Il crut que c'était une blague au début. Evidemment, ça n'avait strictement aucun sens ! Comment pouvait-elle lui demander de la dévêtir alors que ce n'était même à l'ordre de la conversation ?
Oui, elle se moquait de lui.
Sauf que c'était lui. Lui le professionnel des blagues de mauvais goûts, lui qui se cachait toujours derrière l'humour pour ne pas dévoiler ses sentiment. Lui qui cherchait à rire dans es moments de paniques.
Le sentiment de panique qui l'emprisonnait depuis qu'il avait compris que quelque chose clochait chez sa petite-amie, monta d'un cran, sans qu'il ne puisse explique pourquoi."-Pardon ?" Fred avait bien compris sa phrase la première fois, mais il ne voyait pas ce que ça pouvait bien vouloir dire...
"-Fred. Enlève mon tee-shirt."
Encore une fois, il pensa un premier lieu à une farce ou bien une tentative vaine de détendre l'atmosphère, peut-être bien les deux. Il était évident que ce n'était pas le cas...
Hermione pouvait-elle commencer à perdre la tête.Non, elle était parfaitement sérieuse, plus qu'il ne l'avait jamais vu même. Et l'éclat dans ses yeux qui le regardaient désormais confirmait la sincérité et la gravité de la jeune femme en cet instant.
Il observa son tee-shirt, son ancien maillot de Quidditch lorsqu'il était encore étudiant. Hermione nageait littéralement dedans. Il avait remarqué qu'elle ne portait plus que ses tee-shirts à lui désormais. Il n'avait pas compris pourquoi, alors qu'ils étaient bien trop grand pour elle. Quand il lui avait demandé, elle lui avait répondu avec un petit sourire malicieux "j'essaie de lancer une nouvelle mode." Ils avaient rigolé tout les deux. Bien-sûr, Fred la connaissait assez pour savoir que ce n'était pas la vérité. Néanmoins, il avait crut que c'était lié au coma, de près ou de loin au sentiments qu'elle avait put ressentir durant ses longs mois ou il n'avait sut que briller de son absence.
Et maintenant elle lui demandait de lui enlever ce morceau de tissu ou elle se perdait. Pourquoi ?Comme pour l'encourager elle étendit ses bras, pointes des doigts vers le plafonds, yeux fermés. Il n'en chercha pas plus, malgré son état dérouté, déphasé, perdu.
La texture du vêtements dans ses mains était-telle qu'il se souvenait : Confortable, douce.La respiration d'Hermione se fit hachée, quand elle entendit le bruit du maillot de Fred atterrissant sur le sol.
Elle ouvrit faiblement les yeux.La jeune fille portait un adorable soutien-gorge en dentelle noire, qui aurait eu vite fait d'aguicher Fred, en temps normal.
Mais aujourd'hui, il n'en avait que faire. Son cerveau était arrêté, figé, calciné.
Son regard était rivé en dessous de la poitrine de sa compagne.
Sur le ventre d'Hermione, un seul mot était écrit, avec un maquillage de couleur rouge framboise. La calligraphie était belle, raffinée, dessinée avec soin : l'écriture d'Hermione.
Ce n'était qu'un seul mot écrit en rouge sur sa peau.Un seul mot, pourtant Fred sentait son univers s'écrouler, s'effriter, fondre comme de la neige au soleil. Il tremblait et étouffait de chaleur d'un même coup.
Sa vision était floue, ses oreilles bourdonnaient.Ce n'était que huit lettres, seulement huit lettres. Huit lettres qui dansaient sur la rétine du jeune homme avec un rythme effréné.
Fred se demanda si il savait lire.
C'était impossible.
Comment ça pouvait être la vérité.Il regarda attentivement Hermione, parcourut sa peau du regard comme pour y chercher la réponse.
Il l'observa si attentivement, avec une attention si particulière à la tâche que c'était à se demander si il ne cherchait pas à voir en elle.
Les yeux froncés, il contempla pendant de longue minute le ventre de celle qui l'aimait. Les courbes nouvelles, la bosse naissante désormais nettement marquée, le dos qui commençait légèrement à s'arquer.
Et Hermione restait immobile. Immobile sous ce regard imprécis, perdu, en quête de réponse.
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Réveille toi - Fremione
FanfictionFred, nous avons fait une grosse bêtise. Encore plus grosse que toutes celles que tu as déjà put faire et Merlin sait si elles sont nombreuses. Nous avons fait une bêtise et nous ne pourront jamais la réparer. Parce que ça ne se répare pas Je n'en...