Creepypasta: "EDEN"

Chapitre 18

PDV...?

J'étais tendu, tendant l'oreille aux moindres bruits suspects. Je serrai mon arme contre moi, ma seule protection. Je ne voyais plus mes compagnons, nous nous étions séparé afin de pouvoir coincer ces meurtriers. Mon talkie walkie grésilla.

-Mike? Tu as trouvé quelque chose? chuchotai-je à l'appareil.

J'eus pour seul réponse un bruit sourd, puis plus rien.

Surement l'avait-il activer sans faire exprès. Je poursuis mes recherches. Mon instinct me guida jusqu'aux chambres froides. Une lumière m'interpella: la porte d'une des 2 chambres était légèrement entrouverte. Quelqu'un était à l'intérieur.

-Je te tiens mon salaud, murmurai-je en armant mon pistolet. 

Discrètement, je m'approchai au plus près de la chambre. Je pris une grande inspiration avant d'ouvrir brusquement la porte en grand et me jeter à l'intérieur, près à tirer.

Horreur.

Visoin atroce.

Je tombai à genoux, incapable de tenir plus longtemps face à ce spectacle macabre.

Mike était là, baignant dans une marre de sang. Sa tête penchant sur le côté, retenue par quelque centimètre de peau. Egorgé. Un affreux sourire lui barrait le visage, dégoulinant de sang.

-Il est plus beau ainsi, tu ne trouves pas?

Piège.

Je me retournai lentement, redoutant ce que j'allais découvrir dans mon dos. Ou plutôt, « qui »...

Son visage collé au miens, il était là. Ses yeux glacials cernés de noirs en train de me fixer, son horrible sourire sanglant gravé dans sa peau blanche cadavérique.

-A ton tour, ajouta t'il dans un sourire. A ton tour d'aller dormir...

PDV Angela

Tony a mes côtés, nous attendions près des voitures de polices. L'unité 2 ayant finit d'inspecter les sous sol du bloc, partie rejoindre leur collègues situés, aux dernières nouvelles au 2ème étage.

Soudain, des cris se firent entendre, suivit de coup de feu: ils les avaient trouvé. Je me précipitai dans la direction des tirs, 1er étage.

PDV Jeff

Je rejoignais Mantis et Johanna dans la réserve:

-C'est bon pour cette étage mais les autres ne vont pas tarder à arriver, il faut qu'on se bouge. Mantis m'aida à mettre la jeune femme sur mon dos. Le souffle court, je repartis en direction des niveaux inférieurs mais à peine arrivé au premier étage, nous fûmes accueilli par une salve de tirs.

-Là!! C'est eux!

-Et merd- urgh! Une balle se ficha dans ma cuisse suivit d'une autre, dans mon épaule gauche. Mantis me tira en arrière et verrouilla la porte menant à la cage d'escalier où nous nous étions réfugié. Je jurai sous l'effet de la douleur. Ma partenaire s'approcha de moi pour constater les dégâts puis farfouilla dans les poches de sa blouse pour en sortir une seringue et un petit flacon.

-J'ai bien fait de ne pas les vider... grogna t'elle.

Elle remplit la seringue de produit jaunâtre.

-Adrénaline, ajouta t'elle en voyant mon expression. Ça va pas être agréable, mais on a pas le choix. Je peux rien faire moi, dans ce genre de situation...

Elle planta l'aiguille dans mon cou. Je grognai de douleur: le produit brulait. J'avais l'impression que mon crâne allait exploser, des bouffées de chaleurs m'envahirent. Mes membres tremblaient. Je me sentais secoué par de violentes pulsions meurtrières.

Rouge.

C'était la seule chose que je voulais voir.

Je me redressai, incapable de me contenir plus longtemps. Je déverrouillai la porte de notre pauvre bastion, m'élançant dans le couloir pour une danse avec la mort.

Mais ici, en cet instant c'est moi qui mène. J'esquivai souplement les tirs, tranchant les bras de l'un, en décapitant un autre, faisant gicler le sang en gracieuses arabesques sur les murs. Les hommes tombaient les un après les autres sous les sifflements incessant de ces instruments de morts. Je jubilai, pris d'une fièvre folle agréable.

Je regardai autour de moi, un rire monta de mes entrailles pour se déployer dans tout l'étage.

Folie.

Je m'accroupis, contemplant un cadavre à mes pieds. Tiens, il n'était pas encore tout à fait mort. Sa respiration se faisait sifflante, la vie le quittait peu à peu dans un flot écarlate s'écoulant de sa gorge béante. Je m'amusai à triturer la plaie de la pointe de mon couteau, prolongeant l'agonie de l'homme. Puis, je lui entaillai les joues pour former ce sourire qui me rendait si beau...

-Dommage, dis-je tristement, je l'ai raté... Et je lui enfonçai mon arme dans la poitrine.

-Tu es un échec... murmurai-je.

Un cri de terreur me fit lever les yeux. Elle. Elle était au bout du couloir, au sommet des marches de la cage d'escalier du fond. Les mains plaquées sur sa bouche pour se retenir de vomir.

-Jeffrey...

Un sourire funeste étira mes cicatrices:

-Lui-même...

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Bonjour, bonsoir, un petit mot en fin de chapitre pour tout d'abord remercier toutes les personnes qui suivent cette histoire, surtout quelques une qui je suis sur se reconnaitront ;)

Les études ayant repris, je vais essayer de garder le rythme d'un chapitre par semaine, que je publie généralement le W.E ^^.

Voila, voila, j'espère que ce chapitre vous a plus, n'hésitez pas à vous manifester, par un commentaire ou une petite étoile, j'aime bien les petites étoiles, c'est jolie :3

Bref, merci!