°Chapitre 36 : Cellule°

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J'étais assise sur le lit depuis un certain temps. Je regardais mes chaussures, je réfléchissais.

Je décidai d'aller me promener dans le parc pour me changer les idées. Je marchais, seule. Mes larmes coulaient en abondance : je m'en voulais terriblement.

Soudain, encore perdue dans mes pensées, je sentis deux mains sur mes hanches. Je me stoppais alors net. J'avais comme... une mauvaise impression.

Doucement - très doucement, comme pour me préparer à ce que j'allais voir-, je me retournai.

Cet homme aux yeux extraordinairement vert. Thomas. Thomas Jédusor. Une expression terrifiée vint se placer sur mon visage. Il me tenait toujours de peur que je parte alors que j'étais simplement pétrifiée.

-Les aurores se sont occupés des nouveaux Mangemorts mais Mr Rosude s'était déjà enfuit...avait dit Drago à mon réveil.

Cette phrase tournait en boucle dans ma tête.

Discrètement, je mis mes mains dans mes poches pour en sortir ma baguette. Je ne devais pas être assez discrète car il eut un petit rire.

-C'est ça que tu cherches, Hermione ?

Il fit apparaitre je ne sais comment ma baguette.

-Enfoiré.

-Enfoiré certes ! Mais un enfoiré qui t'aime.

-C'est pas parce que tu m'aimes que je vais t'aimer en retour, Thomas. Abandonne c'est bon. Jamais je ne t'aimerai. Prononçai-je les dents serrées.

-C'est ce qu'on verra ça, ma belle.

Il me fit un sourire de faux-cul et sans prévenir on transplana. On atterrit dans une cellule de luxe avec un lit, un torche enflammé pour la lumière, derrière un petit muret, des toilettes mais par contre, la baignoire était placée limite juste devant la grille en fer. Pervers. Il y avait aussi une table collé au mur et une chaise et une petite armoire.

-La dernière fois, je n'ai pas réussis. Cette fois, tu seras ma femme.

Puis il partit, comme ça. Me laissant seule avec mes pensées. Mon premier réflexe fut d'essayer de parler à Drago mais il bloquait sa pensée. J'essayai alors de lui envoyer une image mais c'était comme si les liens étaient rompus. Il devait être quand même très en colère contre moi...

J'en eu alors marre. A quoi bon ? Drago devait surement me détester à l'heure qu'il est, personne ne doutait que j'avais été enlevé dans la mesure où je suis restée cloîtré dans ma chambre les dernières semaines. En plus je ne connais même pas le lieu où je suis détenue... Plus personne ne peut venir me sauver...

Dans une ultime volonté d'en finir rapidement, je me saisis de la torche et commençai à placer les flammes chaudes sur ma peau. Je fermai les yeux et attendis. Seulement, rien ne se passait, ça ne me brûlait même pas !

-J'ai ensorcelé les flammes pour qu'elles ne projettent que de la lumière et un peu de chaleur, tu ne peux pas te brûler. Et au cas où l'envie de te noyer te prendrais, l'eau est aussi ensorcelé pour ne pas que tu te noies. J'avais pensé à cette option !

-Super... Merci...

-Je te conseil de te changer, car pendant le transplanage, tes habits se sont soudainement déchiré...

Je lui lançai un regard noir et il partit, encore.

Je regardai mes vêtements. Effectivement, mes habits étaient tous -sauf, ma petite culotte- déchirés, même mon soutient gorge ! Mais vous pouvez me croire, le transplanage n'a absolument rien à voir avec ça !

Enfin bref, je me dirigeai vers l'armoire et l'ouvris. Je fus totalement choquée. Il y avait beaucoup, beaucoup, beaucoup de vêtement ! Il y avait des robes très très très courtes, des mini shorts, des mini-jupes, des crops tops, des brassières, des strings, des tangas mais aucunes culottes « normales »... Je remarquai aussi que tous mes soutiens gorges étaient aussi assez osés. Je n'en revenais pas ! Je n'ai aucuns vêtements couverts ! C'est décidé, ce mec est un gros pervers !

J'allai me cacher derrière le muret des toilettes pour pouvoir me changer tranquille. Je restai dans ma culotte mais pris un soutient gorges rose pâle qui me semblait être le plus « couvrant ». Je mis aussi un mini short vert foncé et un crop top noir en dentelle.

Je remarquai alors un miroir. Je me plaçai devant et mon reflet me fit peur. J'étais extrêmement pâle avec des cernes noirs : c'était le résultat de plusieurs nuits blanches à réviser. J'avais aussi beaucoup maigris...

Je me posai sur le lit. Je réfléchis. Bon, je serais probablement enfermé à vie avec un mec pervers qui veut me marier de force et surement me faire devenir aussi folle que Bellatrix mais, il ne faut pas que je me laisse aller. Je ne voulais pas me morfondre. Gryffondor ou pas ? Mes parents veillaient sur moi, j'en étais sûr ! J'allais passer ce cap !

Je fus sortie de mes pensées par le bruit grinçant de la porte de ma cellule qui s'ouvrit. Je levai alors doucement ma tête pour me retrouver en face de mon cher kidnappeur. Il tenait un plateau repas dans les mains. Je mourais de faim !

-Je me suis dit vu que tu n'avais pas mangé depuis hier midi, tu aurais peut-être faim ?

-Comment savez-vous que...

-Je sais tout, Hermione.

Je n'avais effectivement pas mangé hier soir trop prise par mes révisions.

-Vous êtes un grand malade...

-Hum, dans la mesure où ma mère était Bellatrix...

-Et vous en êtes fier ?

-En vrai, non pas tellement.

-Que voulez-vous de moi ?

-C'est très simple...

-Je vous écoute.

-Je veux que tu m'aimes.

Je ris jaune.

-Vous voulez que je vous aime ? La bonne blague, vous m'enlever une première fois en me faisant du mal pour introduire de la magie noir en moi, ensuite vous m'enlevez une seconde fois et vous me séquestrez, vous me proposez des vêtements plus osés les uns que les autres juste pour pouvoir me voir à moitié à poile parce que vous êtes un gros pervers mais à part ça, vous voulez que je vous aime ? Vous ne pensez pas que quelque chose cloche ?

-Effectivement, il manque quelque chose... Il marqua un temps... Te transformer.

-Ne me dites pas que vous voulez refaire le truc de la dernière fois ?

-Bon, bah je ne te le dis pas si c'est ton choix...

Je soufflai, baissai la tête et je mis mes mains sur mes tempes.

-Est-ce que... vous pouvez me laisser seule s'il vous plait.

-Bien. Je te laisse le plateau sur la table. Tu as juste à m'appeler si tu as besoins.

Il s'approcha de moi et me fit un léger baisé sur le front ensuite, il partit.

Je commençai à sangloter. Je crois que cette fois, Drago ne me sauvera pas. Cette fois, s'en est fini. 

Les pensées de Drago {DRAMIONE}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant