Chapitre 9

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En fin d'après-midi, après la réunion avec le personnel, je décidai de rendre visite à l'occupant de la chambre 912 pour quelques questions

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En fin d'après-midi, après la réunion avec le personnel, je décidai de rendre visite à l'occupant de la chambre 912 pour quelques questions. Il n'avait pas bouger depuis tout à l'heure. Je déverrouillai l'épaisse porte de plexi pour la refermer derrière moi, mon biper près à être dégainé au moindre comportement suspect.

-Bonsoir Jeffrey, déclarai-je en m'approchant.

Un grognement me répondit:

-La blondasse... quelle plaisir! ajouta t'il sarcastiquement en se redressant avec difficulté. Il se tourna pour me faire face et planta son regard glacé dans le mien.

-Et que me vaut cette honneur, « docteur »? poursuivit-il ironiquement.

-Oh, quelques simples questions répondis-je sans me laisser déstabiliser. J'avais penser que tu y répondrais « docilement ».

-J'aimerais bien mais, ce masque insupportable me fait mal « docteur »... voyez-vous même comme j'ai dû mal à parler tant il me sert les mâchoires... J'en ai même eut du mal à mâcher lorsqu'on me l'a retiré pour me nourrir...

-Très bien, je te le retire...

Je passai dans son dos, me penchai et le lui retirai.

-...cependant, tu me laisseras prendre cette petite précaution lui soufflais-je en insérant l'aiguille d'une seringue de tranquillisant dans son cou. Il grogna.

-Ce n'était pas la peine voyons dit-il lorsque je lui fit face de nouveau

-Vraiment? rétorquais-je en haussant un sourcil

Un sourire malsain étira ses lèvres. Soupçons confirmés, j'avais ma réponse.

-Bien, repris-je, nous pouvons discuter maintenant que ce « vilain » masque ne gène plus personne. Comment devenez-vous creepypasta? Qui vous ramène d'outre-tombe?

Ma question provoqua chez lui un fou rire qui dura plusieurs minutes. J'attendis patiemment qu'il se calme pour entendre ma réponse. Il repris son souffle et s'adossa au mur derrière-lui:

-Je ne vous pensiez pas aussi drôle « docteur », mais reprenons. Selon-vous, comment pensez-vous que nous « fonctionnons »? Que quelqu'un n'aurait qu'a appuyer sur un bouton et « oh », nous devenons des creepypastas? Enfin, vous me sembliez moins sotte que ça, vous pouvez trouver mieux non? Si vous voulez vraiment tout savoir, je dirais que c'est vous qui nous créez, nous sommes le résultat de vos actions et nous ne faisons que vous rendre la monnaie de votre pièce ... et peut-être un peu plus, je l'accorde.

-Tu es fou, affirmais-je

-Moi?? Vous me blessez « docteur », s'exclama t'il d'un air faussement courroucé.

-Autre question, l'interrompis-je, pouvons nous affirmer que vous ne mourrez pas? En tout cas, pas d'une balle dans la tête si l'on en croit les rapports de polices... Alors?

Il ricana:

-Vous semblez si sur de votre réponse, pourquoi posez-vous la question? assena-t'il moqueur.

-C'est vrai...je n'ai qu'à le vérifier par moi-même, mais je comptais sur ta « coopération ».

Son sourire s'étira d'avantage:

-Oh, siffla t'il, le « docteur » va se salir les mains? Et que vas-tu faire blondasse, me ficher une balle entre les deux yeux? Et que feras-tu si il s'avère que tu t'es trompée?

Je gloussa à mon tour:

-Ce que je ferais?? Je trinquerai à l'élimination d'une pourriture de ton genre pardi mais je dois avouer qu'il n'a pas été aisé de mettre la main sur un spécimen comme toi, alors je te ramènerai avant que tu trépasses, si « effectivement » je me suis « trompée ».

-Quelle douce et généreuse attention, susurra t'il d'une voie mielleuse. Mais j'y pense, s'exclama t'il brusquement, ça m'a pas l'air bien « légal » tout ça... si les journaux apprenaient ce qui se trame dans cet hôpital, qu'un innocent patient à été tuer par la psychiatre en chef de l'établissement...cela provoquerait un scandale... Et si je ne m'abuse, vous travaillez surement pour le gouvernement, le même gouvernement qui essaie de dissimuler tant bien que mal notre existence au yeux du monde. Vous ne pourrez même pas dire qui j'étais, ce qui aurait peut être fait de vous le sauveur de l'humanité... Comme ce serait tragique...

-Qu'est-ce que tu insinues? rétorquais-je

-Moi? Rien... j'aime juste vous voir vous trainer dans la boue... Mais n'oubliez pas ce que je vous ai dit, une fuite d'un de vos « collègues » peut vite arriver... Prenez garde de qui vous vous entourez, ronronna t'il.

-Je n'y manquerai pas, sifflai-je entre mes dents. Je le contourna une nouvelle fois pour lui remettre son masque, marquant ainsi la fin de notre entrevue. Pendant que je le lui re-positionnai, je pris bien soin d'appuyer mon genoux contre ses côtés encore blessées, lui arrachant, pour mon plus grand plaisir un juron:

-Saleté, marmonna t'il en se laissant glisser sur le sol.

J'appuyai un peu plus avant de me redresser sous ses grognements de douleurs. Je tournai les talons et m'avançai vers la sortie.

-A tout à l'heure alors Jeffrey, lançai-je avant de verrouiller l'entrée.

Et, sous son regard noir, je retournai à mon bureau pour réfléchir au déroulement de la soirée.


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Déjà 9 chapitres! Yeay!! Le prochain demain( je l'espère, c'était mon dernier chapitre d'avance ^^', mais j'ai déjà rédigé une bonne moitié du prochain!)

Bonne soirée!

-Chess-

Creepypasta:  "EDEN"Où les histoires vivent. Découvrez maintenant