Chapitre - 16.

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Minerva McGonagall était exactement comme dans les souvenirs d'Hermione. Vêtue d'une robe verte et d'un chignon serré, les lèvres pincées, elle était assise sur le bord d'un fauteuil du salon des Weasley.

Sur le canapé en face d'elle, les membres du trio d'or était assis, visiblement perdus (et derrière eux les jumeaux Weasley et Ginny). Elle se souvint de combien ils pouvaient l'énerver, de leur temps à Poudlard, à être toujours fourrés dans les ennuis. 
Maintenant, si il s'y retrouvait à nouveau, c'était de sa faute. 

Son regard s'attarda sur Miss Granger. Elle ne savait pas quoi en dire, pas quoi en penser. La jeune femme devant elle ne ressemblait en rien à ce qu'elle se souvenait. Elle était méconnaissable habillée ainsi, avec ce qui semblait être un maillot de Quidditch de Gryffondor avec 'Weasley 05' dans le dos et beaucoup trop ample pour elle. Néanmoins, le professeur McGonagall avait parfois l'impression de voir des courbes quand elle bougeait. 
Pourtant ce qui attirait le plus l'attention de McGonagall, c'était le teint pâle et les légères cernes sous les yeux de la jeune brune. 

Mais Minerva McGonagall ne posa aucune question. Ca ne la regardait pas après tout. Elle se contenta de parler de ce pourquoi elle était venue, de sa voix sévère habituelle (si bien que Ron la fixait des yeux, immobile, comme si il était encore son élève). 

"-Jeune gens. 

-Professeur. 

-J'aimerais que vous sachiez avant toute chose que j'en suis infiniment désolée. Je sais bien que nous ne sortons tous qu'à peine de la guerre, que les séquelles sont encore fraîche dans nos mémoires et que vous n'auriez jamais du avoir tous ces poids sur vos jeunes épaules de... 

-Venez en au faits Professeur." Minerva hocha la tête. 

"-J'y viens, Monsieur Potter. Comme vous le savez, les Aurors sont actuellement à la recherche de tous les partisans encore liberté de... Lord Voldemort.... Il se trouve qu'une de leurs perquisitions chez un de ces sorciers dissidents a donner ce... résultat." elle tira sur les pans de sa robe, laissant apercevoir un grand carton, qu'elle posa sur la table. Il était remplis de petits cahiers à la couvertures noires et aux pages jaunies. 

"-Professeur... qu'est ce ? 

- Les Cahiers Perdus Potter." Harry, Ron, les jumeaux et Ginny semblaient totalement largués. Minerva regarda son ancienne et meilleure élève avec espoir. 

"- Harry ! Les Cahiers Perdus sont parmi les objets magiques les plus célèbres du monde sorcier ! Ce sont les derniers vestiges des Sibylles. 

-De quoi ? Sibylles comme la prof' Trelawney ?" Hermione ouvrit grand les yeux, désespérée. 

"- Par Merlin, Ron ! De qui crois tu qu'elle tient son nom ?! Tu n'as donc jamais entendu parler des Sibylles ?" Ron secoua la tête, et sa meilleure amie soupira d'autant plus avant de grogner :

"-Tu n'écoutais jamais en cours ! ARH ! ... Les Sibylles étaient parmi les créatures magiques les plus puissante. 

-"Etaient" ? 

-Oui Harry.  

-Comment ça ?" Hermione ferma les yeux. Tous l'écoutaient attentivement. 

"- Les Sibylles vivaient il y a environ 800 ans. Leur peuple est mort à son apogée... Il faut savoir que les Sibylles étaient toutes des sorcières... et des fées. Des hybrides. Le résultat du sang de ces deux espèces mêlées donnait des êtres surpuissants, aux pouvoirs sans égaux... et capable de voir l'avenir. Personne n'a jamais sut comment elles sont mortes. Le fait est qu'elles ont toutes été décimées... Les Sibylles consignaient toutes leurs visions dans des cahiers.... Ils ont été volés et plus personnes ne les a retrouvés... Jusqu'à maintenant... 

Réveille toi - FremioneOù les histoires vivent. Découvrez maintenant