Femme libre.

Chapitre 24

Je crois qu'aucune de nous arrivais a marcher droit, ni même à atteindre la chambre sans se taper chaques coins de meubles. Ce qui était beau, c'était que je ne pensais plus à rien, j'appréciais le moment comme si cette journée avait été merveilleuse. J'oubliais ce qui m'avait fait mal, et je me laissa aller contre elle dans son lit. Je la serrais fort, comme si je ne voulais pas la perdre, comme si sans elle, ma vie était inconcevable. Elle me pris dans ses bras en me caressant les cheveux. Nous étions ivre et bien. Nous étions ivre et proche. Nous étions plus qu'un malgré toutes nos différences.

Le matin s'était avéré un peu compliqué. Je prenais les cours à huit heure et m'était réveiller à sept heure et demi. Ni une ni deux, je sauta du lit, éteignais le réveil qui n'avait pas du tout réveiller Marine et en essayant de faire le moins de bruit possible, je pris juste le temps de me brosser les dents avec mon doigt et son dentifrice qui traînait à la salle d'eau puis ne pris pas le temps de me remaquiller. J'allais avoir une salle gueule pour le deuxièmes jour de ma rentrée mais tant pis. Après tout, je n'avais pas l'intention de plaire à qui que ce soit. Surtout après la journée de la veille. Parce que oui, une fois sobre toute la douleur revenait peu à peu me ronger à l'intérieur. Uniquement à l'intérieur d'ailleurs. Je ne comptais pas montrer quoi que ce soit.

Je descendis rapidement les marches et pris la voiture en roulant, je crois,énormément au dessus des limitations de vitesse mais par chance, aucuns flics n'avaient était là à ce moment et j'arrivais donc pile à l'heure à la fac. Huit heure.
Je me faufila dans le grand amphi où je retrouva Harmony qui m'avait gentiment garder une place à côté d'elle.

-Salut ! Tu vas bien? Me demanda t-elle
Elle me dévisagea un instant, je savais qu'aujourd'hui je ne ressemblais pas à grand chose mais je n'avais pas envie de m'expliquer.

-Oui ça va, j'ai un peu fais la fête hier soir. Lui dis je avant qu'elle ne me pose trop de question. Elle sourit un instant.

-Ça se voit légèrement ! Ahah. Installe toi, le cours viens de commencer, tu n'as rien rater.

Elle avait l'air tellement heureuse et souriante. Je l'enviais presque.
Je n'avais toujours pas pris de nouvelles de la maison, mon portable n'avais plus de batterie et malgré ma détermination et ma rancoeur envers ma sœur, je ne pouvais m'empêcher de m'inquiétais. Je ne savais pas comment elle allait, ni comment ma mère avait finis et cela me créer une boule au ventre. Je regrettais de ne pas avoir répondu mais d'un autre côté, je ne pouvais m'empêcher de lui en vouloir. De leur en vouloir, j'avais tout pour réussir désormais. Je ne voulais plus les laisser me mettre des bâtons dans les roues.
Le cours terminer, les autres s'enchaînèrent jusqu'à la pause du midi.

Je proposa à Harmony de nous rendre à la cafétéria du coin, où les sandwich était bon et pas très cher. Nous échangions un petit peu sur nos vies, je n'en disais pas trop et ne parlais pas de mon métier de strip-teaseuse. J'avais envie de rester discrète et de ne pas m'attirer des ennuies ou des regards malsains ici. Disons que je n'avais pas besoin de ça en ce moment dans ma vie. On parlais donc surtout d'elle, elle habitait encore chez ses parents et espérer pouvoir réussir ses études. Petite vie parfaite, elle n'avait jamais vraiment connu de galères, du moins à ce qu'elle pouvait me dire mais il est vrai qu'elle pourrait se dire la même chose étant donné que j'avais minimiser mes problèmes de famille. Je lui avais dit que je vivais chez ma mère, qui était malade, et de ma petite sœur super adorable. Pour mon père, je lui avais dis que je ne le connaissais pas mais que cela ne m'avais vraiment atteint. Menteuse me soufflait mon subconscient.

Ja journée de cours avait vite finis, et avait était épuisante. J'avais encore la boule au ventre de rentrer chez moi, et n'avais toujours pas pu recharger mon téléphone. Je sauta dans la voiture sans proposer à Harmony de la déposer, bien que je trouvais ça pas sympa de ma part, j'avais vraiment besoin de rentrer et de m'assurer que tout allait bien chez moi.

En arrivant devant chez moi, je gara ma voiture. J'eu un pressentiment. Je ne saurais dire pourquoi mais tout était bien trop calme. Je regarda dans le rétroviseur de la voiture en entendant des pas et vu la vielle voisine s'approchait de moi. Je leva les yeux en l'air en sortant de la voiture. Ne me dites pas qu'elle vient me faire chier parce que je suis rentré dans son jardin, il y a quelques mois de ça quand même ! Vraiment folle et barbante cette voisine. Ce n'était pas de ma faute si son petit fils n'avait pas fait l'affaire au pieu !

-Hey salut mamie! Lui dis je ironiquement

Bizarrement elle n'avait plus son regard méchant, mais bien triste. Elle s'approcha de moi pour me prendre la main. Je resta béa. Elle étais aussi cinglée que ça ou quoi? Elle était tomber de son lit !? Cogné la tête ?!

-Je suis vraiment désolé ma petite. Bien que je ne t'apprécie guère, tu ne mérites pas ça.

Mais de quoi parlait elle au juste ?

Au même moment, sortant de ma maison, de mon entrée : Thomas. La main de la mamie me serra un peu plus fort et je sentis le regard de Thomas vide sur moi. Derrière lui, ma sœur, les larmes dans les yeux. Je ne comprenais pas vraiment ce qu'il se passait mais au fond de moi je savais que quelque chose de grave était arrivé et commençais déjà à culpabiliser de ne pas être venu hier soir. Inconsciemment j'attendis un instant que ma mère sorte après ma sœur. De malheureuse secondes, qui me paru des éternités s'écoula sans que je ne vois l'ombre de sa présence. Les larmes, sans savoir pourquoi me montèrent et cette fois ci c'est moi qui serrait la main de la vielle un peu plus.

-Où elle est ?! Demandais je à voix basse.
Personne ne me répondit, ce qui commença à m'inquiéter vraiment et à me faire me sentir bizarre. Comme si je comprenais petit à petit , comme si leurs regards voulaient me dire que ma mère n'était plus là.

-OÙ EST MAMAN ! Me mise à hurler.