J'hurlais ce mot comme si je venais de l'apprendre, j'hurlais ce mot comme s'il était devenu grossier, comme s'il était un mot qu'il ne fallait pas pronconcer.
MAMAN! MAMAN! MAMAN!
Les larmes coulaient, comme si j'avais compris. Je me détacha de la vielle et couru à mon pallier, les larmes me cachais la vue et Thomas m'évita une chute.
Il me serra dans ses bras, tentant de me calmer, mais je continuer à hurler ce mot, sans pouvoir m'arrêter.-Candisse... Ta mère n'est pas là... il s'est passés quelque chose... calme toi...
Je n'entendais que quelques mots de ces phrases, comme si mon cerveau ne décryptait que ce qu'il voulait. Je voulais savoir mais mon corps se paralyser. Je me sentais coupable, impuissante et anéantis.
-Maman... continuais je a dire, mais plus en hurlant, cette fois je répéter ce mot d'un profond désespoir, je répétais ce mot avec un goût amer, il avait changer de sens.
J'en oubliais tout de ma vie, j'en oubliais mes problèmes, mes rancœurs, je devenais vide, vide de l'intérieur. Thomas me serra, dans le vouloir je me laissa aller dans ses bras en continuons de pleurer. Des minutes, qui me parut des heures sont passés avant que je ne puisse me calmer. Je reprenais peu à peu mes esprits, comme si c'était un devoir, comme si la vie me demandais de faire face. Je voyais Camille verser des larmes silencieusement en me regardant, je regardais silencieusement tout ce qui m'entourais. La vielle voisine n'avais pas bouger d'un poil et me regardais avec un air triste depuis ma voiture. Thomas ne me lâchais pas, comme si je pouvais tomber à tout moment. Mon cerveau ne s'arrêtait plus de travailler. Il analysait chaque gestes de chacun, il était en ébullition et il fallait que je sache. J'étais prête à affronter cette dure réalité, j'avais peur de l'annonce que l'on allait me faire mais je savais qu'il fallait que j'y fasse face.
Je leva la tête pour y croiser le regard de Thomas, qui me tenais toujours fermement. Je le cramponna comme une enfant qui avait peur du noir. Devant mon regard vide remplie de larmes, il me conduit à l'intérieur de la maison.
Les meubles n'avaient pas bougé depuis la dernière fois que j'étais venu. Tout était rester intact, comme si la vie continuais normalement. Pourtant je savais, en scrutant les lieux, que quelque chose avait changé. Il y avait comme une odeur de malheur, une odeur pesante et désagréable. Thomas me lâcha un instant, mais sans le vouloir je rattrapa son bras, m'y agrippant. Je ne pouvais restais seule, je ne pouvais rester debout, comme s'il me fallait quelque chose à laquelle m'accrocher.
Il me serra alors plus fort, ce qui me fît pleurer à nouveau, comme si chaque geste d'amour, de tendresse de n'importe qui avait un impact disproportionné à d'habitude.
Camille s'assise à la table de la cuisine, le regard vide tandis que Thomas me conduit à ma chambre. Mais en entrant là aussi dans cette pièce où j'y avais vécu toute mon enfance, je ne m'y sentais plus chez moi. Quelque chose avais changer et je n'étais plus à l'aise dans aucune des pièces de la maison.
Il m'assis sur le lit sans jamais me lâcher. Il s'installa à côté de moi, me tenant fermement dans ses bras. Je savais que c'était l'heure de la vérité, je savais qu'il fallait que je m'attende au pire mais j'avais si peur au final de l'entendre.-Il faut que tu saches que rien de ce qui c'est produit n'est de ta faute, que même si tu étais venu, cela n'aurait absolument rien changer... il fit une pause, en me fixant, comme s'il réfléchissait à choisir les bon mots, puis il reprit difficilement. Ta mère buvait beaucoup... je le savais déjà étant donné que j'avais garder contacte avec Camille afin d'avoir de tes nouvelles, bien entendu aujourd'hui ce n'est pas le sujet, elle avait arrêter mais pas totalement, hier soir, dans la nuit plutôt, Camille dormait et elle a entendu un bruit sourd, comme si quelqu'un était tomber des escalier et en se levant, elle a découvert ta mère en bas des escaliers avec une bouteille casser sur son visage, elle a du la faire tomber avec elle dans sa chute et... elle a tout de suite appelé les pompiers, après t'avoir appeler. Elle m'a aussi appeler et je suis venu directement, les pompiers de savent pas dire si elle a des chances de s'en sortir mais elle est à l'hôpital dans le coma pour l'instant. On ne peu encore pas aller la voir, elle se fait opérer dans la journée et reste en soins intensif pour le moment .Je.. suis vraiment désolé Candisse...
Ses mots résonnait en double dans ma tête, je voulais qu'on me réveille de ce cauchemar, je ne pu m'empêcher de me sentir coupable. Si j'avais étais là peut être que les choses se seraient passer différemment , peut être que si j'avais été là, tout ça ne serais pas arrivé. Je m'en voulais de tout, d'avoir voulu les abandonner, d'avoir voulu penser à moi, rien qu'à moi. Je voulais crier le mal que je portais en moi, mais rien ne sortait. Je me contentais de pleurer, sans pouvoir m'arrêter.
-Tout est de ma faute... je bafouillais ces quelques mots, les seuls qui avaient pu sortir de ma bouche.
Thomas me serra contre lui en me berçant, comme pour me calmer. Malgré tout ce qui c'était passé entre lui et moi, il était le seul à pouvoir me calmer. Il avait toujours cette influence sur moi, j'en étais tombé amoureuse, malheureusement.
-Je te propose qu'on fasse vos affaires, vous allez venir quelques temps chez moi...
-Non, il en est hors de questions! Je ne veux pas... ma voix était devenu agressive.
-Et moi il en est hors de questions que je vous laisse ici toute seule ! Vous venez chez moi, et il n y a pas de négociations possible Candisse ! Il avait était fermer et à son timbre de voix je compris que quoique je dise il ne changerait pas d'avis.
Tout se passait si vite, la nuit était tomber et je n'avais pas bouger du lit. Thomas se leva et pris des affaires à moi dans l'armoire, il prépara un sac. On allait partir. Comme s'il fallait fuir cette réalité. Cette dur réalité.Camille arriva dans la chambre, deux sac bien remplis à la main. Elle les laissa à la porte et se précipita dans mes bras.
-Mon bébé... lui murmurais je à l'oreille en la serrant aussi fort que je le pouvais. Elle se mise à pleurer, quel choc pour elle d'avoir vu sa mère inconsciente sur le sol devant ses yeux. Je m'en voulais de lui avoir laisser vivre ça, cet événement de sa vie qui, je le sais, la marquera pour toujours.
Thomas pris les sacs d'affaires et les emmena à sa voiture. Ma sœur et moi restons encore cramponner l'une à l'autre jusqu'à ce que Thomas revint nous chercher pour nous emmener chez lui. En sortant de cette maison, j'eu un goût amer encore une fois, je regarda l'intérieur une dernière fois, y revit quelques souvenirs, des flashbacks de tout ce que j'avais vécu ici, comme si, plus jamais je n'arriverai à revenir ici. Cette maison n'avait plus de goût désormais, plus d'odeur, elle était vide, il manquait sa présence et sans elle, elle n'avait plus aucunes importances, plus aucune histoire.
Le chemin fut silencieux jusqu'à l'appartement de Thomas. Je découvris donc son nouvel appartement, plus grand que le précédent mais toujours impeccablement ranger et tout était disposer de la même façon.
-Vous voulez boire quelque chose ? Nous proposa t-il.
Je refusa et ma sœur aussi. Je crois que nous n'avions pour le moment, plus d'appétit, plus de soif, plus envie de rien. Il se faisait tard, il était vingt deux heure et Thomas alla coucher Camille dans une chambre. Il y en avait deux je crois dans cet appartement.
Elle s'endormit je crois presque aussitôt a entendre ses ronflements qui me fit sourire légèrement , tout ce qui n'avait pas d'importance avant , était devenu vitale aujourd'hui.
J'étais assise dans le canapé, les yeux toujours dans le vide, en pensant à ma vie qui était devenu un enfer depuis deux long jours interminables. Thomas s'installa à coter de moi et me fit s'allonger sur lui, en me gratouillant les cheveux. Tout était calme et silencieux. Je n'avais pas envie de dormir bien que j'étais énormément fatigué.
-Ce n'est peut être pas le moment, mais je suis bien avec toi Candisse. Je suis désolé de tout ce qu'il se passe en ce moment. Et surtout désolé d'avoir agit comme ça, mais je ne voulais pas te faire de mal. Il faut que tu comprennes qu'entre elle et moi c'était l'histoire d'un soir, il n y a rien eu d'autre, il n y a pas d'amour, je ne suis pas amoureux d'elle, et l'hôpital c'était pour une échographie, je la convainc depuis le début d'avorter ou bien d'accoucher sous x mais pour me convaincre de contraire elle m'a supplier d'assister à son échographie, mais je t'assure que je n' ai rien ressentis face à ce petit truc... il s'expliquait mais le moment était mal choisi, ou pas finalement car j'étais plus calme et malgré toute la rancune et les interrogations envers lui, j'entendais ce qu il me disait...
Sur ces paroles, je m'endormis, là sur lui, ses mains dans mes cheveux et prier le ciel pour que ma mère s'en sorte. Je ne voulais pas la perdre. Elle était trop importante pour moi et avait tant fait d'efforts ... Elle ne mérite pas ce qui lui arrive..
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Femme libre.
General FictionJe m'appelle Candisse, j'ai 24 ans, histoire de famille compliquée , j'ai du arrêter mes études, pour une mère alcoolique dont je dois m'occuper. Je me suis dons résolu à finir dans le monde de la nuit, oui je suis strip teaseuse. Bien que ce n'est...