L'image de son père, ses deux enfants dans les bras, étira ses lèvres dans un sourire. Son père était venu voir ses enfants pour Noël, avec l'accord du directeur. Ce fut merveilleux. Son père, l'avait prise à part pour un moment. Il l'avait serrée fort dans ses bras, murmurant à son oreille :"Tout va mal, et le serpent commence à chanter"
Cette phrase, il la lui avait dite la première fois quand elle était toute jeune. Et il avait ajouté "l'ambition et la ruse fait d'un Homme quelqu'un qui saura sauver la situation quand les autres pensent être tombés au plus bas." Il avait cerné, lui, son père, qui elle était depuis le début. Tout comme sa mère.
Elle sourit face à la glace. Un pull en laine gris perle, sa jupe de cours, des collants, des bottines, et un grand manteaux chiné molletonné. Satisfaite, elle transplana jusqu'au manoir Malefoy. Aujourd'hui, était la date de son retour d'Irlande. Il lui avait envoyé une lettre, disant qu'il devait passé voir sa mère sur le chemin du retour et qu'il était donc inutile de l'attendre au quai, il la retrouverait l'après-midi à l'école. Mais elle ne tenait plus en place. Elle avait trouvé une jolie montre à Pré-au-lard, très chic et classe, elle était persuadée qu'elle lui irait à merveille. Un petit cadeau de noël. Elle avait scellé la boite d'un ruban, et l'avait glissée dans son sac.
Lorsqu'elle arriva, elle trouva Narcissa dans le fauteuil. Celle-ci, elle la voyant, se leva pour la saluer.
<<-Je suis ici pour une surprise à votre fils. Il rentre ce matin, n'est-ce-pas?
- Oui, oui! Tiens, tu n'as qu'à te cacher dans la cuisine. Oh, dépêches-toi, je crois que je l'entend!>>
Acylia se rua alors vers la pièce que désignait la mère Malfoy, et referma derrière elle. Aussitôt, la porte d'entrée claqua.
<<- Oh, te voilà enfin rentré! J'ai une surprise pour toi....>>
Une voix familière s'éleva. Sa voix. Un sourire lui monta à nouveau aux lèvres. Elle échappa un gloussement qu'elle étouffa de sa main, sous l'excitation de le revoir. Mais une autre voix, féminine et élégante, mélodieuse, s'éleva à son tour.
<<-Bonjour, madame Malfoy. Enchantée de vous rencontrer. >>
Alors, désormais curieuse, Acylia ouvrit légèrement la porte et scruta l'extérieur à l'entrebâillement. Malfoy était vêtu comme à l'accoutumée de noir, une chemise et un pantalon de cette couleur, accrochant un épais manteau au crochet. A ses cotés, une jolie jeune femme un peu plus jeune, qu'Acylia crut reconnaître, comme si elle l'avait déjà vu de loin. Peut être dans une rue.
<<- Mère, je te présente Astoria. Je l'ai rencontré en Irlande. Elle est vraiment adorable, je suis sûre que tu va l'adorer!>>
Le coeur d'Acylia manqua un battement. Sa cage thoracique semblait se comprimer sur son corps. C'est pas vrai...
<<- Tu avais une surprise, c'est ça, demanda soudainement le blond, intéressé, tandis que sa mère semblait très embarrassée.>>
La mère Malfoy jeta un regard vers la cuisine, puis se tourna à nouveau vers son fils, ne sachant que faire. Soudain, Acylia sortit de sa cachette. En la voyant, la mine de Malfoy blêmit. Son air enthousiaste s'évanouit aussitôt.
<<- Acylia...>>
Elle lui lâcha un sourire faible, fébrile et au bord de l'explosion. Elle sortit de son sac la boite de la montre, la cogna fortement contre l'estomac du jeune homme qui l'attrapa douloureusement.
<<- Surprise!>>
Puis elle se tourna vers la mère Malfoy, ignorant complètement Astoria.
<<-Merci pour tout, madame Malfoy.>>
Celle-ci ne savait où se mettre, l'air désolé. Mais Acylia avait fait son choix. Elle sortit de la maison. Elle voulait prendre l'air.
<<-Acylia, attends!>>
Elle ne l'écoutait plus et marchait droit devant elle, sans jamais le regarder. Puis elle ouvrit les portes, et inspira à pleins poumons. Les larmes lui montaient au yeux. Et son cœur n'avait plus rien d'un cœur. Il était brisé et meurtri, comme jamais elle crut cela possible.
Elle senti sa main enlacer son poignet pour l'arrêter. Elle le retira de son emprise aussitôt, comme dégoûtée.
<<-Ne me touches pas! Ne me touches plus.>>
Elle se tourna vers lui, sans jamais parvenir à le regarder droit dans les yeux. Lui, il croyait a une chute sans fin, il s'effondrait, en percevant la douleur dans ses prunelles, la déception sur ses traits.
<<-Je t'avais dit, je t'avais avouer. Et toi....ça m'apprendra au moins.>>
Et sans un mot de plus, elle s'éloignait. Puis elle transplana. Et atterrissant dans sa chambre, elle s'écroula au sol.
Dans la journée, elle avait prit une douche. Une longue douche qui semblait interminable, et qui ne s'arrêta qu'après dix minutes d'eau froide. Puis elle était sortit, s'était présentée à la bibliothèque pour rendre ses livres. Là elle avait rencontré Danielle qui revenait de ses vacances. Elles avaient parlé. Danielle avait vu son regard triste, mais Acylia refusait de s'expliquer. Elle ne quémanda qu'une épaule pour pleurer, sans jugement, et Danielle lui la donna.
Puis, avec courage, elle s'était présenter au repas du soir. Malfoy avait tenté de l'approcher, de s'asseoir près d'elle au risque de se faire voir, mais Astoria lui faisait de grands signes de la main à l'autre bout de la table, et face au regard froid de la jeune femme, il s'en alla la rejoindre. Il fallait que, par dessus le marché, Astoria soit en cinquième année à Poudlard. Le seul bon point dans tout ça était que Pansy en était toujours verte de jalousie. Et alors, jouant avec sa nourriture de sa fourchette, elle songeait.
Non, nous ne sommes pas dans cette histoire ensemble.
Ce n'était pas de l'amour, ce n'était pas de l'amour
C'était une illusion parfaite
J'ai cru que c'était de l'amour, ce n'était pas de l'amour
C'était une illusion parfaite
Tu était une illusion parfaite
"Perfect illusion, by Lady Gaga"
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Snake's Trouble
FanfictionAcylia Orack est une jeune fille au fort tempérament, avec beaucoup de répartie, qui trouve toujours un intérêt dans ce qu'elle fait. Mais cette partie d'elle n'est pas visible aux yeux de tous qui ne comprennent pas pourquoi la jeune femme est à Se...