Je pris ma voiture pour suivre Vincent chez lui. Il habitait en plein centre ville mais la circulation était dense à ses heures de la nuit.
Nous venions d'arrivé en bas d'un petit immeuble sympathique, bien entretenue en tout cas et qui paraissait chic.Il me fis montée, il habitait au troisième étages et nous avions pris l'ascenseur là où nous avions commencé à nous rapprocher, on s'embrasser à pleine bouche, il me toucher, je faisais de même.
Nous venions d'arrivé à sa porte d'appartement et je le presser en lui chuchotant à l'oreille qu'il fallait qu'il se dépêche avant que ma température ne redescende. Ce qui le fit aller deux fois plus vite, il referma la porte derrière nous et il me fit basculer sur le sofa du salon, je ne pourrai pas décrire l'appartement tellement j'étais envoûtée par son corps que je déshabillé devant moi.
Nous allions passé au chose sérieuse quand je ne sais pour quel raison je me mise à penser à Thomas. Mon corps se raidit. Pourquoi je pensais à lui en ce moment même alors que j'avais un mannequin en face de moi qui m'embrassait dans le cou? Il fallait que j'arrête d'y penser sinon il allait remarquer que je n'était plus dedans mais je n'arrivais plus à avoir envie de lui...
-Ça ne va pas Candisse ? Me dévisagea t-il après quelque minutes
Je le regardais, il avait l'air déçu mais il avait l'air d'être tout de même un bon gars, je pense que si je lui sort une excuse ça devrait passé...
-Je viens d'être prise par un mal de ventre insupportable, je suis désolé, j'avais vraiment très envie de toi, et je hais ces boissons gazeuse qui me font avoir des brûlures d'estomac et toujours dans des moments propices ! Lui dis-je en faisant quelque grimaces et en me tenant le ventre pour que ça paraisse vrai.
-Oh, c'est dommage, tu me laisses sur ma faim là! Bon c'est pas grave, on a qu'à remettre ça à demain, si tu travailles je passe te prendre après et on continue là où s'est arrêter. Me chuchota-t-il à l'oreille.
Je souriais faussement. La semaine allais être difficile et j'allai avoir beaucoup de travail et beaucoup de chose à faire la journée donc il fallait que je me repose un peu la nuit, je déclinais donc son offre pour la lui proposer le week end quand il sera au club, comme ils doivent désormais travailler avec nous le week end et je lui dis que c'était encore plus excitant de se revoir en ayant attendu une semaine, ça allait monté encore plus notre libido. Il souriait et avait aquiescer.
Nous parlions donc un petit peu, j'appris qu'à côté du clubs il faisait du mannequina et que demain il allait créer son book avec un grand photographe de Paris qui était le photographe officiel de certaines star connu tel que Jennifer et qu'il avait même colaborer avec Shakira quelques années plus tôt ! Enfin bref, un grand photographe et il était heureux. Il aimerait être l'égérie d'une marque de vêtements. Je le taquinais en lui disant qu'il devait passer plus de temps dans la salle de bain que moi.
Il était six heures du matin, il fallait que j'y aille. Je pris mes affaire, l'embrassa sur la joue pour lui souhaité bonne nuit ainsi que du courage pour le lendemain et descendis à ma voiture. Je vérifiai que je n'avai rien oublier et pris mon portable.
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De Thomas : Je suis sûr que tu n'as pas réussis à coucher avec Vincent après tout ce que je t'ai dis. Si je me trompe alors tu en a vraiment rien à foutre de moi, si j'ai raison c'est que quelque chose cloche non? Je n'attend pas de réponses de ta part, on se revoit ce week end pour le boulot du coup "mademoiselle avocate".
Je le trouvais dur et je trouvais ça ridicule, son message était déplacé.
Je n'avais pas coucher avec Vincent parce que je pensais à lui et ça m'a couper dans mon élan mais rien ne voulais dire que je voulais quelque chose avec Thomas. Enfin, je ne sais pas, je sais juste qu'il fallait que j'arrête de me poser des questions à son égard ou quoi que ce soit d'autre et que je devais me concentrer sur ma vie normal et ce week end je m'enverrai en l'air avec Vincent et rien ne m'arrêtera.
Je rangeait mon portable et repris la route pour chez moi.En descendant de la voiture, je vu de la lumière à l'intérieur. Camille était déjà réveiller ? Ça ne lui ressemblait pas. J'entendais du bruit. Je trouvais ça vraiment bizarre. Je rentrai le plus silencieusement possible.
Personne en bas.J'entendais du bruit de la chambre de ma soeur, je crois qu'elle criait. Je couru dans les escaliers sans évaluer aucun risques, je ne laissais pas le temps à mon cerveau de réfléchir, je couru, et ouvrit la porte de la chambre de ma soeur.
-Candisse, s'il te plaît aide moi ! Pleurait ma soeur en total désespoir quand elle me vu.
J'étais très en colère. Très en colère de voir cette personne ici, dans notre maison.
-Part d'ici tout de suite. Lui lançai-je sur un ton désagréable.
-Ah te voilà, tu as finis de faire ta putin, tu rentres enfin voir comment ta soeur se démerde hein, maintenant tu vas me dire où est ta mère ?
Je n'avais plus peur de mon père, je voyais le visage bouffi de ma soeur, remarquant qu'il lui avait fait un bleue sur la joue ce qui me mise encore plus hors de moi que je ne l'étais déjà. Il avait osé, après deux années tranquille sans lui, revenir chez moi, rentrer dans notre maison et s'en prendre à ma pauvre soeur ? Pour qui se prenait il ? Il n'était rien pour moi. Avant j'avais peur, plus aujourd'hui.
-Pourquoi t'as fait ça à ma soeur espèce de connard ? Lui dis-je en lui lançant le premier truc qui me venait sous la main, ce qui était une brosse à cheveux.
-Je fait ce que je veux, vous êtes mes gosses et tu me dois le respect, tu vas payer pour ce que tu viens de dire et de faire, espèce de petite conne !
Il s'avança vers moi en m'envoyant voler contre le mur d'en face, manquant de peu de tomber dans les escalier à quelques centimètres à peine de moi.
Mon père faisais cent kilos et mesurais un mètre quatre vingt. Il n'avait rien d'élégant bien qu'avant, dans sa jeunesse lointaine il était bel homme. L'alcool fait des ravages. Malgré ça, je n'avais pas peur, j'avais mal mais pas peur. Avec toute la haine, la rancunes et toute l'amertume que j'éprouvais à son égard, je préférais avoir mal plutôt que de lui montrer un seul signe de faiblesse.
Il se rapprocha de moi en riant, Camille était en pleur dans son lit à nous regarder et ne savait pas quoi faire.
Je lui cracha dessus, en plein visage.
J'avais réveiller sa colère, il était si près de moi que j'étais aspergée par l'odeur de l'alcool. Il me pris par les épaules, me soulevant du sol, et j'essayais tant bien que mal de me débattre, mais je n'avais pas la force nécessaire et je savais qu'il allait me jeter dans les escaliers, une chute dont j'avais peur qu'elle soit "mortelle".Je regardais encore Camille, elle avait prit mon téléphone qui était sûrement tomber par terre, elle appelait quelqu'un, je ne sais pas qui, ni pourquoi, parce que l'instant d'après je sentis mon corps rouler dans l'escalier et en bas je sentis qu'il était raidit, que mes yeux se fermaient tout seul, je n'appercevais plus que des ombres et au fur et à mesures des minutes, ou des secondes, je ne voyais plus rien.
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Bonne lecture et encore une fois, les chapitres seront corrigés à la fin de l'histoire. :)
Ps : en média j'ai pu trouver une photo semblable à ce que j'imagine pour leur maison, je me suis dis que ça pourrait être un peu plus clair pour vous :)
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Femme libre.
General FictionJe m'appelle Candisse, j'ai 24 ans, histoire de famille compliquée , j'ai du arrêter mes études, pour une mère alcoolique dont je dois m'occuper. Je me suis dons résolu à finir dans le monde de la nuit, oui je suis strip teaseuse. Bien que ce n'est...