Le Meilleur Ami De Mon Mari 《TERMINÉ》

Chapitre 18 : Une Autre Chance

- Tu es vraiment bête Vanessa. Me dit ma meilleure amie de l'autre côté du téléphone.

- Je ne suis pas bête Lindsay. Il m'a clairement dit qu'il ne voulait plus être avec moi, il a tourné la page en sortant avec Tanya et tu veux que je lui laisse une autre chance? Ça ne se passe pas comme ça. M'énervé-je contre ma meilleure amie qui décidément ne me comprenait pas.

- Il est sorti avec Tanya pour t'oublier Vanessa. Tu l'as fait souffrir toi aussi ne l'oublie pas. Il a certainement mal agi avec toi, mais toi non plus tu n'as pas été douce avec lui.

- Parce que tu prends sa défense maintenant? M'énervé-je davantage faisant retourner quelques collègues présents à la cafétéria de la société.

- Je ne prends pas sa défense Vanessa. J'ai toujours été là pour toi, même quand tu étais en tort. Mais cette fois c'en est beaucoup trop. C'est toi qui l'a poussé à te dire des mots blessants et non le contraire. Dit Lindsay.

- Ce n'est pas de ma faute s'il n'assume pas notre relation. Lors de notre voyage à Paris il m'a promis de tout avouer à Ryan lors de notre retour, mais le lendemain il s'est désisté et m'a annoncé calmement qu'il n'allait pas le faire. Alors excuse moi d'avoir été méchante avec lui alors qu'il m'a brisé le coeur bien avant cette histoire.

Ma meilleure amie ne dit rien mais soupire bruyamment.

- Bref je dois te laisser, je vais reprendre le travail. Déclare-t-elle avant de raccrocher.

Je sors de la cafétéria et regagne mon bureau.

Tanya vient me rejoindre ce qui me surprend.

- Je te le laisse, il n'est pas assez bien pour moi de toute manière. Et puis il a passé tout le temps à parler de toi. Lance la salope.

- De qui parles tu?

- Evan.

- Nous ne sommes pas ensemble. Et je n'ai pas besoin que tu me le laisses.

- Je sais que vous n'êtes pas ensemble étant donné que tu es mariée. Mais je sais qu'il se passe quelque chose entre vous.

Je hausse les épaules ne voulant pas répondre à cette femme.

- Enfin bref. Il est avec le directeur général.

- QUOI?

- Tu ne savais pas qu'il viendrait?

Je me lève d'un bond et fonce dans le bureau de mon directeur.

- Bonjour Monsieur Hattaway excusez moi de vous déranger, mais cette personne n'a rien à faire chez nous. Dis-je d'une traite.

- Madame Stewart nous parlions justement de vous avec Monsieur Low.

- De moi?

- Oui. Bon c'était censé être une surprise mais je préfère te l'annoncer maintenant. J'ai racheté cette société et je souhaiterais te nommer comme directrice. M'annonce le meilleur ami de mon mari.

- Je peux te parler une minute? Lui demandé-je et il accepte en sortant du bureau de mon directeur.

- Que se passe-t-il?

- Tu te fous de moi? Cela fait combien de temps que tu programmes de racheter la société où je travaille?

- Un mois environ.

- Et tu ne t'ai jamais dit que ça serait une bonne idée de m'en parler avant de t'incruster dans mon travail?

- Je ne m'incruste nul part Vanessa. Je ne voulais pas t'en parler car je voulais que ça soit une surprise. C'est tout!

- Et bien je n'ai pas besoin de ta surprise ni du poste de directrice. Je te supporte à peine quand tu viens chez moi, alors de là à te voir chaque jour, ça ne me tente pas du tout.

- Pourquoi réagis tu ainsi? Je pensais que tu serais contente en apprenant que t'allais enfin décrocher le poste qui te fait rêver.

Il a raison, ce poste me fait rêver depuis longtemps, mais je voulais l'atteindre de mes propres moyens. J'y été presque en plus. Je ne voulais pas qu'il s'en mêle, je n'aime pas le favoritisme.

- Je l'aurais été si tu n'y avais pas mis ton grain de sel. Je voulais obtenir ce poste par moi même, pas grâce à toi. M'énervé-je.

- Hattaway est d'accord pour que tu prennes sa place. Il était d'accord depuis le début. Il sait que tu es la seule qui mérite sa place. Je n'ai rien fait du tout Vanessa crois moi. Tu l'as fait par toi même.

Je soupire de fatigue et retourne dans le bureau de mon directeur.

- Monsieur Hattaway, j'ai une urgence familiale. Je dois y aller. Inventé-je afin de rentrer chez moi.

- Allez y. Je vous vois demain.

Je suis étonnée qu'il ait accepté aussi facilement. D'habitude je le supplie de me donner une après midi. Je suis sûre qu'Evan y est pour quelque chose.

Je déteste cet homme!

Je prends mes affaires et sors de mon travail suivie d'Evan.

- Vanessa attends!

Je m'arrête et me tourne vers lui affichant une mine sévère.

- Je veux juste que tu sois heureuse. Me dit-il simplement.

- Je n'ai pas besoin de toi pour l'être.

Bien sûr que j'ai besoin de lui...

- Je le sais et tu me l'as bien fait comprendre, mais je tenais quand même à m'excuser pour tout ce que je t'ai dit. Tu sais très bien que je le pensais pas.

- Ce n'est pas un jeu Evan. Soit disant que je te pardonne et après? On va encore se disputer et se dire des choses cruelles, puis quelques jours après on va revenir l'un vers l'autre et on va s'excuser comme si rien ne s'était passé? Ça ne peut pas continuer comme ça.

- Tu as raison. Peut être qu'on va se disputer encore et se faire la tête, mais ça fait partie de la vie. Il me prend les mains et continue. Vanessa je ne peux pas vivre sans toi. J'ai tout fait pour essayer de t'oublier mais je n'ai pas pu. Tu me hantes jour et nuit. J'admets que tout cela c'est de ma faute. Je t'ai promis beaucoup de choses et je n'ai fait aucune. Je suis prêt à tout pour que tu me pardonnes. Je ferai tout pour que notre relation redevienne comme avant.

Ça me touche énormément ce qu'il me dit, mais je ne peux rien faire désormais. Mon père ne me reparlera plus jamais si je divorce et je veux éviter cela.

- Je ne peux pas Evan. Je suis désolée, mais je ne peux rien faire maintenant.

Il me lâche les mains et recule d'un pas.

- Tu en es vraiment sûre?

- Crois moi ce n'est pas ce que je veux, mais j'y suis obligée.

- Très bien.

Le brun s'éloigne de plus en plus et s'efface de ma vue en se mélangeant à la foule.

Mais pourquoi ne lui ai-je rien dit à propos de mon père? Je crois qu'il pourrait me comprendre ou m'aider.

J'ai fait assez d'erreurs dans ma vie, mais je sais qu'Evan n'en ai pas une et je ne compte pas le laisser partir.

J'ai un plan et rien ni personne pourra m'empêcher de l'exécuter.

R-J