Chapitre 4

284 31 26
                                    

-Maman ! C'est moi je suis rentré.
Pas de réponse.
- Camille !

Toujours pas de réponse. Je montai à l'étage mais les deux chambre étaient vide. Il n y avait personne à la maison. Je commençais à m'inquiéter. Je m'en voulait d'être sortis m'amuser après le travail. Voilà comment ça finis quand je ne suis pas là. Je redescend les marches rapidement et brancha mon téléphone. Pour évacuer mon stress, j'alluma une clope. J'attendais que mon portable se rallume.
Quelques minutes plus tard il se ralluma. Enfin.

12 appel manqué de "Cam." (Camille).
Deux nouveaux message :
Cam.: Super ! Pendant que tu te fais sûrement sauté ou je ne sais pas trop quoi, maman ne se réveille plus. Il est dix heure du matin, tu fou quoi!

Cam: On est à l'hôpital, maman a fait un coma ethilique, appel moi quand tu as ce message. Je t'aime. Fait vite, j'ai peur Candisse..

Oh mon dieu. J'appelais directement Camille en priant pour qu'elle décroche son téléphone. Allez Camille, répond s'il te plaît.

-Allô ?
Yes!

-Cam, ça va ? Tu n'as rien ? T'es où ?
-Non t'en fais pas, je n'ai rien. On est à l'hôpital du centre. Maman viens de se réveiller. Elle va mieu. Elle ne sortira que demain, elle a un tas d'examens à passé et ils préfèrent la garder pour la nuit. Tu passes me chercher s'il te plaît ? M'expliqua t-elle d'une voix exténué.
-J'arrive tout de suite Camille, je suis vraiment désolé..
- A toute suite.

Elle raccrocha net. Elle devait m'en vouloir, et je m'en voulais. Je ne perdu pas de temps, je me fis un chignon vite fait bien fait, sauta dans un jean et un maillot en vitesse et couru à ma voiture pour me rendre à l'hosto. J'étais énervé. Énervé contre ma mère qui s'en foutais de la vie de misère qu'elle nous donner. Qui ne se rendait même pas compte de tout ce qu'on faisais pour elle. Elle me dégoûter. On ne peu pas faire ça à ses gosses sous prétexte que son mari n'était qu'un con qui la détruite moralement, et physiquement. On était là nous bordel. J'avais les larmes qui me montais. Je venais d'arriver. Il fallait que je me calme, et ravalé mes larmes. Hors de question que Camille subisse mes pleurs après ce que j'ai fais.
Elle m'attendais déjà et se précipita pour monter dans la voiture.

Contre toute attente, elle me sauta dans les bras et commençais à verser des larmes. Je lui caressa les cheveux.
-Camille, ça va aller, je serais toujours là, excuse moi pour cette fois..

-Mais non, je me suis emporté! Tu ne mérites pas cette vie, tu as sacrifiés tes études pour elle, pour moi, tu t'empêche de sortir comme bon te semble alors que tu n'as que vingt quatre ans, tu ne crois même pas en l'amour à cause d'elle. Je veux pas subir le même sort, me dis pas que tu sera là, je veux plus subir ça. Je veux qu'on se casse, je veux que tu la laisse à l'hôpital pour qu'elle sois guéri. Je veux qu'elle aille en désintoxication. S'il te plaît fait le, j'en ai marre. On vivra toute les deux en attendant et ensuite tu pourras aller faire ta vie quand elle sera guérie. Promis je ne serais pas chiante. Si tu veux inviter des amis, j'irais chez mes copines. S'il te plaît, Candisse, on peu plus continuer. Me supplia t-elle.

Je voyais dans ses yeux un ras le bol.
Un profond désespoir, une blessure profonde. De la peine de ne pas profiter comme ses camarades de classe de son adolescence. Je voyais un visage bouffis par les pleurs. Je voyais un visage triste. Un coeur triste. Je n'aimais pas la voir dans cet état. Et cela faisais trop longtemps que je la voyais dans cette état. Je pris une décision l'instant après qui suivit ses paroles. Ses mots poignardant. Elle m'appeler à l'aide.

-Bouge pas, attend moi ici.

Elle s'écarta moi, essuyer ses yeux , et compris que je l'avais comprise. Que moi aussi j'en avais assez de ne pas profiter de ma vie. De ma vie misérable qui était loin de celle dont j'avais rêver.

Je marchais d'un pas déterminer vers l'hôpital, je marchais d'un pas confiant, en me disant que c'était là , notre dernière chance. J'arrivais à l'accueil. Une petite brune, plutôt mignonne, me demanda ce que je chercher. Je réfléchis encore un instant avant de prendre la parole :

-Je voudrais que madame Prestona Sophie reste pour un désintoxication dû à l'alcool.
-Un instant, je vous pris, j'examine le dossier.
Après plusieurs minutes elle me regarda
- Nous avons effectivement une place de libre, on peu commencer pour déjà un mois, mais il semblerai que vous ayez une petite soeur qui n'est pas majeure, seriez vous prête à vous en occuper pendant tout ce temps ?

Si elle savait. J'acquiesa et remplis le formulaire. Il fallait la signature de ma mère mais après négociation et expliquant la situation, elle accepta ma demande immédiatement.
Elle me proposa d'aller la voir mais je refusa gentiment. Je n'avais pas envie.

Enfin de retour à la maison, un calme s'était installé. Camille s'était affalé devant la télé et moi j'allais enfin pouvoir prendre une douche parce que je sentais encore l'odeur de vomis. Je suis rester sale tout ce temps, rien que d'y penser j'avais envie de vomir, mais je pense que je m'étais assez ridiculiser ! Je me déshabiller quand je me rendu compte que je venais de faire tomber le numéro de téléphone de Thomas par terre. Après réflexion, je n'étais toujours pas décidé à le revoir, trop de honte pour moi. Tant pis. Je le posa sur le lavabo et cette fois ci opta pour un bain au lieu de la douche. Une fois le bain coulé, je me laissa aller dans l'eau bouillante et ferma les yeux un instant.

-Candisse ! Candisse ! C'est quelqu'un pour toi ! Hurla ma soeur.

Mais qui ça pouvait bien être ? Je n'attendais personne. Peut être une collègue mais elle m'aurai appeler.
Je finis de me laver rapidement, enfilai une serviette de bain autour de moi et sortis de la salle de bain.

Ah bah j'en raté pas une. C'était Thomas, dans mon salon. Sans doute ma soeur l'avait t-elle fait entrer. Comment avait il pu savoir pour ma maison? Et pourquoi fallait t-il toujours qu'il vienne dans des moments propices. J'étais nu, trompé et sous une unique serviette comme vêtement. Alors là, génial.
Ma soeur me fit un clin d'oeil avant de s'éclipser dehors, sois disant "sa copine l'attendais dehors."

-heu.. Salut. Qu'est ce que tu fais là? Lui demandais - je un peu gêné j'avoue.
-Bah et toi? Tu n'étais pas rentrer dans cette maison quand je tes ramener. Me répondit - il un demi sourire au lèvre.

_______________________________________

Voilà, bon je pense finir pour aujourd'hui, ah ah. A votre avis, des idées de la suite? ;)
Encore désolé pour les fautes. :)

Femme libre.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant