Chapitre 6

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La semaine avait passé, on ne s'était pas revu, on avait juste échanger quelque messages sans importance, on apprenait à se connaître.
Il m'avait donné rendez-vous ce samedi soir comme je suis censé être en étude de droit, et donc ne pas bosser le samedi, je n'ai pas pu décliné, je lui ai simplement dis que je lui renverrai un message parce que je devais passer chez une amie avant et risquer d'en avoir pour un moment sois disant qu'elle venait de se faire largué.
Oui, je sais, j'accumule les mensonges mais je ne sais pas vraiment quel est la raison de tout ça mais je ne voulais pas qu'il sache ce que j'exerçai comme métier , je ne voulais pas qu'il est une mauvaise image de moi, il avait déjà assister à tellement de chose embarrassante.
J'avais accepter son invitation également pour en finir une bonne fois pour toute avec lui. Il fallait que j'arrête tout contact avec lui après cette soirée.

Il était quinze heure, je n'avais rien à faire alors avec Camille on avait décider d'aller voir maman a l'hôpital.
Son état avait l'air de s'améliorer , c'était tellement agréable d'échanger avec elle quand elle était sobre.

Nous étions en voiture et Camille avait décidé de briser le silence avec des questions un peu gênante.

-Dit, Candisse, quand maman sera totalement guerri, tu arrêteras le streap-tease ?

Je réfléchis un instant.

-Que voudrais tu que je fasse d'autre ? J'ai vingt quatre ans et n'ai pu passer aucun diplôme.
- Bah passe en un, deviens avocate.

Je souris devant son innocence.

-La vie n'est pas si facile, à mon âge il me faut de l'argent, je ne peu pas tout plaquer et me payer des études de droits en claquant des doigts. Lui expliquais - je avec un petit sourire maladroit.

-Mmh... C'est tellement injuste pour toi.. Et il fait quoi lui comme travail ton copain? Rajouta-t-elle

-Mon copain? Quel copain?

J'espérais qu'elle ne parlais tout de même pas de Thomas.

-Thomas, le beau brun qui est venu à la maison c'est ton copain non? C'est le premier qui vient à la maison alors j'en ai déduit que c'était ton copain officiel. Se justifia t-elle

J'éclatai de rire.

-Non, c'est juste un ami. C'est une longue histoire, une longue histoire d'adulte que je te raconterai quand tu auras seize ans.
Je lui fit un petit clin d'oeil plein de malice.
Elle avait fait sa mine de boudeuse avec ses petites remarques d'adolescente rebelle , du genre "tu peux me dire, je suis plus une gamine, je sais comment on fait les bébés ! "

Je ne céda pas. Nous venions d'arriver à l'hôpital. Nous marchons jusqu'à la chambre de maman. Elle était là, allongé , en regardant la télévision.
Elle avait meilleure mine. Son visage était devenu déjà plus beau. Sa peau plus détendu. Elle était plus belle et ça faisais tellement plaisir de la voir comme ça. La dernière fois que je l'ai vu aussi jolie, c'était avant que mon père ne parte définitivement de nos vies en partant se marier avec une jeune femme de vingt ans alors qu'il en quarante six. Cela remonte à plus de deux ans maintenant et depuis plus aucune nouvelles et nous nous en portions pas plus mal.
Enfin sauf ma mère, qui n'a pas réussis à accepter et s'est donc plongée dans l'alcool de plus belle.

Je n'ai jamais vraiment compris pourquoi elle ne s'était pas réjouis de son départ. Il n'avait rien d'un mari aimant. Il lui tapait dessus chaque fois qu'il était énervé, et n'en manquais pas une pour le faire sur nous aussi.
Il n'était jamais là mais quand il était même les voisins les plus lointain le savait. Il avait une voix grave épouvantable et crier sans arrêt.

Femme libre.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant