Réveille toi - Fremione

Chapitre - 12.

Hermione regardait toujours le rouquin fixement comme si elle n'arrivait pas à le voir, pas à le croire. Son cerveau semblait s'être tiré en vacances et son cœur de voulait pas comprendre, de peur d'être déçu à nouveau.   

"-... Fred ? 

-C'est moi ! Haha ! En chairs et en esprit ma Douce !"

Non... Ce rire. C'était bien lui. Ca ne pouvait être que lui. Pour rire comme ça à peine sorti d'un coma. Elle s'avança soudain rapidement, laissant tomber son sac sur le sol avec un bruit mat, et se jetant sur lui. Elle allait le... 

"-FREDERIQUE WEASLEY ! COMMENT OSES-TU ?!! COMMENT OSES-TU RESTER DANS LE COMA DURANT TROIS MOI ET PUIS TE POINTER EN RIGOLANT ! ESPECE D'IDIOT !!" elle chargait son torse de petits coups de poings tout en hurlant. Aussi soudainement qu'elle avait commencé, elle s'arrêta et se mit à pleurer, le serrant étroitement dans ses bras. 

"-J'ai... J'ai eu... Si... Si peur... Tu étais allongé dans ce... Dans ce lit... Et tu te réveillais pas... Tu te réveillais jamais. J'ai crut ne jamais te revoir... J'ai crut que t'allais me laisser... Tu... Tu m'as tellement... tellement manqué... Je... Je t'aime tellement, tellement, tellement, tu sais..." Fred la serra lui aussi dans ses bras, totalement perdu par les brusque changements d'humeur d'Hermione. 

Hermione releva sa tête qu'elle avait nichée dans son épaule, le regarda dans les yeux à travers ses larmes et tout aussi subitement elle l'embrassa. 
Fred en eut le souffle coupé. 
En général, même après toutes ces années ensemble, Hermione ne l'embrassait pas trop souvent et toujours avec une chastetée à toute épreuve... 
Mais là... Wouah ! C'est au dessus de tout ce qu'ils n'avaient jamais connu. C'était merveilleux, magique, trempée dans la peine, la joie, l'amour, et la puissance de leur union. 
Fred se dit qu'il n'avait jamais autant aimé qu'en ce moment, ou elle lui transmettait mieux qu'avec des milliers de mots, à quel point la joie de le revoir, faisait écho à sa peine de se trois derniers mois. 

Il l'avait entendut venir, tous les jours, et pleuré parfois... Et il était incapable de la prendre dans ses bras. Il sentait ses touchers, ses baisers, ses carresses, sans pouvoir lui rendre, Il l'entendait dans son silence à tout épreuve, rendue muette par les sentiments.
Il avait barboté dans ces tènèbres noirs, poisseux et épais sans savoir comment en sortir. Il entendait ce qu'il se passait, il sentait le va et vient incessant des médécins et de ses proches mais il ne pouvait interragir. Il était bloqué dans un autre monde sans en voir le bout. Mais maintenant il était là, bien présent, bien vivant, -même si il ignorait ce qui avait put le faire revenir- et c'est ce qu'il dira à Hermione dès qu'ils finiront leur baiser. Il lui prometta de ne plus jamais la laisser seule. 

Un raclement de gorge les sépara et Hermione bondit sur le sol dans un mouvement digne d'un vif d'or. 
George éclata de rire en voyant leur joues rouges. Ginny quand à elle était vêtue d'un plus grand sourire encore et éclata de rire en entendant George lui chutoter à l'oreille "Vive les hormones et les sauts d'humeurs ! Longue vie à la grossesse !" que les deux tourtereaux n'entendirent pas. Mais qu'avant que Fred ou Hermione ne puissent les questionner sur leur hilarité, la famille Weasley au complet entrèrent dans la chambre. 
Hermione rougit encore plus et s'écarta du lit. 

"-Hermione ma chérie ! Tu es là ! Quel plaisir ! Ginny nous as dit de ne pas te réveiller ce matin mais je suis contente de te voir ici ! 

-Oui... Moi aussi... Bon bah euh... Bonjour hein ? Tiens... Je... JE VAIS ALLER ME CHERCHER DU CAFE !! Oui c'est ça du café ! Je vais aller m'en chercher je reviens !" débita-t-elle d'une voix aigüe en sortant de la chambre puis en revenant sur ses pas pour prendre son sac sous le regard à nouveau perpexle d'Harry.