiote ne sachant pas faire la conversation, il l'encourage.

<<-Tu vis où?

-Je vis en France, elle confesse. Mais je suis née en Angleterre, tout comme mon petit frère, ce qui a ravi mes parents qui préféraient Poudlard pour ne pas oublier la langue, surtout mon père.

-Pourquoi? Si tu étais née en France, tu ne serais pas à Poudlard? 

-Je ne sais pas vraiment, mais dès qu'un enfant ayant des liens avec la magie nait en Angleterre, il est inscrit automatiquement dans cette école. 

-Donc, tu parles français?

-Oui, autant que tu parles l'anglais. Et cela c'est avéré utile cette année, elle rie. >>

Snake's TroubleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant