Chapitre 23

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Hey ! Je suis vraiment désolée pour l'inactivité ces derniers temps, j'étais en vacances et je manquais cruellement de temps pour écrire. Mais je suis de retour en force pour la suite ! En espérant que celle-ci vous plaise.

Je vous conseille de relire rapidement la fin du chapitre 22 pour être sûr de bien comprendre celui-ci, qui est l'un des plus important de l'histoire. On entre vraiment dans le vif du sujet cette fois-ci et j'ai vraiment très hâte que vous voyez la suite 😊.

N'oubliez pas de me donner votre avis en commentaires et de voter si ce chapitre vous a plu 😉.

Bonne lecture !
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Les paroles du changement
Les mots ont toujours un impact.

C'est après une longue et éprouvante journée de cours, que Sarah finit par rejoindre la ligne de métro qui la reconduit chez elle. La jeune fille a profité de parler à Jeanne de ce qui se passe avec Tyron. Elle en avait besoin. Un avis constructif sur ce qui se passe avec le jeune homme lui était indispensable; est-ce bien, est-ce mal, que suis-je censée faire? Son amie semblait étonnée au premier abord, puis après plusieurs explications détaillées, elle finit par comprendre et même à être heureuse pour Sarah. Elle lui dit de ne pas réfléchir et de vivre l'instant présent sans se poser de question. Le bonheur n'est parfois qu'éphémère, et Sarah a choisit alors de suivre le conseil de son amie : vivre.

C'est là, la véritable amitié, songe la jeune fille en sortant de la rame. La sincérité, mais également l'aide.

Elle atteint rapidement son immeuble, puis entre chez elle. Lorsqu'elle cherche dans l'appartement, Monique n'est pas là. Sarah arrive dans sa chambre, puis tombe alors sur sa sœur, qui dort à poings fermés, vêtue d'une robe noire, et les yeux recouverts de fards noir. Elle doit être rentrée d'une soirée, songe la jeune fille.

Sarah choisit de laisser Mathilde tranquille, et de la laisser dormir sans la déranger. Elle ferme doucement la porte, puis rejoint le séjour.

Lorsqu'elle s'assoit sur le canapé, Sarah remarque l'ordinateur de sa mère traîner sur la table à manger. Sa mère ne le lâche plus en ce moment et semble particulièrement distraite lorsqu'elle s'en sert. Étant incapable de contrôler sa curiosité effrénée, la jeune fille le prend puis l'ouvre. Elle tombe alors sur un document écrit, ouvert sur la page d'accueil. Elle lit alors :

Je suis épuisée.

Étrangement, cette sensation ne me fait plus rien, car j'ai apprit à vivre avec. Je vois son ombre me suivre, chaque jours de ma vie ennuyeuse et sombre. Elle m'accompagne partout, et lorsque j'entrevois une once de lumière, cette sensation d'épuisement refait surface en un rien de temps. De quoi suis-je épuisée, me direz-vous ? On a tous un parcours différents, parfois celui-ci est semé d'embuches. Certain en ont un plus simple que d'autres, parfois la route est plate, d'autres fois il y a des petits cailloux qui rendent le parcours de vie plus difficile. Le mien se compose de montagne. Comme la courbe dès battement du cœur sur un cardiographe, les courbes sont irrégulières et mortelles.

Dans mon cas, l'horreur ne m'a pas emportée, mais elle a emporté celui qui  avait réussi à rendre ma vie plus rose, mon chemin plus plat : mon mari, le père de mes enfants.

Mort d'une bombe qui était au mauvais endroit, dans la campagne au fin fond de l'Irak. Il m'a suffit d'allumer ma télévision, et d'entendre Claire Chazal prononcer les mots «bombe» et « mort» suivi du nom de mon mari, pour ma vie soit anéantie.

La mort frappe les gens innocents, et le bonheur est offert à ceux qui ne le méritent pas. Et même si celui-ci est souvent éphémère, à partir de la seconde où ces mots destructeurs on été prononcés, il n'est jamais revenu. En perdant mon mari, je perdait aussi le bonheur et ma raison de vivre...

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