Creepypasta: "EDEN"

Chapitre 13

Bonswar bonjour, ce chapitre à mit un peu plus de temps à sortir. La cause: mon boulot me prend pas mal d'énèrgie, quand je rentres chez moi le soir je suis un peu lessivé. J'écris, mais petit bout par petit bout. Mais le voici enfin, et avec l'entrer d'un nouveau protagoniste...

Bonne lecture ;3

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PDV Jeff:

-Comment t'appelles-tu?

-Jeff

-Ça ne te fait pas mal? me demanda-t 'elle en pointant mon sourire.

-Question stupide. Et toi, c'est quoi tout cet attirail, rétorquai-je en désignant ses jambes d'un mouvement de tête.

-C'est pour maintenir mes os en place, dis-elle en baissant la voix. Sans ça, je ne pourrai même pas me tenir sur mes jambes, elles cèderaient sous mon poids...

-Tu m'as pas l'air si grosse que ça...

Ma réponse l'a déconcerta... avant de la faire rire:

-Mon poids n'est pas en cause, ce sont mes os qui sont trop fragiles et poreux! Mais je ne sens quasiment rien grâce aux traitements rajouta t'elle.

-Comment c'est arrivé?

-Un accident de voiture apparement... je me serais fait percutée...

Je tiquai.

-« Apparement »?

-C'est ce que le docteur Van Decken m'a raconté quand je me suis réveillé, il y'a maintenant plusieurs années... Moi je ne me souviens de rien lacha t'elle...

C'est donc à ce moment là que ça a commencé. Elle est morte à la suite de son accident, Slender l'a ramené à la vie... mais pourquoi réagir que maintenant et pas plus tôt?

Je m'allongeai sur le sol et fixai le plafond. Bien, il est temps d'agir.

Je l'ai.

PDV Angella

Lecture du fichier vidéo en cour. Chargement.

Suite à l'echec du test, j'avais entrepris d'analyser la vidéo, et peut-être capter des détails qui m'auraient échappé ou autres...

La vidéo se lança.

« Docteur Angela van Deken, psychiatre en chef dans le cadre du projet confidentiel... ». J'accélérai la lecture, passant l'installation et la préparation du sujet. Début du test, le produit commence à agir quand soudain un détail sur la vidéo me fait tressaillir...

-Quoi?? Mais qu'est-ce que...

Je reviens légèrement en arrière.

-Non, ce n'est pas possible, mais- mais...

Sur la bande numérique, dans l'encadrement de la porte de la salle de test, une silhouette s'y découpait.

-Johanna?? Mais comment est-ce possible, dis-je complètement abasourdie. Comment est-elle sortie de sa cellule?? Et comment aucuns d'entre-nous l'ayons vu???

Je n'en revenais pas. Elle se tenait là, sous nos yeux, dans l'encadrement de la porte, assistant à la scène.

Je appuyai sur play. Je constatai qu'elle était resté tout le long de l'experience, avant de tourner soudainement les talons. Il faut que je vérifie cela sur les caméras de surveillance, pour déterminer quand et comment elle a pu quitter sa chambre, verrouillée de surcroit et la réintégrer en la refermant à double-tour. Mais au moment où je touchai la souris de l'ordinateur de contrôle, l'écran grésilla puis devint noir.

-Allons bon, qu'est-ce qu'il lui prend, grommelai-je en tapotant la machine. Dès qu'on lui demande de travailler...

Il se ralluma dans un affreux crachotement, se rouvrant sur la vidéo qui redémarra automatiquement. Un instant! Je scrutai la vidéo et ... ne vis rien. Johanna n'apparaissait plus.

-Mais enfin?

Avais-je rêvé? Etait-ce dû à la fatigue? Ou cet endroit qui me rendait folle?

Un coup sec à ma porte me fit sursauter, me tirant brutalement de mes pensées. J'ouvris.

-Docteur Angela van Decken? me demanda une jeune femme aux longs cheveux roux.

-Oui? répondis-je intriguée et légèrement agacée d'avoir été interrompu.

-Bonjour, me répondit-elle en m'invitant à lui serrer la main. Je suis Sylvia Jenhisson, j'ai été envoyé par Mr Grimger pour remplacer un certain Joel Murdot.

-Oui, répètai-je. Entrez, je vais vous donner votre tenue ainsi que les clés du casier que nous mettons à disposition du personnel. Je vous recommande la lecture des dossiers des patients que vous trouverez dans les tiroirs justes derrière vous. Je suis navrée de cette précipitation mais nous n'avons absolument pas été prévenue de la date de votre arrivée...

-Oh, j'en suis désolée...fit-elle d'un air navré. Quand est-ce-que je commence?

L'alarme de la chambre 903 nous interrompis.

-Alice... soufflai-je.

Je me tournai vers la nouvelle:

-Vous commencez maintenant.