Chapitre - 8.

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Hermione ne répondit rien dans un premier temps, se contenta de regarda sa meilleure amie avec le même pauvre et faible sourire.
Elle finit par pencher la tête en arrière, fermer les yeux et inspirer.

" -Comment ça ?

-Hermione... On dirais que tu nous fuis tous plus ou moins et même qu'on te fait peur; Tu sembles crevée; t'as maigris; tes yeux sont rouges et vides de vies; on dirait que tu sembles sur le point de pleurer depuis que t'es arrivée; tu tiens à peine debout; tu ne manges rien; tu ronges tes ongles; tu joues avec tes mains; tu fuis le regard de maman; tu quittes précipitamment la table quand on se met à parler de Fred, George à dit que tu t'installais ici à durée indeterminée sans dire pourquoi -note bien que je suis heureuse que tu sois là-; D'ailleurs George te regarde comme si t'étais une bombe prête à exploser et... BORDEL ! Hermione tu portes un gros pull quatre fois trop grand pour toi au mois d'aout ! Alors me dit pas qu'il n'y a rien s'il te plait !" Hermione inspira faiblement. Quand elle prit la parole, elle avait des trémolos dans sa voix, il fut étonnant qu'elle ne pleura pas encore :

"-Ginny, je... désolée... Je ne sais pas comment te le dire...

-Tu n'as pas à t'excuser. Sort tout en vrac, ne t'inquiète pas, on s'en fout de la forme et de... Hermione ? Tu pleures ? " la brune acquiesça, incapable d'en faire plus. Elle regarda Ginny dans les yeux pendant une seconde avant de prendre tout le courage Gryffondor qui lui restait et de sortir des papiers de sa poche.

Pourquoi, après de si longues années à se battre pour le cacher Hermione avouait si facilement ? Elle ne le sut jamais. Surement la peur, la peine, l'angoisse, la détresses : son ultime appel à l'aide.

Alors Hermione, observa sa meilleure amie qui restait figée devant une photo -celle qu'Hermione gardait sur sa table de nuit-, depuis de longues secondes. Ginny était immobile, les yeux ronds. Elle finit par se retourner vers Hermione.

" -Vous... Vous aimez ? " nouvel acquiescement. Ginny prit le temps d'accepter la nouvelle et regarda Hermione. Elle comprenait un peu mieux désormais. Une larme coula sur la joue ronde de la rouquine..

" -Ooh... Hermione... Je suis tellement désolée. Tellement... " Elles se serrèrent dans les bras l'une de l'autre. Hermione ne savait pas comment elle pouvait encore pleurer. Mais elle pleurait encore. Elle finit par se détacher.

" -Ce n'est pas tout...

- Co... Comment ça ? Hermione dis-moi. Tu sais que tu peux tout me dire. Je ne te blamerais pas. " Hermione la regarda encore une seconde, dans les yeux, pesant le pour et le contre.

Elle choisit finalement la vérité. Alors elle ferma les yeux, une ou deux secondes et puis les rouvrit, en attrapant la main de Ginny. Elle posa cette dernière, doucement, contre son ventre. Ginny la regarda perdue, et puis voyant qu'Hermione soutenait son regard et laissait sa main sur son ventre elle comprit. Elle lâcha un faible petit cri et prit sa meilleure amie dans ses pleurant également cette fois-ci.

" -Surprise. " lâcha faiblement Hermione, arrachant un rire à sa cadette.
Elle devait avouer que la situation ne manquait pas d'ironie. C'était elle qui réconfortait Ginny !

" -Je vais être Tatie ! Il pourra m'appeler Tatie Ginny hein ?

- Bien sûr ! Quelle question ! Il n'aura qu'une Tatie et cinq oncles... Si avec ça il est pas conditionné je mange ma baguette !" elles rigolèrent et Ginny se releva, lui tendant la main.

Quelques minutes plus tard, les deux filles étaient assises sur le lit de Ginny. Elles étaient rentrées le plus discrètement possible -elles ne s'étaient d'ailleurs pas fait remarquer- et avaient filées dans la chambre de la jeune Weasley. Cette dernière avaient fermées la porte à clef et lancer un sort d'assourdissment d'une main distraite. Hermione elle, avait enlevé ses chaussures et son pull et s'était assise les genourx ramenés vers la poitrine dans son débardeur noir qui moulait ses rondeurs naissante. Elle semblait de toute évidence mal à l'aise.

Réveille toi - FremioneOù les histoires vivent. Découvrez maintenant