Chapitre 6

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PS: suite à une défaillance de la cervelle de l'auteur qui vous présente ses excuses, l'actuel chapitre 6 est en faite le précédent chapitre 5. J'ai du décalé mes chapitre, depuis le chapitre 4...je vous y renvoie donc ^^'

Je suis vraiment vraiment désolée X'( !!! (du coup, pour ceux qui avait posté des commentaires, ils n'ont pas suivit mon "décalage de chapitre"... Si qqun a une idée de comment je peux faire pour les refaire correspondre.... dite-le moi svp!!! 


Bien, première cellule, je toquai, déverrouillai la porte de Plexiglas et entrai:

-Bonsoir Jonathan, comment vas-tu aujourd'hui, lui demandai-je d'une voix calme. Aucune réaction, comme à son habitude, allongé sur son matelas et fixant le plafond. C'était un patient calme, il n'a jamais fait de crise ni montré quelconques signes de violences. Nous nous étions refusé à lui faire porter une camisole. Il était là car il était différent des autres, sans qu'il n'en ait réellement conscience. Il préférait la compagnie des gens que lorsque ceux-ci était mort. Bien que cela soit horrible, c'était simple et ça n'allait pas plus loin.

-Johnathan, repris-je doucement, je vais te donner tes médicaments.

Il finit par tourné la tête pour me fixer de ses yeux noirs profond, et se redressa en posture assise. Je lui déposa les gélules dans sa main et lui tendis un verre d'eau.

-Les livres que nous t'avons apporté te plaisent? Il hocha la tête affirmativement.

-En veux-tu d'autres? Je peux t'en ramener demain matin si tu le souhaite? Nouveau hochement de tête. Pas très bavard...

-Très bien, on se revoit demain matin alors, bonne nuit Jonathan achevais-je en refermant à clé la porte de la chambre.

Nous enchainâmes avec Alice. Je trouvais ce patient fascinant, absolument merveilleux et terriblement complexe! Son comportement, son attitude, son langage, ils pouvaient changer du tout au tout, en une fraction de second ce n'était plus la même personne...

J'entra dans la cellule et le salua

-Bonjour mère! me répondit-il gaiment. Bien qu'il soit âgée de 15 ans, il présentait un comportement d'enfant la plupart du temps.

-Allons Alice, tu sais bien que je ne suis pas ta mère, je suis le docteur van Decken, je suis là pour t'aider à te sentir mieux lui répondis-je d'un ton patient

-Mais vous prenez soin de nous tous les jours, vous êtes comme une telle à nos yeux! Comme ma vraie maman!! D'ailleurs, elle va bientôt venir me rendre visite? Elle va bientôt venir me voir!? J'ai hâte! s'écria t'il joviale. Je ne répondis pas. Ce n'étais ni le lieu, ni l'instant pour moi de lui répéter la triste vérité qu'il effaçait de son cerveau à chaque fois que je la lui répétais. Pour le moment, je devais juste lui donner ses médicaments, qu'il prit sans rechigner. Lui non plus n'avait besoin de porter un camisole, sauf lors de ses crises, où nous le transférons en cellule d'isolement et l'immobilisions pour l'empêcher de se mutiler.

De retour dans le couloir, je soupirai... Plus que 2 chambres: celle de Tim et celle de Jeffrey, Johanna étant toujours en salle de réveil, je m'en occuperais plus tard dans la soirée. Je me re-motivai et entrai dans l'avant derrière chambre. Tim était recroquevillé dans un coin de la pièce, en position foetal. Lorsqu'il m'entendit entrer, il se retourna d'un bloc, se leva tant bien que mal malgré la camisole qui lui enserrait les bras et me transperça du regard. Un regard noir, sombre, emplit de haine et de colère. Je m'approchai prudemment comme on pourrait approcher un animal sauvage et craintif, l'infirmier à mes côtés.

-Bonsoir Tim, dis-je le plus posément possible. Assieds toi, je vais te donner ton médicament, d'accord? Sans détacher son regard du mien, il s'assit lentement sur son matelas et ouvrit la bouche, m'autorisant à y déposer les deux petites pastilles. Je lui fit boire un peu d'eau. Avec Tim, inutile de tenter une conversation: il ne vous répondra que par un « Dégage, fout moi la paix ». Contrairement à Jonathan ou Alice, Tim vivait très mal son séjour ici, il faisait de très nombreuses crises, ne comprenant pas pourquoi il était retenu dans ce qu'il appelait cette enfer blanc...

Dernière chambre...la chambre 912... Celle de Jeffrey Woods... Arrivée devant sa porte, je le vis toujours allongé sur le sol, le regard dans le vague. J'ouvris prudemment l'épaisse porte, Lucas l'infirmier au aguêt, tendu comme un élastique. Pénétrer dans cette chambre équivalait à s'introduire dans l'antre d'un monstre... J'avançai de quelques pas dans la pièce: aucune réaction. Je m'approchai de lui, m'accroupis et passai ma main devant son masque. Je sentis un léger souffle. C'est bon, il respirait. Après tant d'effort il ne manquerait plus qu'il nous claque entre les doigts... Lucas le redressa et lui retira son masque. Prudemment, je lui entrouvris la bouche pour y glisser les comprimés et les lui fit avaler avec un peu d'eau. Je replaçai le masque et aidai Lucas à le transporter jusqu'à son lit. Nous nous retirons aussitôt de la cellule et sans trainer, vérifiant au moins trois fois que la porte soit bien refermée. Mais à peine cela fait, une sensation de malaise monta en moi. Je me sentais épié. Je jetai un rapide coup d'oeil autour de moi: rien... avant de me retourner lentement. Je retenus un hoquet de surprise lorsque je vis Jeff en train de me fixer, ses yeux glacés me transperçant comme des poignards. Sous son masque, je le voyais sourire. Je repris contenance, soutenue son regard quelques instants avant de tourner les talons en direction de mon bureau.

-Tu ne vas plus t'amuser très longtemps mon cher Jeffrey Woods soufflais-je au silence du couloir

Ça avance, petit à petit mais ça avance! N'hésitez pas à me faire part de vos impressions, j'accèpte toutes les remarques! J'espère que ce chapitre vous a plu, j'ai pris du plaisir à le rédiger pour ma part :)

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Ça avance, petit à petit mais ça avance! N'hésitez pas à me faire part de vos impressions, j'accèpte toutes les remarques! J'espère que ce chapitre vous a plu, j'ai pris du plaisir à le rédiger pour ma part :)

-Chess :3 -

Creepypasta:  "EDEN"Où les histoires vivent. Découvrez maintenant