Femme libre.

Chapitre 1

Quelle journée de merde ! Après avoir cassé ma paire de talons qui m'avais coûter une blinde, voilà que je viens de rater mon bus. Je savais que j'aurai dû prendre ma voiture!

Ma soeur doit m'attendre devant son collège, et j'allais sûrement arriver en retard mais et en plus de ça elle n'avait pas de batterie dans son portable, génial !
Je dois en plus de ça me dépêcher de rentré me préparer pour ce gala de streap tease, mon patron nous a tellement mis la pression sur cette prestation que si on se rate on risque de perdre notre job à tout jamais.
Il paraît qu'il y avait des hommes super influent qui aller être présent ce soir.
Ah les mecs, quand il faut mater des gazelles se dandiner devant eux, ils sont tous présent ! Tant pis pour leur femmes, bien évidemment...

Bon, voilà l'autre bus qui arrive, je me dépêche de monté, la dernière comme d'habitude , et bien sûr , pour finir la journée en beauté, ma robe venait de se coincé dans la porte. Je tire dessus en hurlant des injures, et par la même occasion attire tout les regards sur moi. Oui bah tant pis. Je suis énervé. Ah, me voilà décoincer. Alors après avoir ma paire de talon cassé (oui imaginez mon allure) , j'avais maintenant un bout de ma robe blanche dans les mains. Tout va bien. Les regards sont toujours posés sur moi, mais peu importe, je m'en fiche.
Paris est bien trop grand de toute façon pour que les gens se rappellent de moi le lendemain. Je m' assoie à coter d'un vieux monsieur grisonnant, qui dégage une odeur de transpiration abominable , mais c'est la dernière place , et avec mes talons cassé avec lesquelles j'avais dû marcher toute la journée, il était hors de question que je reste debout.
Je m'assoupis un petit peu jusqu'au Terminus. Je descends et marche jusqu'au collège de Camille, elle est encore là, toute seule, je dois vraiment être à la bourre et elle a pas l'air d'en être heureuse d'ailleurs !

-La prochaine fois laisse moi rentrer à pied toute seule, si c'est pour attendre deux heures devant le collège, ça sert à rien. Me lance t-elle de son regard noir d'adolescente rebelle
-Contente de te voir moi aussi! Désolé, ça n'arrivera plus, j'ai passé une mauvaise journée.
-Ouais bah t'es pas la seule, alors épargne moi tes histoires, s'il te plaît.

Génial l'ambiance! Je dois avoir la poisse au dessus de ma tête, ou des mauvaises ondes, je ne sais pas trop, mais vivement que cette journée se termine. Du coup le restant du trajet (sois 20 minutes de marche) reste silencieux, bon tant pis, ça me permet de réfléchir à ce que j'allais mettre ce soir.

On viens d'arrivé . Je vous présente ma maison, enfin celle de ma mère , grand jardin, maison récente, 3 chambre, dont la mienne en bas , comme je travaille la nuit , ça m'évite de réveiller tout le monde a cinq heure du mat' quand je rentre. Et puis tout ce qu'il faut dans une maison, une salle de bain, un toilette, une cuisine. Voilà. Une maison simple, mais assez jolie. Vous vous demandez sûrement ce que je fais encore chez ma mère à vingt quatre ans, et bien j'aurai aimé moi aussi à mon âge avoir pu avoir mon propre chez moi mais c'est moi qui gère ma soeur et les comptes, enfin le foyer entier depuis que ma mère se noyait dans l'alcool après le départ de mon père.

-Maman ! On est rentré ! Cris-je en croisant les doigts pour qu'elle n'ai pas bu pendant mon absence , je n'avais pas le temps là, vraiment pas.
-Je ... j'suis en haut ma... bicheee !

Ok, j'aicompris. Je regarde ma soeur, qui souffle de l'attitude de maman, encore une fois.

-Va dans ta chambre, fait tes devoirs, je te prépare à manger et je m'occupe de maman, d'accord ?

Elle acquiesce d'un sourire qui voulait sans doute dire "bon courage". On avait l'habitude. Les jours ou ma mère ne buvait pas, c'était des jours très rares. Camille gardais le silence au collège, pour ne pas nous mettre plus de problèmes sur le dos, elle était déjà mâture du haut de ses douze ans à cause ou grâce à ça... Parfois j'avais de la peine, je me revoyais enfant lorsque je la regarde. A la différence qu'elle est brune et moi j'ai toujours était blonde. On se ressemblais pas mal, on avait les mêmes yeux bleu, et le même nez. Ses cheveux était court, enfin petit carré plongeant , alors que les miens étaient plus long, en dessous des épaules. Elle est si belle ma soeur.
J'étais triste qu'elle ai cette vie, même si je faisais mon possible pour lui rendre son adolescence plus joyeuse que la mienne ne l'avait été, parce que moi, malheureusement je n'avais pas de grande soeur ou de grand frère pour me protéger, des coups de papa, ou bien des crises de folies de maman dû à l'alcool.

Je regarde mon portable : 18h30
1 nouveau message :
Marine : "Salut poulette, prête pour ce soir? Je passe te prendre à 21h30, sois prête , on doit pas rater cette soirée, en plus on va sûrement se faire le double de billets avec le monde qu'il va y avoir!"

Marine, une collègue, mais aussi une super copine, drôle, plus que sexy, elle avait tout juste 20 ans, et avait un corps de princesse! Je répond vite fait à son message , pour lui confirmer ses dires, et je monte à l'étage , où se trouvais ma mère, Sophie, 45 ans, en train de vomir dans les toilettes. Je lui retint ses cheveux, la laisse finir, ensuite je l'essuie , et lui fait prendre sa douche, tant bien que mal, pas évident quand une personne est ivre et vous laisse tomber tout son poids sur vous. Mais bon, j'avais l'habitude, c'était quotidien. Après sa douche, je l'emmène dans son lit, où elle s'écroule à chaque fois et dormait jusqu'au matin.

Je redescends , prépare à manger pour ma soeur et moi, bon un truc rapide, je suis presser et je n'étais toujours pas prête. Alors ce soir ce sera pâtes et steak.
Une bonne quinzaine de minutes plus tard , tout est prêt, j'appelle Camille pour qu'elle descende et on partage notre moment habituel comme chaque soir, notre repas à deux.

-Ça été les cours? Lui demandais - je
-Ouais bof

Elle a une petite mine. Je sais que quelque chose ne vas pas. Et je sais que ce n'est pas sa mine triste de quand il s'agit de maman, mais une autre mine triste.
Je la dévisage:
-Il y a un problème dont tu veux me parler ?
-Non, c'est juste que Sandra sors avec le garçons que j'aime depuis l'année dernière, alors que c'était censé être ma meilleure amie. Tu les verrait se rouler des pelles pendants les pauses, c'est dégueulasse, le pire c'est qu'elle s'est même pas excuser, elle m'a juste dis "que l'amour se contrôle pas"

Ah les amourettes du collège de ma soeur. Tout une histoire. Elle était amoureuse d'un certain Tristan depuis sa sixième mais ce n'était pas réciproque , et malgré toute les morales ou idées que j'ai pu avoir pour lui faire oublier, rien n'y fait. Une vrai tête de mule quoi.

-Laisse le tomber , c'est un pauvre gars, il ne sait pas ce qu'il perd. Tu es jeune, tu as le temps, les mecs ce sont que des ennuies en plus tu sais! Lui répondis tout de même, une réponse vraisemblable à toutes celles que j'ai pu lui dire avant quand on en parle.
Elle hausse les épaules et débarrasse la table.
Je regarde l'heure : 20h00, je fais un bond. Fallait vraiment que je me dépêche ! Je plonge sous la douche bien chaude, j'adore prendre des douches hyper chaude. Ça me relaxe. Surtout après une journée comme celle là! Je ferme les yeux un instant, et profite de ce moment privilégié, de ce calme autour de moi, pour me vider l'esprit.

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Premier chapitre. Un peu court mais je ferais plus long le prochain. Laissez moi vos avis. Et encore une fois, désolé pour les fautes. Je le ferais corriger à la fin. :)