Je retirai mes vêtements et pris une douche en vitesse. L'eau coula sur ma peau claire, et détendit mes muscles. Je frottai énergiquement le gant couvert de savon sur mon corps, puis enlevai toute la mousse avec l'eau. Je sortis de la douche, trempée et m'enroulai dans une longue serviette bleu. Je me séchai puis retirai la robe de son sac.
Je l'enfilai lentement, faisant attention à ne pas l'abimer. Puis, avec l'aide d'un peu de magie, je fis le nœud dans mon dos. Je me tournai ensuite vers le miroir. Je décidai de m'occuper de mes cheveux en premier. Je les brossai soigneusement, puis fis une tresse africaine partant du haut de mon crâne, jusqu'en bas. Puis, continuant la tresse, je remontai en haut et redescendis, afin de donner du volume. Je plaçai quelques petites fleurs bordeaux dans mes cheveux, et je donnai un coup de laque. Pour cette grande occasion, je décidai de mettre un fin trait d'eye-liner, ainsi qu'un coup de mascara. Et sur mes lèvres, je mis un rouge à lèvres clair.
Je me regardai ensuite dans le miroir. J'étais prête.
Je sortis de la salle de bain, les affaires dans mes bras. A ma vue, Aaron se leva du fauteuil et m'observa, de la tête au pied. Sa bouche forma un "0", et il commença à bégayer.
-Tu...
-Tu pourrais arrêter de me regarde avec cet air choqué, c'est gênant, le coupai-je, les joues en feux.
Je lui désignai la salle de bain d'un signe de tête. Il sembla de nouveau lui-même et s'y enferma, sac à la main. Je posai mes affaires sur mon lit, puis extirpai les escarpins de leur emballage. Je les posai au pied du lit, et, en attendant mon acolyte, je sortis un livre, pas plus gros qu'une montre à gousset.
Avant de partir, Aaron avait jeté un sort sur nos affaires, ainsi, les objets prenaient moins de place, et nous avions pu prendre un seul sac chacun à la place d'une valise. Mon partenaire m'avait aussi appris la formule, ainsi je pus défaire le sort seule.
-Pravis debintõ magnis.
Le livre, tenant dans ma paume, s'agrandit jusqu'à retrouver sa taille de base. Je m'assis, le plus délicatement possible, au bord du lit et continuai ma lecture.
Aaron sortit de la salle des eaux quelques temps après. Son costard était impeccable et ses cheveux, habituellement en bataille, étaient coiffés comme il se doit. Mais en regardant de plus près, je remarquai qu'il n'avait pas mis la chemise blanche, mais un simple t-shirt. Il remarqua ce qui me chiffonnait et répondit :
-Je n'aimais pas la chemise au final. Ça ira quand même.
Je levai les yeux au plafond avec un petit rire. Lui alors ! Je reposai mon livre sur la table de chevet, et me levai. Mon partenaire avisa l'horloge accrochée au mur, et déclara :
-Nous devrions y aller, le temps de trouver un taxi, nous serons pile à l'heure.
-On ne sait même pas où se déroule la soirée.
-Tu n'as pas vu les affiches en ville ? La fête se tient en dehors de la ville, j'ai l'adresse, il nous faut juste un taxi.
Nous nous préparâmes à partir. J'enfilai mes escarpins bordeaux et aperçus mon long gilet noir. Je l'attrapai et le mis. Une fois prêts, nous descendîmes au rez-de-chaussée et sortîmes dehors. Les derniers rayons du Soleil disparaissaient, et bientôt, les étoiles étincelèrent dans le ciel bleu marine. Plusieurs taxis roulaient parmi les véhicules présents sur la grande avenue, Aaron en stoppa un, et nous montâmes à l'intérieur. Mon partenaire donna l'adresse sur un bout de papier et la voiture démarra.
Nous quittâmes la ville, laissant derrière nous les hauts immeubles et la population. Je vis bientôt une immense forêt au loin, la voiture s'arrêta devant une imposante grille de fer noire, où un vigile surveillait les entrées. Ne me dîtes pas qu'il faut un carton d'invitation ou quelque chose comme ça. Mon partenaire donna un billet au chauffeur, puis se tourna vers moi.
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The Last
FantasyPourquoi une vie remplit de morts resterait-elle ainsi ? Ma vie n'est que fuite et peur. Etre la dernière de sa famille peut parfois être frustrant. Un inconnu les a tous tué. Et je suis le dernier obstacle. Mais pourquoi fait-il ceci ? Une simple...