"Quand le chasseur devient la proie..."
Suite à la menace grandissante de ces tueurs sanguinaires appelés "les creepypastas", les gouvernements de plusieurs pays ont décidé de s'allier et d'agir. Dans le plus grand secret, ils ont mis en place un p...
Et voila! Chose promise chose due, je vous présente notre petite nouvelle: Sylvia Jenhisson ;)
Gute Lesung Kinder!
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
Une semaine s'était écoulée; Sylvia s'était bien adaptée et se débrouillait même très bien. Elle avait soif d'apprendre: je lui enseignais les différents produits que l'on utilisait sur les patients (dosage des calmants, les comprimés que devait ingérer tel ou tel patient, les soins à administrer à Johanna, comment masser ses jambes sans lui causer de souffrance...). Elle échangeait souvent à cette dernière, qui semblait l'apprécier. Lorsque Sylvia lui avait demandé qui elle représentait sur les murs de sa chambre, la jeune fille le lui avait expliqué. A chacune de ses visites, elle lui amenait toujours des livres, ainsi qu'à Jonathan.
L'état du patient de la chambre 912 se dégradait: l'enfermement et sa soif de sang éclataient en de violentes crises. Il se frappait la tête contre la porte jusqu'au sang, son rire emplit de démence envahissant l'étage. Il se débattait comme un diable pour tenter de s'extirper de sa camisole. En vain. Je ne parvenais plus à le calmer et les tranquillisants ne semblaient plus faire effet... Mais à ma plus grande surprise, la nouvelle y arrivait. La première fois, j'ai cru que ma mâchoire allait tombée tant elle m'avait stupéfaite. Elle réussissait à l'apaiser avec de simples mots, que je ne parvenais à entendre à cause du tohu-bohu; bien qu'elle ressortait toujours avec de nouveaux hématomes...
-Impressionnant murmurai-je à moi-même en la regardant agir à travers la caméra de vidéo surveillance.
J'inspectai les autres écrans et vit qu'Alice et Johanna semblaient discuter. Ce comportement était devenus fréquent entre ces deux patients depuis que leur cellule se faisait en partie face. Nous les laissions faire, n'y voyant aucuns inconvénients.
Alice s'était attaché à la jeune fille aux longs cheveux gris. Lors de notre dernier entretient, il m'avait confié qu'elle lui rappelé une poupée que sa mère avait fabriqué: un visage fin, des grands yeux émeraudes, une chevelure qui tombait jusqu'au sol, aussi fragile que de la porcelaine...
Parfois, les deux compères tentaient d'inviter Jeffrey à leur conversation. Celui-ci s'y joignait que très rarement. J'ignorai ce qu'il s'y disait, les caméras nous retransmettant seulement l'image mais par deux fois, cela a déclenché une crise chez Alice...
Je m'assis sur mon fauteuil et retournai à mes bilans.
Il était 23h, la nuit était tombée depuis belle lurette, plongeant l'hôpital dans un silence de mort. J'avais fini mon service depuis 21h mais j'étais restée pour boucler mes dossiers. Je m'étirai en lâchant un bâillement. Je pivotai pour regarder les tableaux des présences: ce soir, Sylvia et Tony étaient de garde. Je les retrouvai dans la tisanerie.
-Vous n'avez toujours pas fini Docteur, me demanda la jeune infirmière.
Je me servis un thé et me laissa tombé sur la chaise.
-Si, à l'instant lui répondis-je dans un sourire victorieux mais transpirant de fatigue.
Nous discutâmes pendant une bonne demi-heure, avant que Sylvia nous quitte pour faire sa ronde de toutes les deux heures. A peine eut-elle quittée la salle, Tony s'approcha pour m'enlacer, posant sa tête sur mon épaule. Je refermai ma main sur la sienne et me laissai aller contre lui. Je pouvais sentir sa poitrine se lever et s'abaisser au rythme de sa respiration; son souffle chaud me chatouillant le cou. Nous restâmes ainsi enlacés, sans échanger un mot à écouter le calme de la nuit.
Calme qui ne dura pas.
Un cri effroyable vint brusquement déchirer le silence avant de s'étrangler dans l'obscurité.
Je sursautai et me levai d'un bond. Je fixai la porte entrouverte:
-Ce cri...
-Sylvia... acheva Tony d'une voix tremblotante.
-OH MON DIEU m'écriai-je en me précipitant hors de la tisanerie suivit de Tony.
Bonsoir bonsoir, une idée me trotte dans la tête et j'aimerai vous la soumettre: seriez-vous intéressé par un recueil présentant des serial killer, psychopathes et autres grands fous qui ont fait trembler la population et on secoué de leur sinistres agissements les médias du monde entier? Cela vous intéresserait-il?