Je lu le message de Camille avec un nouveau pincement au cœur. Cette journée était elle faites pour me mettre au plus bas ? Je me demandais si tout ça avait été écrit. Si tout ce qui se passait dans ma vie aller me mener à quelque chose, si au final, tout les efforts que j'avais fais n'avais servit à rien et que la vie me mettais un coup de pied comme pour me dire :« Et pauvre nunuche,c'est pas Alice au pays des merveilles ici, c'est pas un compte de fée, ta mère est alcoolique et le restera, ton père est un connard et le restera, et tout les hommes sont les mêmes, et tu n'auras jamais de place dans ta vie pour tes études. »
-Candisse, ça ne va pas ? Me demanda Marine d'un ton inquiet devant mon visage qui avait dû se décomposer sans que je ne m'en rende compte moi même.
Je réfléchis un instant mais ne trouvant plus la force de trouvais de solutions à quoi que ce soit, je pris la seule décision qui me passait par la tête.
-Tu n'as commandé qu'une bouteille chez Maïté ? Lui demandais je déterminée.
-Euh.. Oui pourquoi?
-Non rien, j'ai juste peur que ça fasse juste.
Je rangea mon portable égoïstement dans ma poche sans répondre à Camille. Peut être que j'avais tellement été blessé qu'à ce moment je n'avais pas envie de lui venir en aide, peut être aussi parce que j'en avais marre, marre d'être déçu par les gens qui m'entourais, marre de voir que les choses ne changeais pas, marre de me rendre triste, de me sacrifier pour au final , rien du tout. J'avais envie de vivre, de réussir ma vie, de faire ce que j'aime, de vivre dans mon propre appartement, de m'épanouir seule avec mes amis et de réussir mes études. J'avais envie de penser à moi, rien qu'à moi. Je ne voulais plus donner. Je ne voulais plus souffrir.
Il était temps pour Marine et moi d'aller manger. Heureusement que le restaurant rester ouvert très tard, j'avais tellement faim après cette journée épuisante. Je ne pensais pas que ma rentrée se serait passé comme celle-ci, je l'avais imaginé sûrement moins mouvementé.
Nous étions arrivé rapidement à pied étant donné que le restaurant se trouvais en bas de sa rue et notre bouteille de champagne était déjà sur la table. Je vue qu'à côté se trouvait un mot plié en deux. Je regarda un instant Marine en m'installant sur la chaise en face d'elle. Elle me sourie et me fit signe de prendre le mot.
Intriguée je le pris tout en espérant que cette fois-ci, ce n'étais pas quelque chose qui allait me donner l'envie d'en finir avec ma vie.« Candisse. Tu es l'amie, ou plutôt même, cette sœur que je n'ai jamais eu. Ces derniers temps nous nous sommes beaucoup rapproché, à mon plus grand bonheur. Tu es une femme extraordinaire, un peu borné parfois, oui, il faut bien se l'avouer mais tu es tellement drôle à la fois et si courageuse. Je pense que nos vies sont écrites, que le destin existe et que tout ce qui se passe dans nos vies, le bien comme le mal, nous arrives jamais par hasard mais qu'il y a une raison à tout ça. Notre rencontre par exemple, n'étais pas anodine. Tu m'as donner l'envie de réalisé mes rêves, l'envie de croire que je suis capable de changer de vie. Aujourd'hui Candisse, après avoir partagé avec toi mon immense chagrin de la perte de mon amour et de m'être renfermer dans le cercle vicieux du streap-tease, alors que ma passion reste la danse, j'ai contacté une agence à Los Angeles qui proposais des castings pour un prochain grand festival de la bas. Je le passe dans un mois. Je me rend donc à Los Angeles dans un mois Candisse, pour peut être vivre un rêve complètement fou. Alors je pense que tu comprends bien où je veux en venir. Si je suis prise, je devrais m'installer là bas au moins le temps du festival, qui dure une année. La seule chose qui me rend triste, c'est de me retrouvais loin de toi mais je pense que tu t'en sortiras sans moi, et puis on communiquera toujours, et dès que je le pourrai, je reviendrais. J'espère que tu seras fière et heureuse pour moi. Tu as étais ma révélation, mon pansement et grâce à toi j'ai pu faire mon deuil et commencer enfin ma nouvelle vie. Je t'aime, et ça, pour toujours. »
Je resta un instant muette et ému. Ému par ces touchants mots de cette lettre et triste en même temps parce que égoïstement,encore une fois, je me sentais abandonné. Il ne me restais qu'elle et savoir qu'elle allait peut être partir me ronger de l'intérieur. D'un autre côté, elle était mon amie et je devais être heureuse pour elle et l'encourager dans sa démarche mais mon cœur n'y étais plus. Les larmes commença à me monter. Elle me fixa dans les yeux et pris ma main.
-Oh non Candisse tu ne vas pas chialé quand même ! Je sais, aujourd'hui n'était peut être pas la journée mais je ne voyais pas d'autre moment pour te l'annoncé. Chérie, ne sois pas triste, rien n'est encore fait et puis il nous reste un mois encore! Tenta-t-elle de me rassuré, bien que ces mots était bien choisis cela ne me faisais pas me sentir mieux, au contraire, cela ne faisais qu'envenimer mon mal être.
-Je suis heureuse pour toi Marine, vraiment... mais je ne suis pas prête. Je ne suis pas prête à te voir partir, me laisser là, avec tout ça...
Elle me serra la main un peu plus fort.
-Et si ce soir on oublier tout ça ? Nos vies, nos emmerdes, et qu'au final on passe cette soirée à deux comme si rien d'autre n'existais. On va manger comme des porcs et puis on finis la soirée à picoler chez moi, si ça te tente ?
Elle était tellement soucieuse de moi, tellement là, si présente... Elle avait peut être raison. Peut être que ce soir, je ne devais penser à rien d'autre qu'à elle et moi.
J'essuia les deux petites larmes qui avait perler sur mes joues et pour acquiesçais, je pris la bouteille et servis nos verres.
Le repas s'était terminé sur des rires et surtout, sur deux bouteilles de champagnes vide, qui je l'avoue, nous avez pas laisser sans conséquences. La fatigue et l'alcool m'avais vite fait de l'effet mais le positif était que je passer la meilleure soirée du monde au côté de ma meilleure amie à rire comme des gosses parce que nous commencions à être saoul.
Nous rentrons chez elle avec beaucoup de mal pour marcher et avions du mettre le double de temps pour arriver jusqu'à son appartement. Mais là aussi ça s'était avérer compliqué, parce qu'elle ne trouvait plus ses clés et se dandiner dans tout les sens parce qu'elle avait envie de pisser.
-Marine tu fais chier, dépêche toi j'ai soif !
Je riais tellement fort qu'elle essayais de me faire taire en étant pas très convaincante vue son rire qui prenais de l'ampleur sonore.-On va réveiller les voisins Candisse ferme la, je te dis. En plus la voisine est une vrai conne, je pense qu'elle dois pas beaucoup se faire ....
Elle allait dire une grossièreté et j'en riais d'avance sauf qu'à ce moment là justement, la porte de sa voisine en question s'ouvrit.
-La voisine est quoi? Je ne veux même pas entendre la suite. Vous savez l'heure qu'il est ? Il est une heure de matins mesdames et à cette heure là, un lundi en plus, les gens sont couché! Je bosse demain! Alors si vous pouviez faire moins de bruits cela arrangerais bien mes oreilles et mon sommeil ! Nous hurla t'elle comme si nous étions des gosses qui venait de se faire chopper en train de faire une connerie.
Saoul, nous n'avons pu nous retenir de rire devant cette femme d'une quarantaine d'années, les cheveux noir qui grisonnait et son pyjama à fleur.-Si cela vous fait rire, nous pouvons aussi en rire avec la police !
Elle commença à sortir son téléphone quand on réussis à se calmer. Hors de question qu'elle vienne gâcher notre soirée ! A croire que cette femme n'avait eu aucune jeunesse!
-Madame, soyez raisonnable, nous avons passé une journée de merde, mon mec va être papa d'une femme qui n'est même pas moi, et ma copine va partir loin, loin, loin de moi , ah et la cerise sur le gâteau..... je n'alignais plus aucun mots et commençais à raconter ma vie sans m'en rendre compte sous l'effet de l'alcool.
-Écoutez on va rentrer, et on ne fera pas de bruit.... OH SA MÈRE J'AI RETROUVER LES CLÉS ! Je vous laisse imaginer l'ironie de cette phrase venant de Marine. Elle avait commencé par un petit air sérieux pour finir avec un air d'une gazelle venant de la cité parce qu'elle avait retrouvais ses clés ! Aussitôt, elle
ouvrit la porte et sans dire au revoir à la méchante madame, nous rentrons à l'intérieur, en s'esclaffant à peine la porte fermer.________________________________
Bonjour,bonsoir ? Voici la suite de l'histoire. J'étais un peu en panne d'inspiration en ce moment , et par manque de temps également voici l'explication de mon retard. Si vous avez des idées de la suite, je vous laisse les mettre en commentaires ! A bientôt et encore un grand merci à ceux qui me lise. 💝
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Femme libre.
General FictionJe m'appelle Candisse, j'ai 24 ans, histoire de famille compliquée , j'ai du arrêter mes études, pour une mère alcoolique dont je dois m'occuper. Je me suis dons résolu à finir dans le monde de la nuit, oui je suis strip teaseuse. Bien que ce n'est...