Nothing feels like you. (En correction et réécriture.)

VII.

•PDV KAYSSIA JENSEN•

Ce matin, je me fais réveiller par des voix. Les longues nuits de sommeil semblent beaucoup plus rares et la nuit passée, l'insomnie m'a encore gagné. J'ai passé 3 heures à fixer la porte de la penderie d'Harry.

Je me lève du lit, remarquant qu'Harry n'y est plus. Je marche dans le désordre de sa chambre et j'atteins finalement sa porte. Quand j'empoigne la poignée pour l'ouvrir, elle bloque. Elle est vérouillé . Le pire dans tout ça est que la serrure est de l'autre coté de la porte. Aucune chance pour moi de sortir.

Pourquoi m'a-t-il verrouiller dans sa chambre? Hier tout allait bien, nous avons mis certaines choses au claire et je ne crois pas lui avoir désobéïs. Je crois que je ne pourrai jamais le comprendre.

Je m'écarte de la porte, m'assoyant au pieds du lit et commence à scruter la chambre d'Harry. Ça ne devrais pas le déranger que je fouille un peu. Après tout, il devrait s'y attendre. Puis, ça lui apprendras. On ne verrouille jamais quelqu'un dans une pièce qui contient tant d'effets personnels.

pf, quelle galanterie Styles.

Bon, je vais commencer par faire le lit, comme je fais le miens à tout les matins. Je ramasse ses vêtements sur le sol ainsi que mes vêtements de la veille et les lance dans le panier à vêtements sales.

Le rangement n'est pas son trucs.

Cette hypothèse est confirmée lorsque j'ouvre la porte de la penderie en forçant un peu.

Amuses-toi Kayssia.

Les vêtements sur le sol trouvent leur place dans le panier et les propres sur des cintres. Je range une paire de souliers sur une étage quand une boite tombe tout près de moi. Ma curiosité m'oblige littéralement de l'ouvrir et d'inspecter chaque éléments qu'elle contient mais ma raison me rappelle que ce n'est pas de mes choses. Harry a droit d'avoir des secrets à lui.

Ouvre-la Kayssia. Au pire des cas, elle contiendras des chaussures ou des vidéos explicites. Qu'as-tu à perdre ? Puis?

Mes mains se placent sur le dessus de la boite et le soulève. Tout ce que je trouve est des photos et quelques objets. Je prends toutes les photos et les feuillète une à une. Je souris sous la vue; un petit Harry avec, selon ma jugeote, sa mère et sa soeur. Je retourna la photo et lis ; "Nous serons toujours là pour toi Harry. Nous n'avons jamais eu la vie facile mais nous en sommes sortis les coudes serrés. Ce que ton père a pu nous faire est désormais derrière nous et ne laisse pas ta haine envers lui prendre le dessus. On t'aime xoxo Maman & Gemma"

Une larme coule mais je l'essuie rapidement. Je ne sais pas ce que leurs père leur a fait, mais ce beau message et ce que sa mère et sa soeur doivent ressentir au fait qu'il est un tueur me rend émotive. Je regarde d'autre photos puis je tombe sur une coupure de journal. Je lis qu'un tueur a été arreté chez lui en train de se battre avec un mafieux alors que sa femme, sa fille et son fils étaient attachés au sous-sol. Ça ne me prend pas de temps pour comprendre que nous parlons d'Harry, sa mère, sa soeur et que l'homme, le tueur, était surement son père. Donc c'est de famille à ce que je vois? C'est terrible. Je sursaute quand un claquement de porte ce fait entendre. Je me retourne aussitôt.

« KAYSSIA! »

Je n'ai pas le temps de répondre que ses mains entourent mes poignets toujours douloureux pour me mettre sur mes pieds. Je grimace à l'immense douleur que ceci me procure mais sincèrement, Harry ne réagit pas. Sa prise est toujours aussi puissante malgré mes excuses et protestations que je souffle. Comme je l'ai pensé, il m'appuie contre le mur après nous avoir sorti de sa penderie.