Femme libre.

Chapitre 5

Je ne savais pas quoi répondre.  Encore une fois, je me ridiculiser.
Je devais vraiment avoir la poisse en ce moment.

-Tu ne voulais pas me revoir c'est ça ? Je venais récupérer ma chemise par la même occasion. Me dévisagea t-il

Je sentis mes joues rougir. Je ne savais plus quoi dire. Je ne savais plus quoi faire. J'avais complètement oublié cette chemise!

-Tu veux un café peut être ? Lui demandais-je pour tenter d'échapper à mes mensonges.
Il souriait. Il s'approcha de moi, d'un peu trop prêt même.  J'étais à quelques centimètres de son corps et pouvais sentir cette odeur de parfum délicieuse. Ce parfum, d'homme viril.

Il était séduisant. Il était musclé, enfin tout ce que j'aime chez un homme. Mais avec lui j'étais gêné, et je mettais toujours ça sur le dos que c'était la première fois que je me trouvais ridicule avec un homme, il faut dire qu'on s'est rencontré dans des circonstances spécial,  qui n'était pas celle de mes habitudes quand je rencontrai un homme.

Il me fixait. Son regard était devenu plus intense. Son sourire plus sensuel, il passa sa main dans mes cheveux.
Je ne bougea plus. J'étais comme paralysé. Je m'efforçai moi aussi de maintenir son regard, il était hors de question qu'il sache qu'il me perturbait.

Il fit glisser ses doigts le long de mes bras, et je ne pû contrôler ce frisson qui m'avait parcouru.
Je réfléchissais trop. D'habitude je ne réfléchissais pas! Si un mec me plaisais, et qu'il voulait passer à l'acte , j'étais moi même entreprenante! Alors pourquoi je me retrouvais paralysé devant cet homme!

Il continuait de parcourir mes bras, passait ses mains dans mon cou, et il se pencha vers moi, toujours en me fixant, pour m'embrassai. J'arrêtais un instant de réfléchir.  Ce mec savait vraiment bien embrassé !  J'adorais l'instant. Je savourait ces lèvres.
J'étais désormais plus détendu.

Je commençais moi aussi à le touchais. On se découvrais pendant un moment.
L'envie devenais plus intense, plus forte. J'avais envie de lui sauté dessu.
Je le pris par la main, et l'emmenait dans ma chambre.
Il me poussa sur le lit, s'installa sur moi, toujours avec ce regard intense, un regard de bad boy.
Nous faisions l'amour, et malgré tout, j'étais toujours autant perturbé par cette homme,  c'était la première fois que quelqu'un me déstabiliser à ce point.

Une fois finis, j'étais essoufflé. Oui parce que certain beau gars, sont juste beau et nul au lit, mais lui il avait vraiment tout les atouts. J'étais épuiser.  J'avais aimer. Et lui aussi je pense. On resta là, allongé , un instant à reprendre notre souffle.

C'était bizarre, je ne savais pas quoi dire.

-Ça va ?  Lui demandais-je idiotement pour ouvrir la conversation.

Il me regarda en souriant. Un sourire enjôleur. 
Je sentis la chaleur sur mes joues, je crois que je rougissais.

Putin mais merde, reprend toi ma vielle. C'est un homme. C'était pas le premier et pas non plus le dernier. On dirait une pauvre gamine de quinze ans qui rencontre son premier mec.
Oui je m'en voulais d'être aussi bête devant un homme.

Il fallait qu'il parte. Je ne voulais pas qu'il pense que quelque chose d'autre pourrais se passé entre nous.

-Il va falloir que tu partes,  j'ai un tas de choses à faire.. Lui dis - je.

-Quoi comme tas de choses? Des mensonges encore ?

Je ne répondis pas et me leva du lit pour remettre la serviette autours de moi en ayant une expression sur mon visage qui montrait l'agacement.
Il se leva à son tour, passa ses mains sur ma taille, m'embrassai dans le cou et se retira. En sortant de ma chambre il me lança :

"-Cette fois ci, envoie moi un message si tu ne veux pas que je débarque encore une fois chez toi à l'improviste. Ah oui, et au fait, la voisine n'a pas eu l'air d'apprécier ta petite escapade chez elle."

Je ne réagis pas. Quel vielle garce aussi celle là. 

J'attendis qu'il parte pour me préparer à manger. J'avais faim.
Le sport ça creuse tout de même !
Il fallait que je lui envoie un message ce soir ou demain, pour éviter qu'il ne revienne à l'improviste. Ce serai con qu'il rentre un jour et que ma mère sois là, enfin si elle ne guérit pas et qu'elle se trouve là encore bourré, la honte. Il faut quand même avouer que ça m'arrangerai d'avoir mon propre chez moi.
Malheureusement , je n'avais pas eu encore le choix de pouvoir partir et voler de mes propres ailes comme on dit.

Il fallait que je lui envoie un message, un message qui soit claire. Une aventure, pourquoi pas, mais pas d'attachement, pas de sentiments, et quand bon me semble.

Je me sentais obliger de me justifier et c'était la première fois. Je pense que je devrais le revoir juste une ou deux fois pour prendre mon pied et en restait la par la suite. Il me trouble trop pour que je m'éternise avec lui.

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Je m'excuse encore et toujours pour les fautes et me répète en disant que je le corrigerai à la fin de l'histoire.

J'espère que ce chapitre vous plaira. Il est un peu plus court mais le prochain sera plus long. :)