- Devant chez toi ? répéta ClarissaJ'étais assise à table, à mon repas du soir - qui était en train de devenir une habitude - chez Abraham.
- Oui, juste devant chez moi, je pouvais le sentir mais je n'ai vu personne. Je n'ai pas reconnu l'odeur, mais je suis sûre que c'était l'un d'eux.
- Comment ? me demanda Anthony
- Ils ont tout les trois cette odeur immonde qui émane d'eux, et la personne dans ma rue l'avait aussi.
- Et ce n'était pas Maria ?
- Non, ni Maria, ni Vanessa, ni le garçon qui était avec elles.
- Paul, lâcha doucement Léo comme si ce prénom était une insulte.
- Je n'ai osée rien faire, vu que c'était en pleine journée et que ma soeur pouvait arriver à n'importe quel moment...
- Tu as bien fait, ça aurait été trop dangereux, me dit Abraham.
- Ils cherchent pas tous les moyens d'attirer ton attention, ils te veulent à leur côté, me dit Vicky en fronçant les sourcils.
- Et bien ça m'a plus énervée qu'autre chose. Je ne supporte pas ce genre de provocations, si j'avais trouvée cette personne, je lui aurais fais sa fête.
Tout le monde sourit, même Abraham. Même Kyle. Impressionnant.
- J'aimerais pouvoir te dire qui était cette personne, mais Vanessa à réussit à détourner bien des gens de leur clans pour qu'ils rejoignent sa cause.
- Quelle cause ?
Et là, un long et lourd silence prit place. Je venais de mettre le doigt sur quelque chose de sensible. Quelque chose dont ils ne pouvaient pas me parler, encore une fois.
- Je sais, je ne peux pas savoir, passons à autre chose, dis-je en essayant de cacher mon exaspération.
- Non, tu peux être au courant. Après tout, tu es impliquée là-dedans, qu'on le veuille ou non.
Ils se retournèrent tous vers Abraham. Apparemment, ils ne s'étaient pas concertés avant, et n'avaient pas tous l'air d'accord ...
- Nous sommes le seul et unique clan officiel de cette ville. Nous avons comme devoir de la protéger, et à ce titre, nous recevons un peu d'aide de nos ... supérieurs vampiriques si tu veux, comme du sang, beaucoup de sang, ou d'autre choses sur demande. Nous avons donc des privilèges, et Vanessa veut ses privilèges. Elle a promit aux personnes qui ont rejoint son clan qu'elle leur obtiendrait ces privilèges, et elle essaiera encore et toujours, par tous les moyens, de les obtenir.
- Mais elle avait droit à ces privilèges lorsqu'elle était avec vous non ?
Abraham parut surprit. Mince, est-ce que je ne suis pas supposée savoir ça aussi ?
- Tu es bien informée. Oui, elle y avait droit, mais pas en tant que chef. Vanessa voulait toujours plus de sang, toujours plus de pouvoir, toujours plus d'attention. Après de nombreuses querelles inutiles, elle a décidée de partir, et je ne te mentirais pas en te disant que cela m'a peiné.
- Mais qu'est-ce que j'ai à voir là-dedans ? Je ne pourrais pas lui donner quoi que ce soit.
- Pour une raison que j'ignore, elle pense que tu lui sera d'une grande aide vois-tu. Elle a même été jusqu'à me proposer un échange, toi, contre une personne de son clan. Même si tu t'en doute, j'ai refusé, je n'ai aucun droit sur toi et je n'échangerais jamais un membre de ma famille contre un inconnu, c'est une idée qui me révulse. Enfin, pour en revenir à toi, elle pense donc que tu lui sera d'une grande aide pour faire je ne sais quoi. D'après moi, elle veut profiter de ta force de nouveau-née pour faire quelque chose, mais je n'ai vraiment aucune idée de ce qu'elle compte faire avec toi.
- Elle pense que tu fais partit des nôtres, et pense nous atteindre en s'attaquant à toi, lâcha sèchement Anthony.
- Mais ce n'est pas le cas, ajoutais-je avant qu'il ne le fasse.
- Et elle ne le croit pas, continua Abraham. Laissons donc ces personnes dans leur ignorance, je crois que tout vient à point à qui sait attendre, et qu'un jour, nous arriverons enfin à nous détacher de ce genre de problèmes. Maintenant, mangeons, avant que cette bonne nourriture ne refroidisse.
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L'Elue
VampirosKate a toujours été obnubilée par les apparences. Ne jamais montrer sa peur, sa tristesse, sa surprise ou tout autre sentiments pouvant la mettre dans une position délicate. Elle était bien consciente qu'il y avait pire qu'elle, et elle n'avait pas...