« Mieux vaux être seul que mal accompagné. »
Collée contre le mur de l'université, elle amène doucement la cigarette à ses lèvres pulpeuses. La pluie cesse et reprend sans arrêt, la normale pour Londres après tout. Elle allume son briquet, cache la flamme dans sa paume et chauffe le bout de la source de nicotine en inhalant. À son habitude, elle est seule dans cette université.
Elle a une merveilleuse famille, quelques amis. Les drames, les disputes ce n'est pas pour elle. Elle en a déjà assez enduré depuis que sa meilleure amie est décédée, par sa faute. Le regret l'a ronge, la haine l'a mange, les pleures la détruisent.
Elle s'apprête à ranger son briquet lorsqu'une voix l'arrête.
« Tu as du feu » demande un bouclé tatoué aux yeux verts émeraudes.
Styles. Elle ne le connaît pas personnellement mais habituellement personne n'ignore son existence. Après une longue hésitation, elle termine par lui tendre de ses doigts frêles. Il lui arrache brusquement, ce qui l'a dérange puisqu'elle avait été douce.
Style c'est Styles, pense-t-elle.
Il allume sa cigarette, et lui rend le briquet.
« Merci. » grogna-t-il sans lui sourire, ce qui l'a fait soupirer lourdement.
« Qu'est ce que tu as ? » dit-il en la regardant
« C'est à moi que tu parles ? »
« J'ai l'air de parler à qui d'autres dis moi ? »
Elle hoche la tête, découragée.
« Tu aurais pu au moins me sourire, les normes de la reconnaissance non ? » souffle-t-elle.
« Je n'ai pas de temps à perdre avec une fille comme toi qui se prend pour la reine Elizabeth. »
C'est comme cela qu'il écrase sa cigarette au sol et qu'il rentre à l'intérieur du bâtiment. Kayssia consomme le reste de sa cigarette lentement et tout en pensant.
Pendant plus d'une semaine, ce scénario se répète, sauf qu'aucun d'eux ne parlent mis à part pour dire « Tu as un feu ? » et elle lui passe, sans discussion. Il veut jouer au chiant, elle va y jouer aussi.
PDV KAYSSIA JENSEN
Je me réveille doucement ce matin, contrairement au reste de la semaine. La plupart du temps, je me réveille à la suite d'un cauchemar. Et devinez qui est dans ces fameux cauchemars ?
Style, le badboy.Les rêves ne sont pas si différents les uns des autres. Je me lève de mon lit puis passe devant mon calendrier. Aujourd'hui nous sommes vendredi.
« Enfin.. » soufflai-je tout en traversant mon piteux appartement pour rejoindre ma cuisine.
Juste prendre un café devrait me suffire pour le reste de la journée, du moins je l'espère. Je saute dans une douche chaude et profite de l'eau chaude pour relaxer.
Les yeux fermés, le visage d'Harry apparaît soudainement dans mes pensées. J'ouvre aussi vite les yeux pour m'assurer qu'il n'est quand même pas dans ma douche et je soupire.
Ses yeux verts...une paire d'yeux qu'on oublie jamais. Mais pourquoi je me mets à parler comme cela ? Il est seulement un mec qui paraît méchant mais qui doit pleurer chaque soir non ?
Peu importe ce qu'il est, tu le trouves ravissant.
Non conscience, tais -toi ! Oui il est beau, d'une certaine manière mais il reste chiant, un connard de première.
Je sors rapidement de la douche je sèche mes cheveux pour ensuite les lisser. J'enfin un jean et un sweat en laine, trop grand, avec une paire de vans.
Je prends mes bouquins et direction l'université. À quelques minutes de mon école, je suis prise dans un énorme embouteillage. J'augmente donc le volume de la radio, puis j'attends. Je regarde l'heure.
Bravo, tu es en retard !
Tu m'énerves chère conscience, vraiment. J'arrive finalement à l'université. Je traverse un corridor pour me rendre à mon cours de yoga quand je me fais tirer dans le local du concierge. Il fait noir, la lumière fermée et quand j'essaye de crier, une main se plaque violemment contre ma bouche.
« Tu ne devrais pas dû être là. Tu n'es pas en cours ? » Dit-la personne qui se tient à mes côtés.
Ca me prend quelques instants pour reconnaitre sa voix, grave et rauque. Styles.
« Laisse-moi Styles. » réussis-je à dire malgré sa main contre ma bouche.
« Reste silencieuse et je t'explique ce qu'il se passe. »
J'hoche la tête positivement. Il retire sa main mais prend les miennes, les emmenant à son torse.
« Des gens vont venir me chercher, parce que je suis fucking épuisé de cet endroit. »
« Bah, pourquoi tu m'enfermes ici ? Ce que tu fais ne me regarde pas ! »
« Parce que tout le monde est enfermés. »
Je n'eus le temps de comprendre que des cris se font entendre, accompagnés de coups de feu. Je sursaute mais Harry me colle à lui.
Il me chuchote, « Ils sont là. »
La peur m'envahit, mes larmes veulent couler mais Harry m'en empêche, soit en m'insultant ou en étant désagréable.
Un cognement ou plutôt trois, se font entendre. Harry se lève du sol et va ouvrir la porte, malgré mes protestations.
« Ferme-la ! »
Sous ses mots, j'arrête de parler. Un homme vêtu de noir entre portant une cagoule de la même couleur. Avec la pénombre de la pièce j'arrive à voir l'homme retirer sa cagoule alors qu'Harry s'écrit, trop tard, de ne pas le faire.
Le mec allume la lumière et me voit. Je le détaille sans gêne. Assez grand, sa peau marbrée, yeux bruns et fines lèvres. Ses cheveux remontés, il a une bonne allure. Comme il est ami avec Harry, je présume qu'il est insolent, agressif et couvert de tatouages aussi insignifiants que ceux d'Harry.
« C'est qui elle ? »
« Elle était dans le corridor lorsque vous êtes arrivés et je ne voulais pas que vous... tu as compris. C'est pour ça que je voulais que tu gardes ta cagoule espèce de con ! »
« Roh, je le savais pas ! Mais... Tu sais qu'on va devoir l'emmener maintenant qu'elle sait qui je suis ? »

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Nothing feels like you. (En correction et réécriture.)
FanficHarry Styles, jeune ténébreux, agressif, possessif, dur a cuir. Tattouages, percing, alcool & drogues. Kayssia Jensen, jeune timide, dépressive a ses heures,tranquille du genre a passer ses samedi devant de bon vieux films. Ils sont si différent...