Chapitre 38

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PVD de Fatima
Quelques jours plus tard, le mariage religieux était enfin scellé . Mansour et moi nageons dans le bonheur total. Il me faisait toujours me sentir unique à ses yeux. J'adorais ces petites attentions à mon égard.

J'avoue que le Sénégal me manquait beaucoup .J'aimais bien m'occuper de l'appartement mais je m'ennuyais trop. J'attendais l'arrivée de Mansour avec impatience et on essayait de rattraper le temps perdu .

On nageait dans le bonheur total . Tout allait pour le mieux enfin avec mon père c'était autre chose. Il se comportait bizarrement avec moi limite s'il ne me fuyait pas. Il trouvait toujours un prétexte pour ne pas qu'on se voit. Et quand je l'appelais, Il s'empressait de raccrocher. Cela commençait vraiment à m'inquiéter. Évidemment après ce qu'il a orchestré avec Boubacar, il ne va sûrement jamais me répondre . Mais j'ai besoin de le confronter avant de prendre une quelconque décision.

Quant à Boubacar, il avait rompu tout contact. Enfin je lui avais fait comprendre le message maladroitement. Il faut dire que je n'y suis pas aller de main morte. Avec du recul, je regrette même mais il avait compris et c'était mieux ainsi. Il ne fallait tout de même pas qu'il espère un amour qui ne sera probablement jamais réciproque.

Flashback

C'était une semaine après mon mariage religieux. Mansour était sorti et j'étais tranquillement assise devant la télé. Quelques minutes plus tard, j'entendis sonner,je me
précipite pour ouvrir pensant que c'était Mansour .Mais grande
était ma surprise en voyant Boubacar au pas de la porte.

- Boubacar toi ici ? Dis-je surprise de le voir.

- Tu ne m'invites pas à entrer dit-il sérieux.

- Hum... Bien sûr !Entre!dis-je lui cédant le passage. Assieds toi ,je te sers quelque chose à boire ?

- Non merci dit-il sèchement. Je suis venu te parler sérieusement Fatima.

- Je t'écoute dis-je. Ah avant que je ne l'oublie ! Dis-je en me levant pour aller prendre mon sac.

Je reviens quelques minutes avec une enveloppe et le lui tends :

- Voilà tout ce que je te devais ! Il y a le prix du billet et j'ai déjà envoyé à Kenza le loyer du temps que j'ai passé là-bas.

Il me regarde avec dédain avant de me dire ceci :

- Je le faisais de bon cœur Fatima ! Je ne toucherai pas à cet argent ! Dit-il déterminé.

- Très bien ! Dans tous les cas je te l'enverrai donc prend le s'il te plaît ! Dis-je .

Face à ma détermination, il souffle d'exaspération avant de prendre l'enveloppe.

- Bon allons droit au but! Tu sais très bien les sentiments que j'éprouve pour toi et malgré tout tu les as ignoré. Bon on en est où là exactement car je veux savoir ?

- Mais il n'y a rien eu entre nous et il n'y aura rien ! Je te considère comme un ami c'est tout,! C'est pourquoi je ne voulais pas casser cela raison pour laquelle j'ai pas répondu à tes avances. Je te considère comme un ami Boubacar et je préfère que ça reste ainsi. J'aime Man...

- NE ME PARLE PAS DE LUI ! Crie-t-il

- Mais c'est un fait Boubacar. C'est lui que j'aime, c'est lui que mon coeur a choisi dis-je calmement.

- Non Fatima ! Tu ne peux pas me dire ça ! Regarde -moi dans les yeux et dis-moi que tu ne m'as jamais aimé dit-il une once d'espoir dans la voix.

- Et bien si, mais ça c'était avant Bouba. Je t'ai aimé dans le passé d'un amour inconditionnel. J'ai souffert de cet amour qui m'a consumé. Je t'ai aimé . J'ai appris à vivre avec . Et lui, Il est réapparu dans ma vie et a pansé tous les maux de mon coeur. Il m'a appris à aimer de nouveau. Non en fait ,je l'ai toujours aimé. Je l'ai aimé en grand frère protecteur, en ami et pour finir comme mon mari. Cet amour que j'avais pour lui était  seulement enfoui dans une partie de mon coeur mais n'a jamais disparu. C'est lui que mon coeur a choisi Boubacar accepte le. Il a suffit qu'il réapparaisse pour raviver la flamme .

La Vie D'une Reine De BeautéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant