L'Elue

Chapitre 9

J'avais tellement chaud, que je sentais que j'avais du mal à respirée. Je transpirais comme j'avais l'impression de ne jamais avoir transpirée avant. Est-ce que Brook avait mit le chauffage à fond ? Est-ce que j'étais tombée malade ?

J'avais envie de me relever, mais je n'y arrivais tout simplement pas. Je n'en avais pas la force. C'était comme si mon cerveau n'envoyait plus l'ordre à mon corps de bouger. Je sentais que ce n'était pas normal. Après toute les choses bizarres qui m'étaient arrivées après avoir dormi, me sentir comme ça ne m'étais jamais arrivée. Je sentais que je commençais à paniquer, mais je ne pouvais ni appeler Brook, ni bouger mon corps. C'est comme si tout était tombé en panne. Panne général. Je ne saurais même pas expliquer cette peur qui me pris aux ventre, cette envie de vomir, de crier, de courir et de me réfugier dans les bras de ma mère.

Puis plus rien. Encore une fois. C'est comme si j'avais reçu un shot d'anesthésiant, me rendant complétement molle physiquement et mentalement.

- Je crois que c'est bon maintenant

Voilà que j'entendais des voix. J'essayai de bouger, mais je n'y arrivais pas. J'étais au bord de la crise de nerf mental. Est-ce que c'est ça qu'on ressent quand on est coincé dans son sommeil ? Parce-que je dois être dans ce genre de situation, mon corps ne peut pas arrêter de réagir comme ça d'un coup ! Et mes yeux que je n'arrive pas à ouvrir, ma langue qui ne fonctionne plus, mes lèvres qui ne bougent plus, mes jambes et mes bras qui ne fonctionnent, eux aussi, plus.  Si je fabrique encore de la salive, si je respire toujours, c'est que je suis en vie, donc je dois sûrement être dans une sorte de ... je ne sais même pas bordel !

Qu'est-ce qu'il est encore en train de me faire ce corps ...

- Elle se débat.

Je ne suis pas folle, j'entends bien des voix. Et c'est encore plus effrayant que le reste, enfin presque. J'essayai de crier, mais toujours en vain.

- Je vais la calmer, occupez-vous de la cage ...

Soudain, je sentis quelque chose sur moi. Des mains. Je n'avais jamais ressentis ça de toute ma vie, cette sensation de peur poussée à l'extrême, j'avais l'impression de trembler mais j'étais sûre qu'aucun de mes membres n'était en mouvement. J'étais complétement coincée dans mon corps, sans pouvoir rien faire.