Chapitre 17

131 16 36
                                    

Je gémis et sursauta.

Thomas se tenait là, riant de sa blague.

-Ah c'est vraiment très drôle ! Tu veux que je sois malade ou quoi ?! Laisse moi me détendre tranquille ! Sors de là ! Tu n'es pas respectueux, je suis dans mon bain, complètement nue !

Il souriait en s'approchant de moi, se mit accroupit à hauteur du bain.

-Tu ne veux pas que je vienne ? Me demanda t'il subitement.

Se foutait-t-il de moi ?
Contre toute attente, avant même que je ne puisse lui dire non, il se déshabilla et entra dans mon bain.

-Je savais que tu dirais non mais qu'au fond de toi tu rêvais que je vienne.
Il souriait.
J'allais lui crier dessus, mais il me balança de la mousse en plein visage tel un enfant. Je lui rendit son geste, malheureusement nous étions en train de créer la seconde guerre mondial dans la salle de bain, il y avait de l'eau et de la mousse sur le carrelage et nous rions comme des gosses en remarquant le désastre.

J'en avais oublier mes craintes, j'en avais oublier de me poser des questions, oublier de le repousser. J'avais profiter de l'instant et j'avais apprécier ce moment.

Il prit de la mousse et me savonnait les épaules avec toujours ce même sourire et cette douceur extrême. J'avais l'impression d'être un diamant, une pierre précieuse qu'il fallait manipuler avec soin. Je n'avais pas envie de le repousser à ce moment. Je le laissais faire en lui rendant son sourire.

-Tu es si belle, Candisse. Me dit-il , en me regardant droit dans les yeux.

Je ne savais que répondre, j'avais l'impression d'avoir seize ans et de me retrouver devant mon premier copain, encore une fois.

-Tu as tellement de potentiel et d'intelligence en toi. S'il te plaît, renvoie ce dossier d'inscription et deviens cette superbe avocate.

Il continuait de me parler, tout en se rapprochant de moi, en prenant mon visage dans ses mains. Il me dit tout autres jolies paroles, qu'une femme puisse rêver. Il m'embrassa, langoureusement, et je le laissais faire. Après quelque secondes, il recula.

-Allez sortons, nous allons être en retard sinon. Me dit il en souriant, comme s'il savait qu'à ce moment, j'allais m'abandonner à lui, comme s'il me faisais payer toutes ces fois où je l'avait fuit.

Il sortit, se sécha avec ma serviette et enfila ses vêtements en vérifiant ses cheveux, et disparu de ma vue.
C'est seulement à ce moment là, que je sortie de ce bain toute déboussolée.
J'avais le coeur qui s'était arrêté de battre, mes poumons comprimés et une douleur abdominale.
Et si depuis tout ce temps il avait eu raison, et si chaque fois que je le repousser c'était parce que j'avais peur de le vouloir un peu plus ?
Je soupirais un instant en me regardant devant le miroir, une mine désastreuse qu'il fallait que je masque en un minimum de temps.

Nous étions à dix minutes de l'arrivée de Camille. J'avais optais pour une robe rouge séduisante, et avait laisser mes cheveux en liberté. Tout ces amis étaient là, ils étaient six au total, il y avait également Marine comme convenue. Je reconnaissais une ou deux têtes, pas plus. J'étais à la fois excitée par son arrivé mais également toujours bouleversé par la scène qu'il y avait eu lieu entre Thomas et moi, heure heure et demi avant.

On entendit la porte s'ouvrir, nous étions tous prêt, là, devant elle et ma mère à lui crier :

-SURPRIIIIISE !

Ses yeux devenaient brillant, elle retenaient tant bien que mal ses larmes de joie, embrassa ma mère avant de ma sauté dans les bras.

-Milles merci, ma soeur chérie! Je t'aime. Me glissa t'elle dans le creux de mon coup.

La soirée se passait plutôt bien,ma soeur et sa meilleure amie s'étaient finalement réconcilier et le frère de Thomas venait de nous rejoindre. Nous parlions de tout et de rien ensemble, ma mère partageais la discution mais me faisais des signes pas très discret pour me sous entendre que Thomas était top, en me faisant des pouces en l'air ou des clin d'oeil. Elle était gênante. J'essayais de faire l'ignorante mais elle insistait du coup encore plus. Je finis par en rire parce que c'était si bon de la voir comme ça. Heureuse et sobre.

Durant la soirée, les autres nous avaient abandonné pour aller danser dans le salon, me laissant seule avec Thomas.

-Tu veux un autre verre ? Lui demandais je pour ouvrir la conversation.

Il me sourit en me tendant son verre pour que je le serve. Nous avions déjà bu deux bouteilles de champagne que Marine avait ramené et je commençais à être joyeuse, si vous voyez ce que je veux dire...

-Je vais renvoyais le dossier. Demain, je le renvoie. Dis je tout en le servant.

Il me contemplait en restant muet face à mes mots. Il avait toujours le même sourire. Ce sourire qui me mettais mal à l'aise, ce sourire qui me déstabilisée à chaque fois.

Après un bref instant, il me prit la main et m'entraîna au milieu de mon salon, qui s'était transformait en piste de danse.

-Allez viens danser avec moi!

Nous nous laissions emportait par la musique et dansions tout en rions au éclats parce que Thomas ne savait pas danser. La situation était drôle et apaisante. 
Nous dansions alors tous ensemble, ma soeur, ses amis, le frère de Thomas, Marine, ma mère et moi.

La soirée toucha à sa fin et tous repartirent. Ma mère était déjà partis se coucher et ma soeur prenait sa douche. Je me retrouvais encore une fois avec mon bad boys sur le pallier de la porte, un peu saoul tout les deux.

-A demain Candisse. Merci pour tout, si tu as besoin d'un coup de main...

Je ne le laissais pas finir. Sous l'emprise de l'alcool je venais de perdre mes moyens et lui avait sautais au cou pour l'embrasser. Et ce baiser dura bien une éternité...

Femme libre.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant