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Je me réveil en faisant une grimace, je ressens une vive douleur dans le cou et j'ai dû mal à bouger... je soupir, puis essaie de me redresser. Je pose ma main sur mon cou, j'ai un pansement? Mais il c'est passer quoi hier? J'essaie de me rappeler ce qui a bien pu se passer, mais je n'y arrive pas. J'ai un trou noir complet ... j'arrive à me lever, mais mon corps semble lourd. Je m'approche doucement de mon miroir et regarde ce que j'ai au cou, pourquoi est-ce que j'ai un pansement ? D'un coup, mon coeur se resserre, je ressens un manque... ça me donne envie de pleurer, il me manque quelque chose, mais qui ne semble pas si loin que ça.

-Mais qu'est-ce qu'il m'arrive... Soupirais-je, en fermant fortement les yeux.

Je pose ma main sur mon torse, au niveau de mon coeur. Cette sensation de manque se fait de plus en plus ressentir, j'ai envie que ça s'arrête ! Pourquoi ça me fais ça?! Il me manque quoi?! Je regarde mon poignet, hein? Pourquoi je porte un bracelet, je ne me souviens pas en avoir mis un... je sens de l'air frais dans mon dos, je me retourne et remarque que ma fenêtre est ouverte. Elle ne l'était pas que je me suis lever... je vais vers elle, puis la referme. Je sursaute en sentant des bras passer autour de ma taille, des bras?!

-Arrête de paniquer. Entendis-je, au creu de mon oreille.

Cette voix me dit quelque chose mais je n'arrive pas à me rappeler qui... il me retourne vers lui, je croise son regard, les battements de mon coeur s'accélère. Il pose sa main sur ma joue et rapproche mon visage vers le sien. Qu'est-ce qu'il fait?

-J'entends les battements de ton coeur, pourquoi bat-il si vite? Souffle-t-il.

Son souffle froid s'échoue contre mon visage, me faisant frissonner. C'est le fils de nos voisins, mais qu'est-ce qu'il fou dans ma chambre?!

-C'est moi qui te met dans cet état? Il ricane. Il ne faut pas.
-Qu'est-ce que tu me veux? Lui demandais-je, en le dévisageant.
-Tu ne dois certainement pas te souvenir... j'ai fais de toi mon calice.

Son quoi? Ça veux dire quoi calice ? Il raconte quoi comme connerie? Je lui lance un regard d'incompréhension, complètement perdu.

-Je suis un vampire, et tu es devenu mon, comment dire... mon garde manger ? Dit-il, en me souriant.
-Pardon? Dis-je, ahuris. Déjà un vampire ça n'existe pas, et je ne suis pas un garde manger!
-Si je t'ai choisi, ce n'est pas pour rien. Mais si tu veux, je peux partir et tu te sentiras mal, en ayant un vide et un manque... tu ne pourras plus bouger et tu seras paralyser sans pouvoir faire quelque chose. Me dit-il, en caressant ma joue.

Je pousse sa main froide, pour qui il se prend? Et puis quoi encore? Il se croit tout permis alors que je l'ai rencontré qu'hier.

-Pourquoi tu m'as fais ça? Hm? Lui demandais-je, en croisant les bras sur mon torse.
-Parce que l'odeur de ton sang n'est pas comme les autres et que je sais ce que ça signifie, sauf que je ne te le dirais pas. Dit-il, en me tirant vers lui. Il faut que je m'abreuve de ton sang...
-Non mais tu plaisante j'espère?! Criais-je, en le repoussant sans grand succès. Ne me touche pas..!

Il descend le haut de mon t-shirt, faisant mettre à nu mon épaule. Il dépose délicatement ses lèvres dessus puis lèche ma peau de façon sensuelle. Je frissonne sans m'en rendre compte, commençant à aimer cette sensation qu'il me procure... ses crocs pointu se colle contre mon épaule, et commence à se planter dans ma chair. Un petit gémissement passe entre mes lèvres... mais ce n'est pas un gémissement de douleur, au contraire... à chaque fois que ses canines s'enfonce dans ma peau, je ressens du plaisir et non de la douleur. C'est bizarre... mais ça m'excite. Je le serre fortement contre moi, ma respiration devient courte et saccadé alors qu'il suce mon sang petit à petit faisant durée le plaisir.

-Jongup.. Gémis-je, le souffle court.

Il retire ses crocs de ma chair, pour ma plus grand frustration, il lèche le sang qui coule encore de la morsure.

-Si délicieux... Soupir-t-il, en reculant son visage.

Il me regarde dans les yeux, une lueur bleuté passe dans ses yeux, c'était beau... il lèche sensuellement ses lèvres puis me sourit.

-Je devrais me nourrir de ton sang toute les deux heures aujourd'hui. Me dit-il, en passant sa main dans mes cheveux. Je ne serais pas loin de toi.

Je me sens honteux d'avoir aimer, mais c'était tellement bon et excitant, je ne sais pas pourquoi j'ai ressenti autant de plaisir en me faisant mordre. C'était comme si j'attendais ça depuis un moment et que je l'acceptais sans broncher... un pincement au niveau du coeur me sorti de mes pensés, il n'était plus là et la fenêtre était encore ouverte. Il est partit...

Diabolik loveOù les histoires vivent. Découvrez maintenant