La nuit fut chaude, mais le lendemain matin fut bien plus glacial. La jolie blonde fut la première éveillée. Elle s'était assoupie sur son torse, tout les deux épuisés, et entassés sur le sofa, sans la moindre couverture. La seule chaleur de leur corps étant jusque là suffisante. Mais désormaisLes conséquences, la réalité, revenait tel un marteau pilon dans sa tête. Elle n'osa jeté le moindre regard au jeune homme allongé sous elle, se releva, et frissonnant face au vent qui martelait la vitre, attrapa sa robe de chambre sur le bras d'un autre sofa, la fit valser sur ses épaules, et s'approcha du mur de verre. Sa vue se perdait sur le carré de verdure qui appartenait au manoir et qui s'étendait à l'arrière, ainsi qu'au montagne plus loin emmitouflée dans la brume blanchâtre qui semblait cotonneuse par endroit, légère et voluptueuse par d'autre. Elle observait les volutes immaculées qui se mouvaient tout autour des dômes d'un vert sombre.
Son être était prit de violents spasmes. Elle s'était interdis de succomber à cette folie, cette fièvre démente, qui l'hypnotisait à chaque fois qu'elle le voyait, qu'il était proche, qui embrumait son esprit. Mais elle avait craqué. Un moment d'égarement, rien de plus. Cette nuit restera un moment d'égarement.
Elle n'avait pas le droit de fréquenter ces gens, cela faisait déjà trop de mal à sa famille. Des partisans de ce monstre. C'est mettre sa famille en danger, ses amis. Et combien même, la réputation de ce jeune homme le suivait. Il manipule. Elle n'est surement, à ses yeux, qu'une simple fille utile pour son père, son nouveau maître. Peut être l'attirait-il dans ses filets pour lui soutiré des infos sur son ami, sur ses intentions. Peut-être voulait-il la manipulé, ou juste jouer avec elle parce qu'ils se haïssent depuis le début.
Un haut le coeur la prit en repensant à tout ceci. Comment avait-elle put se donner à lui cette nuit-là?
<<- Tu regrettes?>>
Cette voix, rauque au matin, encore légèrement endormie, lui arracha un frisson. Et tout les souvenirs de la nuit lui revinrent en tête. Elle ferma les yeux, partagée entre le dégout, la colère, envers sois-même et cet homme, et le désir qui creusait désormais son bas-ventre. Elle n'osa le regarder, de peur de succomber à nouveau. Elle refusait que ceci arrive à nouveau. Une première trahison était déjà de trop. Lorsqu'elle l'entendit se lever, elle prit les escaliers pour descendre dans sa chambre.
Arrivée là, elle prit une douche. Une douche qui dura de longues minutes. Peut-être même une heure, ou plusieurs. Elle n'avait plus la notion du temps. Elle se laissait sous une pluie chaude, comme si l'eau pouvait purifier son corps et son âme. Elle se sentait étrangement sale. Elle avait trahi.
Encore et encore, l'eau coulait. Elle se refroidissait de plus en plus. Et pourtant la buée continuait d'emplir la pièce, comme si bientôt, elle allait l'étouffer. Elle jugea bon de sortir.
Là, une serviette enroulée autour du corps, elle s'assit sur le sol, contre le lavabo, ses cheveux laissant quelques gouttelettes tomber dans son dos. Elle séchait là, tel un pantin désarticulé, sur les carreaux de la salle de bain. Elle frissonnait à chaque pensées tortueuses. Elle avait trahi.
Elle sortit de la salle de bain dans un pantalon noir et un chemisier sans manche blanc. Rien de plus simple. Elle ne voulait pas d'extravagance pour aujourd'hui. Les cheveux encore humide, elle attrapa un élastique et attacha sa chevelure blonde en une queue de cheval. Mais, sur son bureau, près de ses élastique, quelque chose l'interpella. Une lettre. D'ordinaire, la chouette attend sur son balcon. Joggle devait l'avoir trouvé le la lui a surement ramené. Elle fut surprise, en la prenant, de la trouver scellée par le cachet de Poudlard. Elle avait pourtant déjà reçu sa lettre d'admission pour sa septième année, avec sa liste d'affaires à acheter. Elle avait déjà tout rangé dans un tiroir après un sortilège de rapetissement. Elle décacheta alors l'enveloppe et déplia la lettre. En en-tête, elle découvrit le blason de sa maison.
A : Ms. A. Orack
Deuxième chambre du deuxième étage
Manoir Malfoy
Wiltshire, Angleterre
Chère Ms. Orack,
Nous avons le plaisir de vous informer que vous avez été sélectionnée pour servir en tant que Préfète-en-chef pour la maison Serpentard. Vos résultats scolaires montrent votre aptitude à garder le calme lors de situation menant à la panique, votre compétence à mener les autres, et votre ambition qui est depuis longtemps attribuée à Serpentard.
Nous sommes certains que vous continuerez à être un modèle pour vos pairs et prendrez vos nouvelles responsabilités au sérieux. Vous trouverez ci-joint votre badge de préfète-en-chef qui devra être continuellement épinglé sur votre robe. Félicitations!
Sincèrement,
Horace Slughorn,
Directeur de Serpentard.
Elle détacha le badge épinglé sur la lettre, d'une couleur vert anise où était glorieusement écris en lettre d'argent "Préfète-en-chef". Elle l'observait avec admiration. Elle se mit à fouiller dans tous ses tiroirs à la recherche de parchemin pour écrire à son père et son frère. Ils seront si fiers! Mais elle avait épuisé ses réserves. Elle se jeta alors dans les escaliers, le sourire aux lèvres, par en demander à Narcissa.
A mi-chemin, elle perçut quelque chose qui la fit s'arrêter net dans sa course.
Narcissa enlaçait son fils avec une fierté qui pinça le coeur de la jeune femme.
<<- Félicitation! Je sus si fière de toi, ton père le sera aussi!>>
Il tenait dans sa main, la lettre qui semblait similaire à la sienne, avec son badge en bout de doigt. Son regard acier se tourna alors vers elle et il vit, dans sa main, le petit objet en métal vert et acier.
Je hais tout à propos de toi. Pourquoi est-ce que je t'aime? Je hais tout à propos de toi. Pourquoi est-ce que je t'aime?*
*I hate everything about you. Why do I love you? *I hate everything about you. Why do I love you? "I Hate everything about you, by Three Days Grace"
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Snake's Trouble
FanfictionAcylia Orack est une jeune fille au fort tempérament, avec beaucoup de répartie, qui trouve toujours un intérêt dans ce qu'elle fait. Mais cette partie d'elle n'est pas visible aux yeux de tous qui ne comprennent pas pourquoi la jeune femme est à Se...