LXVIII.

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PDV KAYSSIA JENSEN.

«Comment vous sentez-vous?» me demande dr.Miller.

«Je-très mal.»

Comme j'essaie de lui en parler, la boule dans ma gorge m'empêche de placer un mot.

«Je sais que c'est difficile de parler Kayssia. C'est pour ça qu'il y a plusieurs consultation. Je ne suis pas un ennemi, je ne suis pas une menace. Je suis là pour t'aider et si ça ne sort pas maintenant, ça sortira quand ça le voudras.»

J'hoche la tête pour le remercie alors que je suis assise sur le canapé devant sa chaise. Je ne suis pas si presser de me livrer . Si à la fin, je serai bien, le temps n'importe peu. L'heure de consultation qui suit ce passe rapidement et j'arrive à peine à me confier même si Dr.Miller est très compétant. Le retour à la maison se fait tranquillement alors que ma radio joue une harmonie agréable aux oreilles. Je m'arrête au café après avoir pris mon fils avec moi et passe la soirée avec mes employés alors qu'Harry retourne au travail. Nous retournons à la maison après le diner, sachant qu'Harry ne rentrais pas, je me suis arranger au café. Mon fils s'endort dans son siège et je l'admire par mon rétroviseur. Il est la plus belle chose qu'il existe sur cette terre.

Lorsque je prends place dans le stationnement de la maison, je suis surprise de voir la voiture d'Harry, lui qui devait rentrer si tard. Lorsque j'entre dans la maison avec mon fils endormie, une odeur agréable règne la maison mais un bruit bizarre me tire de ma rêverie. Je met mon fils au lit, sachant qu'il est parti pour dormir sans se réveiller pour un bon moment.

Les bruits bizarres augmentent, m'attirant à la salle de bain lié à notre chambre. Je cours à Harry lorsque je le vois rabaissé vers la toilette, vidant son estomac. Il ne me regarde que du coin de l'oeil et je me lève, mouillant un linge avant de lui mettre sur sa nuque. Il me remercie d'un sourire en coin mais il se remet aussitôt à vider son estomac. Après quelques minutes, il se relève et détache le bandeau qui retenait ses longs cheveux. Il se brosse les dents vite fait avant de me sourire faiblement. Ma main se pose automatiquement sur son front, évaluant s'il fait de la fièvre. Son front brulant confirme mes pensées.

«Allonge toi, mon amour.» lui dis-je doucement.

«Non, je vais bien j'avais...» commence-t-il mais je me permet de le couper.

«Tu fais de la fièvre mon coeur, repose toi.»

Je lui installe le lit pour qu'il s'installe confortablement, ce qu'il fait. Je le recouvre des couvertures, lui allume la télévision et cours au rez-de-chaussé lui préparer une infusion de gingembre pour soulager son maux d'estomac. Je regagne la chambre, déposant la tasse sur sa table de nuit.

«C'est quoi?» me demande-t-il en grimaçant à l'odeur du remède.

«Infusion de gingembre, c'est ce que ma mère nous servait lorsque nous avions des brulements d'estomac.»

Nous passons la soirée devant la télévision et j'accepte de me lever seule à chaque fois que mon fils se réveille pour cette nuit. Le lendemain, Harry se réveille au son de son cadrant. Je me réveille, prête à le garder au lit. Dès que j'ouvre les yeux, il est déjà prêt. Une chemise noir recouvre son torse alors que ses jambes sont enrobé dans son jeans noir. Ses bottes fétiches sont à ses pieds.

«Tu es sur que-»

«Oui mon amour, je vais bien. Ton infusion de gingembre m'a beaucoup aidé. Merci d'avoir pris soin de moi. Aller, retourne dormir, ma maman est là pour Aiden.»

Il m'embrasse seulement du bout des lèvres et je remarque que depuis quelques temps, c'est toujours comme ça. Peut-être qu'il voit quelqu'un d'autre ? Peut-être qu'il ne m'aime plus? Enfin bref, je vais voir si ça change...

Je vais allaiter mon fils avant de le donner à sa grand-mère, elle qui est si gentille avec nous. Elle comprends mon état et essaie de me changer les idées comme elle le peux. Elle me rassure en me disant que je peux retourner dormir. Est-ce que ça parait ta tant que ça que je suis fatigué?

Je retourne à ma chambre, observant ma réflexion dans le mirroir. Des cernes se laissent voir montrant que oui, je suis fatigué. Je gagne le confort de mon lit et hume l'odeur d'Harry qui est toujours collé à son oreiller et le draps. Il me manque et je sais que c'est de ma faute.

Incapable de dormir, je décide de tirer de mon lait. Je mets les poches au congélateur et me prépare pour aller travailler. Habituellement, j'emmène Aiden avec moi mais aujourd'hui, je le laisse à Anne. J'enfile un jeans ainsi qu'un chandail normal avant de partir pour le boulot.

«Où est James?» demandais-je à Julia.

«Il est venu pour travailler mais ton frère est venu le chercher, de ta part, selon ce qu'il a dit.»

Je grogne. Il ne va pas commencer à faire ça. Je prend mon téléphone et sélectionne son numéro. Après trois sonneries,il décroche enfin.

«Kyle Noah Jensen! Ramène James immédiatement espèce de-»

«Non. J'ai besoin de lui!»

«Tu va te mettre à voler mes employés la?»

«J'ai besoin de James, simplement. Je fais ce que je veux, il fait ce qu'il veux.»

«Dis lui de ne pas venir travailler demain. Ni après demain. Il est renvoyé. »

Je soupire et laisse tomber mon cellulaire sur le comptoir. Je fais mon boulot et plus d'une heure après je décide d'appeler Harry pour me changer les idées. Au bout de six sonneries, je tombe sur son répondeur. Il me répond toujours habituellement. Je rappelle plus de trois fois mais il ne répond pas.

«Salut mon amour, je ne sais pas si tu as entendu le téléphone, enfin bref. J'avais envie de parler, j'ai du renvoyé James...Je t'aime...»

Après une longue journée au travail, je me dirige vers ma voiture après avoir fermé le café. Harry est à la maison et j'en suis rassuré. Alors qu'il fait noir à l'extérieur, j'échappe mes clés dans la mince couche de neige. Je me penche, cherchant mes clés alors qu'on m'attrape par la taille, me tirant plus loin de mon véhicule. Un sac se met vite fait sur ma tête alors qu'une main m'empêche de crier. J'essaie de donner des coups de coude, des coups de genoux ainsi que de tête mais rien ne se passe, je ne fracasse rien.

Les larmes montent vite à mes yeux, mon fils, mon homme, je ne peux pas mourir comme ça et maintenant. Je ne sais pas qui ce cache là, qui m'enlève mais je garantie que je vais me battre, le plus possible pour mes amours, pour mes hommes. Lorsque je me sens transportée sur l'épaule carré d'un homme, je remercie d'avoir mis des talons se matin. Je commence à administrer des coups de pieds sur le torse de l'homme en tant que tel. J'entends un grognement s'échapper de sa bouche mais je suis incapable de le reconnaître.

AN: Alors tadam! Vous avez remarquer que je publie au 2/3 jours et je commence à penser que la fin de Nothing feels like you arrive...

Ne soyez pas inquiet, je travail sur la prochaine fiction :3

Je vous aimes mes amours,tellement.

Aller lire:

Without you

The dark side of you

L'amour tout simplement

I will stay me

Se chapitre est plus petit, je l'ai écrit sur mon téléphone donc...!

Nothing feels like you. (En correction et réécriture.)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant