Chapitre 12

188 23 36
                                    

Je me réveillai, un peu sonné, dans un lit d'hôpital. Mes souvenirs étaient très vagues, je ne me souvenais que du visage de mon père me balançant sans aucune hésitation, ni rancoeur, ni tristesse, dans les escaliers de la maison.

Je respirai avec difficulté et remarquai un bandage sur tout mon ventre,  je crois que c'était pour mes côtes parce que je souffrai le martyre de ce côté - ci. Le reste avait l'air d'aller tout de même. J'avais aussi un petit bandage au poignet et c'était tout, enfin, peut être que mon visage n'avais pas échapper à cette chute mais à ce moment je n'avais pas la force de me lever pour me contempler.

J'observai la pièce , je crois que c'était la salle de réveil où l'ont met les patients après qu'ils aient subis une intervention nécessitant une "anesthésie générale".
Une infirmière était là, tout sourire, en se dirigeant près de moi.

-Bonjour mademoiselle, comment vous sentez vous ? Me demanda t elle.

-Ça pourrai aller mieu mais qui m'a emmener ici, qui vous a prévenu? 

-C'était votre soeur Camille qui a appeler les pompiers et nous avons également envoyer une brigade de police pour arrêter votre père, il est en cellule de dégrisement pour l'instant et c'est tout ce que je sais.
Votre soeur vous attend dans votre chambre, je vais vous amener à elle.

-Mais et mes côtes ?  Je voudrai connaître mon état , je me sens faible et je déteste ça, dites moi que je ne vais pas rester coincé comme ça pendant trois jours à cause de ce putin de connard ! Je m'énervai mais sans élever la voix parce que cela m'appuyais sur les côtes et me faisais mal.

-Le médecin passera dans votre chambre mademoiselle mais vos côtes ont étaient pas mal touché, l'opération s'est bien passé mais il faudra , je pense, du temps pour pouvoir remarcher normalement et qu'elles se replacent correctement.

Elle me fit un air de désolé. J'avais envie de crier, d'aller cherchai ce salaud qui me sert de père et lui rentrer un tournevis dans les côtes pour qu'il puisse ressentir la douleur que je ressens.

L'infirmière m'emmena dans une chambre,  la numéro onze il me semble. Elle m'installa avec difficultés sur le lit parce que je la supplier d'arrêter toutes les secondes tellement j'avais mal. Ma soeur était bien là, les yeux fatigués et le teint pâle, la pauvre elle ne devait rien avoir avalé depuis un moment si j'en cru les bruits de son estomac. Je n'avais plus la notion du temps , je savais juste qu'il faisait jour, que le soleil venait de se lever il n y a pas très longtemps.

-Comment ça va Candisse ?  Me demanda t elle super inquiète.

Je lui pris la main avec la force qui me restai.

-Je vais bien ma chérie, je vais voir quand je vais pouvoir sortir et on rentrera. Lui dis-je en essayant d'être la plus rassurante possible.

-Le médecin a dit que tu devrais restée plusieurs jours après l'opération... me dit elle d'une petite mine.

Comment j'allai faire pour elle ? La sortie de ma mère n'était prévu que dans un peu plus d'une semaine et je n'avais pas vraiment de famille...
Le médecin venait d'arriver et confirmer les dires de Camille et l'infirmière.  Je réfléchissait pour Camille, j'ai pensé à Marine mais elle sort souvent et je n'oserai pas demander aux autres filles.
Je poussa un long soupir avant que le médecin ne disparaisse de la chambre.

-Je n'ai qu'à aller chez Thomas tu sais. Il est d'accord. Me dit elle.

Quoi? Comment ça Thomas encore ? Pourquoi avait elle fait ça !

-Tu n'as pas osés le lui demander quand même,  Camille ce ne sont pas dans nos manières,  tu aurais déjà dû m'en parler avant ! Tu as de la chance que crier m'est douloureux parce que sinon je t'exploserai les tympans ! 

J'étais épuiser de tout ça, pourquoi la vie n'était pas simple? Pourquoi quand tout rentre dans l'ordre, il y a toujours une petite tornade qui passe pour tout désordonnés.

-Ne cri pas, c'est bon, c'est lui qui s'est proposer, il a demander à ton patron pourquoi tu étais en arrêt quelque temps, il lui a expliquer et m'a appelé et il devrait venir te voir dans la journée. Tu sais Candisse il était inquiet. M'expliqua t-elle d'une mine triste et positive à la fois avec un sourire mélancolique.

-Comment ça il va venir ici? Il sait quoi? Pour papa ?  Je ne veux pas qu'il  connaisse notre vie Camille, tu comprends ça ? Je ne veux pas ! Je criai à m'en étouffer la voix en faisant souffrir mes côtes.

Camille soupira.

-Tu sais on est pas censé vivre dans un  monde secret, arrête d'empêcher les gens qui veulent t'aimer de t'aimer. Ce n'est pas comme si nous étions les coupables de tout ça, Thomas peut comprendre et compatir avec toi!

Elle haussa la voix au fur et à mesure de ses mots.

-Je ne veux pas de leur pitié Camille! Tu veux qu'on nous regarde tristement quand on passe dans la rue? Que les gens éprouve de la tristesse quand ils nous croisent ? Moi je ne veux pas !

-Ça n'a strictement rien avoir, je te parle de Thomas pas des gens, tu essaies d'éviter l'inévitable,  tu t'empêche d'avoir une vie convenable, tu refuses de tomber amoureuse, tu ne veux pas connaître l'amour alors que tu ne l'as jamais connu, les hommes ne sont pas tous comme papa et ne dis pas que si, tu ne peu pas savoir si tu n'es jamais tomber amoureuse.

Elle me ferma mon clapet. Elle n'avais même pas encore treize ans. Ce qui me briser le coeur n'était pas ses mots, oh non. Ce qui me faisait éprouvé du chagrin à ce moment c'était qu'elle avait grandis trop vite et que je n'ai pu empêcher ça. C'était comme si je n'avais pas pu lui offrir l'insouciance de son âge.
Je ne répondis plus, je ne voulais pas me fâcher avec elle parce que Camille était celle que j'aimais le plus au monde.

Pendant quelques heure le silence régner. Les infirmières passaient régulièrement vérifier mon état et m'apporter mon plateau repas auquel je n'avais pas toucher par manque d'appétit. Le calme était présent jusqu'à ce que Thomas fasse son entré dans ma chambre d'hôpital.

_______________________________________

Bonsoir! Je suis désolé pour le retard mais suis actuellement en vacances. Je poste ce chapitre un peu à la va vite et ai prévu beaucoup de modifications dans ses 12 chapitres, je les effectuerai en rentrant, ne vous inquiétez pas l'histoire reste la même et vous n'aurez pas besoin de tout relire, je vais juste appliquer quelques bon conseil que l'on a pu me donner afin que la lecture soit plus agréable, d'ailleurs merci encore Uthopie , tes commentaires me font avancé! (N'hésitez pas à lire son histoire, elle est génial !)

Je vous fais des bisous et fais au mieux pour vous envoyez la suite ! ❤

Femme libre.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant