| Dans la peau de Souheil |
Flash-back
On a entendu dire que Salah avait passé une dure soirée hier avec la bande à Hakim.
Ça veut tout dire ça. Il a dû partir en boîte de nuit ce trou du cul, alors que je lui avais pourtant fortement déconseiller d'y aller, ce genre d'endroit c'est pas fait pour nous. Ni pour moi, ni pour Salah. On est des gens trop classes pour ça. Ouais parfois on s'amuse à fouiller les poubelles mais c'est mille fois mieux que de regarder des gens se défouler sur une piste, le corps rempli de sueur. Puis la musique à font ça casse les couilles, ça rend mal à la tête. Même quand j'me retrouve au carré je réussis à me faire chier.
《 Brahayam - Vas-y viens on fait lui qui monte le plus rapide ? Je prends l'ascenseur toi l'escalier.
Moi - J'ai qu'ça affaire ?
Brahayam - C'est bon tu viens d'avoir seize ans tu fais le grand ?
Moi - Vas-y rentre dans l'ascenseur tête de cul. 》Il me rend fou lui, je ne sais même pourquoi je l'ai emmené avec moi.
Brahayam, rentre dans l'ascenseur et avant que celui-ci se ferme j'appuie sur le plus de bouton possible. Je l'entends insulter toute les membres de ma famille en entier, je ne le calcule pas et cours jusqu'aux septième étage.
J'arrive devant la porte des Fuâni, je prends pas la peine de sonner ou toquer, j'entre direct en criant le prénom de Salah. C'est l'autre petite conne que je vois en premier, elle n'peut pas s'empêcher de courir vers moi et me frapper.
《 Shéheila (me frappe) - On frappe avant, tu n'sais pas toi ?
Moi - Ta gueule. Il est où Salah ? Et arrête de m'frapper. 》Elle ne répond pas à ma question. J'en ai marre de cette petite conne et de ses coups qui ne feront même pas mal à un maternelle. Pour me venger du molard qu'elle a lâché dans mon coca la semaine dernière, je la porte sur mes épaules, va dans sa chambre et l'enferme à l'intérieur après avoir piqué ses clés. De là, elle s'est mise à parler en arabe j'ai pas compris un seul mot mais vu le ton quel emploie je ne pense pas que ça soit des mots doux.
Quand je fini avec elle, Brahayam débarque le visage énervé.
《 Brahayam - T'es un réel un bâtard.
Moi (fronce les sourcils) - Et alors ?
Brahayam - ... Le chien est là ?
Moi - Tu l'entends aboyer ? Je l'ai enfermé dans sa chambre.
Brahayam - T'es un vrai gérant.
Moi - Je sais. Aide-moi à trouver Salah maintenant, il répond pas. 》À deux, nous le cherchons dans toutes les pièces de l'appartement mais le gars est introuvable. Si j'avais un téléphone je l'aurais sûrement appelé mais comme je suis pauvre.
《 Brahayam (rigole) - Eh Souheil je l'ai trouvé ! 》
Je me dirige vers sa voix de tafiole, Brahayam est dans la chambre à Salah, par terre. Je m'assois aussi et en me baissant je vois le cinglé en dessous de son lit les yeux fermés.
Putain mais à quel moment dans ta vie tu te retrouves sous ton lit en train de dormir ?
《 Moi - Mi amor !
Salah (fatigué) - Eh ferme ta gueule. De bon matin vous criez vous.
Brahayam - D'puis t'a l'heure tu nous entends bâtard ? Tu pouvais pas nous dire ?
Moi (rire) - Vas-y sors de là Salah ! On va discuter un peu. 》
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« Souvenirs Inoubliables. »
Roman d'amour« Ô mon Apollon, Ô mon Bien-Aimé Même si ta mémoire s'est envolée Je ne cesserai jamais de t'aimer Puisque pour moi, tu seras toujours le dernier Je me noyais dans un bain de bonheur En étant à tes côtés Nullement besoin de « mon cœur » Pour savoir...