Chapitre 15

160 18 37
                                    

J'ouvrais la porte peu rassurée.

A ma grande (ou pas) suprise, mon père se tenait là, devant moi. Je n'arrivais pas à savoir s'il était sobre ou non puisque de toute façon il avait toujours une allure désastreuse qui me donnais la nausée par cette odeur insupportable imprégnait sur lui.

Je reclaquais la porte aussitôt mais malheureusement pour moi, il la retint par son grand pied droit.

-Tu sors de chez nous tout de suite ! Camille appelle la police ! Hurlais je déjà énervée.

-Tu n'es qu'une sale catin et ta soeur finira comme toi ! Criait t-il de sa voix affreuse.

Je décidais d'être plus maligne et de répondre ironiquement. Ses paroles ne m'atteignai pas.

-C'est sans doute pour ça que je te remercie de t'être barré avec une jeunette, cela m'a appris l'exemple.
Je riai mais sans rire. Au fond de moi, j'avais peur , peur qu'il s'en prenne à moi mais surtout à ma soeur.
Je fixai discrètement derrière moi pour m'assurer que Camille était bien en train d'appeler la police. Pourtant à ma grande surprise, je n'avais pas l'impression que c'était la police qu'elle appelait mais quelqu'un d'autre.

-S'il te plaît, fait vite viens nous aider il ne va pas tarder à entrer , j'ai super peur et ma soeur se trouve devant lui ! Elle sanglotait à moitié.

Je ne pouvais pas réfléchir qui elle avait appeler ni pourquoi parce que je me concentrée sur tout mes muscles pour pouvoir lui bloquer la porte encore un peu, ce qui m'aidai c'était son poids , heureusement que mon père avait grand appétit !
Je n'allai pas tenir éternellement et ces injures devenaient de plus en plus blessant, je voulais vraiment qu'il parte.

Je ne comprenais pas pourquoi l'affaire prenait autant de temps! J'espérais de tout mon être qu'il allait payer rapidement ce qu'il avait fait et pouvoir enfin commencer une nouvelle vie tranquille avec notre mère qui irait mieux.

Après de longues minutes qui me paraissaient interminable, mes muscles commençaient à lâchait et je ressentai à nouveau la douleur de mes côtés.

J'entendai enfin une voiture au loin et n'eu pas de mal à la reconnaître. C'était donc Thomas que ma soeur avait appelé. Je voulais soupirer et lui hurlé dessus mais me disais qu'à ce moment peu importe qui venait à mon secours tant qu'il y ai quelqu'un.
Thomas courrut jusqu'à mon père, quelqu'un d'autre descendait de sa voiture et courra également pour aider Thomas à faire basculer mon père. Je pouvais enfin relâcher mes muscles et soufflait. Je dégoulinai de sueur. J'observai la scène depuis le palier, je ne prendrai pas le risque de sortir de la maison. Ils étaient tout les deux en train de le porter , de toutes leurs forces j'imagine, vu le poids de ce crétin.
La police arriva quelque minutes après, l'embarquant une seconde fois pour une garde à vue.
Ils me rassuraient en me disant de passé demain faire une déposition, que ça ne pourrais qu'être bénéfique pour le dossier en cours.
J'y comptais bien.

Une fois qu'ils partirent, Thomas et l'individu qui était avec lui s'approcha de moi.

-Tu n'as rien ? Me demanda-t-il.

-Non, je n'ai rien, ça va, merci beaucoup à vous deux. Candisse Prestona, je tendais ma main vers l'homme inconnu. Il était grand, un peu maigre, blond, pas mal mais pas mon style. Il devait, à première vue, avoir trente ans.

-Jéremy, enchanté, le frère de Thomas. Il me souria en acceptant ma poignée de main.

Je me disais aussi, qu'ils avaient des airs de famille mais ils avaient deux styles totalement différent, tandis que Thomas prenait soin de lui, Jéremy avait une moin belle allure, jogging basket et cheveux ébouriffés.
Malgré ça il avait plutôt l'air sympa.

Femme libre.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant