Chapitre 3

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     Nos meubles étaient arrivés aux environs de 10 heures, et heureusement parce-que je commençais à en avoir marre d'attendre. Je voulais pouvoir ranger ma chambre, parce-que voir tout ces cartons m'énervais vraiment.

J'avais dû prendre mon mal en patience, parce-que monter un lit était bien plus compliqué que ce que je pensais. Franchement, j'avais passée trois heures à monter ce lit, alors que j'avais mis moins d'une demie-heure pour le démonter. Mais, parce-qu'il fallait bien que ça s'arrête, j'arrivai quand même - enfin au bout de trois heures - à monter ce fichu lit. J'étais en sueur, je ne me doutais pas du tout que ça allait être si compliqué. J'utilisai mes dernières forces pour mettre le matelas sur le lit et mettre les draps.

Après ça, je savais que c'était fini pour moi, je ne pourrais plus rien faire sans manger.

Je descendis pour rejoindre Brook, qui elle avait déjà mangée. J'avais refusée de descendre, parce-que je n'allais pas laisser ce lit avoir raison de moi quand même. Mais je ne pouvais plus resister à l'odeur de ses lasagnes.



      Alors que je pensais avoir finis de faire ma chambre, un petit truc attirait mon attention, puis un autre, et encore un autre, et j'avais de plus en plus l'impression que je n'allais jamais m'en sortir. Je n'étais pas sortis de toute la journée, j'étais trop occupée avec ma chambre, ma salle de bain, le salon et tout les autres petits trucs qu'il y avait à faire.

   J'étais complétement creuvée, et j'étais aussi vraiment impréssionée de la vitesse à laquelle la journée venait de passer. J'allais reprendre les cours le lendemain, et ... j'étais juste pas prête. J'avais encore pleins de sommeil à rattraper, et mes cheveux ne ressemblaient à rien et j'avais envie de rester dans cette maison pour encore quelques semaines. Il y avait quelque chose ici que j'aimais tout particulièrement, je ne savais pas pourquoi, mais je me sentais vraiment chez moi. C'était bizarre de me sentir si à l'aise en si peu de temps, mais en même temps, c'était une bonne chose. J'avais l'impression d'avoir été dans cette maison pendant des années.

Après en avoir juste marre de m'occuper de ma chambre, je filai à la salle de bain.

Un petit masque, un bon shampoing, un soin, et une crème, qu'est-ce que je pourrais faire de plus ? Pas grand chose.

Je ne pouvais que me préparer psychologiquement, et espérer que ce ne sera pas un grand désastre.

L'ElueOù les histoires vivent. Découvrez maintenant