Chapitre 41

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PVD de Fatima

- Il se trouve que votre grossesse comporte des risques. Vous souffrez d'une anémie sévère. Vous êtes en manque de fer, et pour vous et pour le bien -être du bébé, je vous conseillerai une bonne alimentation riche et équilibrée. Je vous laisse encore toutes mes félicitations dit-il en partant.

À son départ j'étais plus nerveuse qu'autre chose, savoir que ma grossesse allait subir une complication me terrifie d'avance. Le fruit de notre amour pointait enfin le bout du nez et maintenant qu'on m'annonce les risques, la peur s'est vite emparée de moi. Tout cela  m'effraie au plus haut point .

J'étais toujours dans mes pensées quand Mansour me prit la main et comme s'il avait lu dans mes pensées me dit ceci :

- T'inquiète pas ma belle, je suis là et je t'accompagnerai tout le long de ta grossesse. Avant d'être la mère de ''mon fils '',tu es la femme de ma vie et je te soutiendrai toujours dit-il m'embrassant la tempe.

- J'ai peur Mansour, Je ne sais pas si.....

Il me coupe la parole

- Ne parle pas de malheurs ma belle ! On est une équipe et on va se serrer les coudes. Rassure -toi,tout va s'arranger inchallah dit-il me prenant dans ses bras.

J'étais tellement en sécurité que je ne voulais plus me détacher de lui. C'est fou comment par des simples mots, Il pouvait m'apaiser.

- Tu te rends compte Fatima, on va être parents. On va avoir une petite Fatima ou un petit Mansour qui va courrir partout dans la maison. Tu te rends compte mon coeur?Tu viens de réaliser mon rêve . Tu as fait de moi l'homme le plus heureux de la terre me sourit-il avec les yeux qui pétillent .

Pour réponse, je le pris dans mes bras et resserrant notre étreinte. Je laisse couler deux larmes, j'étais tellement heureuse de le rendre heureux que j'oubliais en espace de quelques secondes cette mauvaise nouvelle.

***

Quelques jours plus tard, nous étions rentrés à la maison car je devais rester en observation. Mansour avait pris exprès un congé pour ma grossesse. Je lui avais dit que tout ira bien et lui avait même proposé de prendre une bonne pour qu'il soit rassuré mais rien n' y fit. Têtu comme toujours, l a tenu à rester avec moi jusqu'à ce que ma grossesse arrive à terme. Il me répétait toujours que puisque c'était SON entreprise, il allait gérer. Mon cher mari a fini par ouvrir son entreprise d'import-export. Il m'avait assuré qu'il laissait le travail entre de bonnes mains.

J'étais vraiment touchée par cette attention. Il était toujours aux petits soins avec moi. C'était trop mignon de sa part . Il était attentif à tous mes caprices. Tout allait pour le mieux enfin hormis le fait que Mansour semblait avoir des problèmes au boulot. Je l'entendais souvent s'énerver au téléphone . J'étais heureuse qu'il soit si près de moi mais je ne pouvais pas ne pas me sentir coupable pour son boulot. Alors un soir, j'ai décidé de lui en parler :

- Chéri , je suis très touchée de toute l'attention que tu nous portes le bébé et moi. Mais tu ne crois pas qu'il serait temps de reprendre les affaires ?Dis-je d'une voix mielleuse.

- Ah les femmes ! Je ne vous comprendrais donc jamais. Je suis prêt de toi et tu te plains, tu devrais être heureuse au lieu de me chasser plaisante -t-il

- Mais non mon coeur, c'est pas ça ! Il me reste encore six mois et je ne voudrais pas que tes affaires soient à la traîne à cause de moi lui rassurais-je.

Il sembla réfléchir un moment avant de me dire ceci :

- Très bien ! Mais à une seule condition dit-il malicieux.

La Vie D'une Reine De BeautéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant