Chapitre 29

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Mansour en multimédia

PVD De Maya:
C'est de bonne humeur que j'ai quitté mon appartement. En effet ma future belle- mère m'avait appellé pour me parler sûrement de ma future union avec son fils. Je ne me suis pas faite prier, j'ai foncé tout droit chez elle. J'étais impatiente de savoir comment elle comptait y parvenir pour me caser avec son fils. J'étais prête à même être la coepouse de Fatima. Du moment où je l'avais lui,le reste m'importait peu. Un homme riche et beau comme Mansour ne courrait pas dans les rues. Il me fallait un homme qui répondait à ces critères et c'était tout lui. Je n'aimais pas Mansour mais j'aimais bien son chéquier .

Il me fallait un homme qui puisse entretenir mon train de vie de femme riche que je veux incarner. Et Mansour tombait à pic pour ça. Je suis le cliché parfait de la fille à papa qui se retrouve déshéritée.Et depuis je vis dans la galère. Moi la fille d'un banquier se retrouve couper les vivres. Et le pire c'est qu'il m'a donné un délai de trois mois pour me construire une autonomie. Je me demande: A quoi ça sert d'avoir un père riche si on ne peut pas en profiter?Vraiment!

Depuis je sillonne les cabinets d'avocat à la recherche d'un job.
Je croyais que ça allait être facile puisque je n'avais qu'à user du nom de mon père. Mais on dirait que ce vieux a une longueur d'avance sur moi. Car chaque notaire,chaque avocat prenait le temps d'éplucher mon cv avec minutie. Et ils me disaient qu'ils me rappeleraient. Je leur abbatais ma dernière carte :Celle de la fille du banquier célèbre . Mais cela n'a pas eu l'effet escompté , au contraire ils ne faisaient que me renvoyer et mon CV avec.

J'étais au bout du rouleau jusqu'à ce que Ta Dieynaba l'amie de ma mère me parle de son fils. Le seul hic était qu'il allait se marier et pas avec n'importe qu'elle femme: ma pire ennemie.
J'avoue que j'étais surprise en sachant que la femme que j'haissais déjà sans la connaître n'est autre que celle que j'ai toujours haï. Le monde est petit dé.

Quand j'ai su cela,la première idée qui m'est venue à l'esprit était de devenir ''son amie''. Évidemment naïve comme elle est ,elle a cru à mon histoire et m'a même pardonné. J'avoue que je suis une experte pour jouer la comédie. Je meriterais même un oscars, Fatima a eu à me voir à l'oeuvre. Mais ça ne lui a pas assez servi de leçon à ce que je vois. Pauvre idiote,elle ne s'est doutée de rien .

Avec l'aide de ma future belle-mère ça sera un jeu d'enfant de les séparer. Et ça tombe bien, Tata Dieynaba ne porte pas Fatima dans son coeur.

Quelques minutes plus tard,j'arrive en taxi et paye. C'est pour resumer un peu à quoi j'en suis réduit. Mon père a confisqué ma voiture. Quelle honte!Heureusement qu'il n'a pas encore gelé mes cartes de crédit. Mais quelque chose me dit qu'il ne va pas tarder à le faire. Il faut que je sois en couple avec Mansour et coûte que coûte.

- Ah bonjour Tonton souris-je faussement pour saluer mon ''beau - père''.

Je ne sais pas mais quelque chose me dit qu'il ne me porte pas vraiment dans son coeur. Ça tombait bien car moi aussi. Il me le faisait bien savoir.

- Bonjour me repond- t- il froidement.Y aw xana amo keur té waxoumala boulfi indé ti sa thiol ngou bonne bi nga sole( Toi tu ne peux pas rester chez toi,et puis ne t'avais-je pas dit de ne plus porter ses habits indecents en venant chez moi.)

- Wa lanla ?(qu'est -ce qui se passe ici?) intervient Tata Dieynaba me sauvant ainsi d'un gros moment de gêne.

- Xana Mariama mi waxonako boumou fi nieuweuti ak solam you bonne yi( C'est Mariama,j'ai beau lui dire de ne plus venir chez moi avec ces habits là mais elle est têtue).

La Vie D'une Reine De BeautéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant