Je démarrai ma voiture, entra son adresse dans le GPS et partis.
Sur la route j'étais anxieuse de le revoir.
Ne me dites pas que c'est ça les fameux papillons dans le ventre dont toutes les filles parlent tout le temps?
Je ne l'avais pourtant pas vu beaucoup, je ne savais rien de lui, il était impossible que je me sois attaché à ce mec. Il fallait que je me le prouve.Ce soir je lui dirais que c'est notre dernier soir. Qu'on s'enverra en l'air jusqu'au petit matin et qu'ensuite je ne serais qu'un vague souvenir de sa vie, un papillon envolé, un oiseau qui a soif de liberté , un lion en savane, enfin , ce sera terminé.
J'étais arrivée. Je me gara, remis mon rouge à lèvre et descendu de la voiture.
Je marchais jusqu'à sa porte et frappai.
Il m'ouvrit, sourire au lèvre, habillé en décontracté mais charmant quand même. Bien coiffé. Un parfum qui m'envouthais chaque fois que je le respirais. Il me tira par le bras, ferma la porte derrière lui, et m'embrassa.Il était direct quoi.
Il s'écarta de moi, en m'invitant à m'assoir sur le canapé.
Il était hors de question que je me ridiculise encore ce soir, j'avais les mains moites et le coeur qui avait cesser de battre mais je ne devais laisser percevoir aucun signe de faiblesse.-Ta journée s'est bien passé ? Lui demandais - je avec assurance afin d'engager la conversation comme si de rien était.
-Parfaitement bien et la tienne ? Me répondit - t- il tout sourire, en m'apportent une coupe de champagne.
-Et bien il ne manquais plus que ça pour qu'elle soit parfaite. Lui dis-je en trinquant.
-On trinque à quoi? Lui demandais - je enjoué.
-A notre début d'une longue histoire ?
Je restais un instant le souffle coupé par ces mots. Je ne savais comment réagir. On ne s'était pas bien compris. Il était tant que je lui dise, que je sois honnête. Je ne voulais pas d'histoire d'amour.
-Je crois qu'il faut que je sois direct avec toi Thomas, je pensais que c'était l'histoire d'un ou deux soir, je ne recherche pas à me poser avec quelqu'un, on ne se connaît même pas vraiment, je ne crois pas aux histoires d'amour.
J'essayais tant bien que mal à choisir mes mots mais j'étais déstabilisé par son regard perçant, son semi sourire aux lèvres, il n'était pas triste par ce que je lui disais comme si ça ne l'attaignais pas. Il m'écoutait mais ne laissais rien paraître.
-C'est parce que justement, tu ne me connais pas et c'est pour ça que tu dis ça. Laisse moi du temps et je suis sur que tu tomberas amoureuse de moi. Tu as quelque chose en toi qui me dis qu'on est fait pour finir ensemble.
Il me dis ces mots en s'approchant de moi, il se mit à caresser mon visage de ses doigts, et finis par jouer avec les mèches de mes cheveux. Je ne savais quoi répondre. Je voulais prendre mes jambes à mon cou, m'enfuir à tout allure et plus jamais le revoir mais je ne réussis pas à bouger d'un poil. Je le contemplait un instant. Je cherchais quelque chose à lui dire mais rien ne sortais de ma bouche. J'avais chaud. Personne ne m'avais fait une tel déclaration avec autant d'assurance.
-Laisse toi aller Candisse, laisse toi connaître cet amour que je vais pouvoir t'apporter , laisse moi t'offrir cette vie que tu mérites. Laisse moi apprendre à te connaître ma petite avocate. Laisse moi te montrer la deuxième dimension de ce monde, laisse moi te faire jouir d'amour, laisse moi pénétré dans ton âme, laisse moi une porte ouverte dans ton coeur.
Son ton de voix était perçant. Je ne bougeai toujours pas. Il me fit tomber en arrière sur le canapé et se mit au dessus de moi, nos souffles se mélangés, nos odeurs aussi, j'avalais ma salive encore et encore. Il allait m'embrassais mais instinctivement je le repoussa. Je me leva, pris mes affaires et quitta son appartement sans dire un mot. J'étais tout chamboulé.
Il me suivait. Il me pris le bras fermement dans les escaliers.-Qu'es ce que tu fais Candisse ? A quoi joues tu?
Sa voix était devenu menaçante. Je me dégagea de sa main sur mon bras et couru jusqu'à ma voiture et démarra à toute vitesse.
Arrivé devant chez moi, je coupait le moteur et resta dans ma voiture quelques minutes. Les larmes me montés. Cette sensation bizarre que m'avait procuré ses mots, cette sensation d'être faible que je détestai. J'étais pas bien, j'étais épuisé et il fallait que j'oublie le plus rapidement possible Thomas mais je ne voulais pas rentrer chez moi. Je savais que j'allais y pensé jusqu'au matin.
Je décida de prendre le numéro du serveur mais à ma grande surprise le petit bout de papier n'était plus là.
Je paniquai en espérant , je ne sais pourquoi, de ne pas l'avoir laisser tomber chez Thomas.1 nouveau message
Thomas : Tu as oublié le numéro de ta deuxième petite proie nommé Bastien à l'entrée. Tu le veux peut être ?
Et merde. Je me sentais sali. Je me sentais mal. Je descendai de la voiture direction ma chambre , et décidai de reposer mon esprit et m'endormis quelques minutes plus tard.
"-CANDIIIIIISSSSSE!!"
Je sursautai. Je regardais l'heure sur mon portable : onze heure. Mais que voulais ma soeur encore à hurlé comme ça ! Je me rendi compte que j'avais dormis maquillé et habillé, pauvre de moi. Mes jours étaient mouvementé en ce moment. Je sortis de ma chambre en cherchant ma soeur du regard.
Elle était dans la cuisine.-Il n y a plus de Nutella ! Me dit - elle.
Elle ne m'avait pas réellement réveiller pour ça quand même !
- Tu me fais chier. Je m'en fou qu'il y ai plus de Nutella, tu as qu'à prendre mon porte monnaie et aller t'en chercher à la supérette du coin. Marmonnais je encore à moitié endormis et mes cheveux en bataille.
-Sérieux ? Trop cool ! Souriais t- elle.
Je lui donna mon porte monnaie en la mettant bien en garde que je savais exactement ce qu'il me restait dans mon porte monnaie et que je savais qu'un pot de Nutella ne coûtait pas vingt euro. Elle marmonna en partant.
En attendant je pris une douche, et comme nous étions dimanche J'opta juste pour un leggings noir et un débardeur, sans soutif car de toute façon je ne comptais pas sortir aujourd'hui.
Une quinzaine de minutes plus tard ma soeur revient tout heureuse , son pot de Nutella à la main.
-Tu ne devineras jamais qui j'ai croisé sur le chemin !? Me dit elle en sautant partout.
Décidément elle était agaçante aujourd'hui ou bien c'était moi qui n'était pas d'humeur.. Peut être un peu des deux..
-Allez dit moi, qui tu as croisées sur ce chemin ? Lui dis-je en soupirant à moitié.
Elle ouvrit la porte.
-SURPRISSSSSE!
Et encore une fois, et merde.
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Chapitre un peu plus court, pleins de suspens ah ah. Encore désolé pour les fautes, je corrigerai tout à la fin de l'histoire. Merci de laisser vos avis :)
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Femme libre.
General FictionJe m'appelle Candisse, j'ai 24 ans, histoire de famille compliquée , j'ai du arrêter mes études, pour une mère alcoolique dont je dois m'occuper. Je me suis dons résolu à finir dans le monde de la nuit, oui je suis strip teaseuse. Bien que ce n'est...